La fête des îles, paradis terrestres
Dans le ciel s'épanouit la lueur d'une aurore,
Éveille les contours flous d'un monde qui dort encore.
Sur la toile indigo, le soleil, en majesté,
Dessine l'esquisse d'une île où rêver l'été.
L'océan, en mille plis, caresse ces rivages,
Où la terre, généreuse, offre ses plus belles images.
Là, sous un dôme d'azur et d'émeraude entrelacés,
Se dévoile un paradis, de verdure couronné.
Dans cet écrin de nature, la vie danse et s'élance,
Au rythme des vagues, elle célèbre son existence.
Les arbres, tels des gardiens de cet univers de paix,
Se balancent doucement, au gré des secrets qu'ils taisent.
Les fleurs, éclats de couleurs, parfums enivrants,
S'ouvrent à l'amour comme des étoiles, brillant.
Elles peignent le décor d'un tableau si vivant,
Que chaque regard capturé s'y perd, rêvant.
Chaque île, un poème, en vers libre dessiné,
Par la main d'un artiste, par le temps inspiré.
Elles racontent l'histoire d'un possible éden,
Où l'homme et la nature, en harmonie, se tiennent.
Mais dans cet idylle, un écho vient troubler,
La fête des îles, à notre âme liée.
Car ce paradis terrestre, aux allures de festin,
Cache une fragilité, sur le fil d'un destin.
Nous, voyageurs de passage, sur ces terres bénies,
Portons en notre coeur, cette leçon apprise.
Que chaque pas sur le sable, chaque souffle de la mer,
Est un cadeau précieux, un trésor éphémère.
Et si, dans nos vies, nous traçons des chemins,
Semblables aux courants, qui lient ces îles sans fin.
Puissions-nous les parcourir, avec respect et amour,
Comme un jardinier veille sur ses fleurs, chaque jour.
Car la beauté de ces lies, paradis terrestres chantés,
Est un miroir tendu à notre humanité.
Elle nous demande, avec une douce fermeté,
De préserver ce monde, en toute simplicité.
La fête des îles, éphémère et éternelle,
Est le reflet de la vie, dans sa forme la plus belle.
Elle nous enseigne que chaque instant partagé,
Avec la terre, avec l'autre, est un trésor à célébrer.
Alors, que ces mots, tels des graines dans le vent,
Puissent germer dans les coeurs, et croître librement.
Que l'amour pour notre monde, vibrant et infini,
Soit le guide de nos âmes, vers un avenir embellie.
Pour en fin, dans le crépuscule des jours,
Regarder en arrière, sans regret mais avec amour.
Conscient que la fête des îles, dans sa fragilité,
Aura été le théâtre de notre humanité.
