La fête de la Saint-Jean, autour d'un grand feu
Dans le creux de l'été, sous la voûte étoilée,
Les cœurs battent au rythme d'une ancienne mélodie,
La nuit tout entière semble s'être arrêtée,
Pour honorer la flamme qui dans nos âmes luit.
Les flammes dansent, joyeuses, délivrant leur magie,
Autour d'elles, les visages s'illuminent d'espoir.
La fête de la Saint-Jean, éclat dans la nuit noire,
Célébration d'un temps où tout nous est permis.
Chaque éclat, chaque scintillement, une promesse,
Dans l'obscurité, se dessine l'essence de la vie,
Une trêve dans le tourbillon, une caresse,
Qui apaise l'âme, et le cœur épanoui.
Les étoiles semblent danser en harmonie,
Miroitant le feu qui consume nos douleurs,
Laissant place à l'espoir d'un jour meilleur,
Un rêve partagé sous la voûte infinie.
La lueur des flammes éclaire nos pensées,
Révélant les chemins oubliés de la joie,
Ici, les rires fusent, nul ne se soucie des lois,
Un instant d'éternité, où tout est effacé.
Mais qu'est-ce donc que la vie, sinon un instant,
Un feu de joie qui brûle, intense et éphémère ?
La Saint-Jean nous enseigne à regarder devant,
À chérir chaque moment, chaque lumière.
Autour du feu, les mains se joignent, les coeurs s'unissent,
La fête devient un hymne à l'amitié, l'amour,
Dans les flammes, se reflètent nos désirs, nos parcours,
Chaque visage, une histoire, un voyage, une éclipse.
L'aube approche, le feu s'essouffle, mais l'éclat demeure,
Dans les yeux de ceux qui ont partagé cette nuit.
La fête de la Saint-Jean, un souvenir qui leurre
La solitude, la tristesse, et la grisaille de la vie.
Car au-delà du feu, de la fête, de la danse,
Il y a l'invitation à renaître de nos cendres,
À embrasser le cycle éternel du temps,
Et trouver, dans le passage, les raisons d'espérer, d'aimer, intensément.
La fête de la Saint-Jean, autour d'un grand feu,
N'est pas qu'une nuit de liesse au cœur de l'été,
C'est un pont entre les âmes, un fil tenu
Qui nous lie, dans nos joies, nos peines, notre humanité.
Alors que le dernier brasier s'éteint doucement,
L'essence de la nuit nous imprègne, profondément.
La vie, avec ses éclats et ses ombres, ses tourments,
Se révèle à nous, belle et fragile, dans le vent.
Les échos de la fête s'estompent, mais restent vivants,
Dans le souvenir partagé, dans le cœur et l'esprit.
La leçon de la Saint-Jean, gravée éternellement,
Nous parle de connexion, d'espoir, et d'infini.
Ainsi, dans l'embrasement de cette nuit magique,
Nous trouvons un miroir de notre existence même :
Un feu qui brûle et qui consume, tragique et féérique,
Nous enseignant que tout passe, mais que l'amour demeure, suprême.
La fête de la Saint-Jean, autour d'un grand feu,
Un testament à la beauté éphémère de la vie,
Un rappel que, malgré les ténèbres et les adieux,
Il y a toujours une lumière, un espoir, qui nous guide, infini.
