La fête des lacs, miroirs d'eau
Dans le creux des vallées où chuchote le vent,
Où les lacs, tels des miroirs d’éternité,
Refletent les cieux en un frémissement,
Commence notre voyage, une quête de vérité.
Sur ces bords, où l’eau caresse doucement la terre,
Une danse se prépare, où chaque vague est une note,
Sous l’éclat argenté de la lune, mère légère,
Nous convie à ce ballet aquatique, étrange barque qui flotte.
Ces miroirs d’eau, scènes d’histoires non dites,
Dévoilent lentement leurs secrets cachés au soleil,
Comme un livre ouvert aux pages infinies,
Chaque reflet raconte une vie, une merveille.
Le lac, dans sa quiétude, accueille chaque pensée,
Écoutant les échos de nos rires et de nos pleurs,
Ô lac, témoin immuable, as-tu perçu la beauté
Des âmes éperdues cherchant le chemin du cœur?
Sous le voile de la nuit, la fête se révèle,
La surface de l’eau s’anime d’un éclat pâle,
Les étoiles, curieuses, s’approchent pour voir celle
Qui transforme le lac en un bal astral.
La nature, artiste sans pareille, peint avec grâce
Les nuances de l’existence d’un pinceau délicat,
Dans ce tableau mouvant, chaque instant trouve sa place,
Nous invitant à contempler, à comprendre, hélas!
Au fil de l’eau, laissé à la dérive,
Le cœur s’ouvre, l’esprit s’envole,
Vers ces rivages où tout semble si vif,
Où l’on découvre que dans la simplicité réside l’auréole.
La fête des lacs, éphémère symphonie,
Offre une pause dans le tourbillon de la vie,
Un moment suspendu, où tout est harmonie,
à la recherche de l’essence, de ce qui nous lie.
Car au-delà des reflets, des lumières fugaces,
Se cache le véritable sens de notre voyage,
Dans la contemplation, loin des fracas,
Nous retrouvons la clé, le passage.
Alors, quand l’aube caressera doucement l’horizon,
Que les premiers rayons réveilleront les eaux,
Souvenons-nous de la nuit, de sa douce chanson,
Et de l’importance de nos rêves, si hauts.
Le lac redeviendra ce miroir tranquille,
Reflet de notre monde, dans sa splendeur et dans ses failles,
Mais dans son silence, résonne un murmure fragile,
Une invitation à écouter, à aimer, sans entrave, sans bataille.
La fête des lacs, miroirs d’eau, se termine,
Mais la magie demeure, dans l’air, imprégnée, divine,
Un souvenir gravé dans l’écrin de notre poitrine,
Un message d’espoir, que chaque jour réanime.
Que chaque lac soit un miroir où se reflète notre âme,
Que chaque ondulation nous rappelle la beauté de l’existence,
Dans ce grand ballet de la vie, où tout s’enflamme,
Rappelons-nous de chercher, toujours, l’essence.
Ainsi s’achève notre voyage, non pas un adieu,
Mais une porte ouverte sur le monde, sur l’infini,
La fête des lacs, miroirs d’eau, nous invite, silencieux,
À plonger dans le miroir de l’eau, vers une vie embellie.
