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La fête des déserts, immensité et silence

La fête des déserts, immensité et silence

Dans le creux d'un monde où le vent s'effile,
Où l'horizon embrasse le ciel sans fin,
Commence le récit d'une terre stérile,
Écho d'un silence, d'un infini divin.

Au commencement, une vaste toile vierge,
Peinte de lumière, d'or et de mirages,
Où chaque grain de sable, en doux cortège,
Racontait l'histoire d'âges sans âges.

Le soleil, roi de feu, de flammes couronné,
Caressait de ses doigts ardents la terre ocre,
Dans ce ballet ancien, éternel et sacré,
Où le jour et la nuit s'entrelacent et se choquent.

Puis, dans ce décor d'une beauté sauvage,
S'élève le souffle, le vent, premier voyageur,
Il danse, il murmure, conteur d'images,
De l'esprit des dunes, il se fait l'enchanteur.

Sous la voûte céleste, constellée d'étoiles,
La lune, en silence, observe les danses,
Sous son regard d'argent, le désert dévoile,
Les secrets anciens, berceau des espérances.

Pourtant, au cœur de cette immensité,
Bat le cœur vibrant de l'âme humaine,
Frêle, elle avance, éprise de liberté,
Face à l'infini, sa quête est souveraine.

Elle écoute, apprend du silence des sables,
L'humilité, la force, le courage de vivre,
Dans un monde où tout semble impénétrable,
Elle trouve sa voie, son unique motif.

Chaque pas est une note sur la partition,
De l'existence, rhapsodie en mouvement,
Où chaque souffle devient une chanson,
Un hymne à la vie, à son éphémère moment.

Alors, que reste-t-il quand le voyage s'achève ?
Quand le vent emporte les mots, les souvenirs ?
Reste la beauté d'un instant qui s'élève,
La joie d'avoir été, sans crainte du devenir.

Dans le désert, école de l'épure et du vide,
L'homme apprend à voir au-delà de l'horizon,
À découvrir dans le rien, l'écho du sublime,
À célébrer chaque instant comme une guérison.

Ainsi se déroule la fête des déserts,
Immense scène d'un théâtre sans audience,
Où chaque acteur, seul, face au mystère,
Apprend le sens profond de l'existence.

Oui, l'immensité enseigne l'humilité,
Le silence, lui, parle à notre essence,
Dans la vaste étendue de notre humanité,
Résonne l'appel à la conscience.

Puisse ce poème, voyage en mots tissés,
Porter en vous la lumière d'une étoile perdue,
Dans l'immensité du ciel, éternellement épris,
Rappeler la beauté de l'existence, reconnue.

Car dans le coeur des déserts, la vie célèbre,
Par delà le vide, l'espoir et la grandeur,
Révéler que dans le silence, tout s'achève,
Pour renaître plus fort, au seuil de nos peurs.

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