La fête des poissons, ballet aquatique
Dans l'abysse où le silence habille chaque vague,
Sous le voile scintillant de l'azur sans égale,
Commence un rituel, mystérieux voyage,
Où nagent en cadence des êtres sans rivale.
Ces créatures, vêtues de lumières frivoles,
Dansent sous les rayons d'un soleil immergé,
Leurs écailles, miroirs d'aurores aurorales,
Tissent un spectacle de couleurs mélangées.
Le corail, architecte d'un palais sous-marin,
Compose avec soin l'arène de cette fête,
Où poissons-clowns, sirènes, jouent le destin,
En un ballet aquatique, où chaque âme s'apprête.
Naviguant à travers ce royaume de sel,
Les gardiens des abysses, majestueux, veillent,
Sur ce bal enchanteur, éclat éternel,
Où le time est suspendu, où l'amour appareille.
Ici, les requins valsent en douce harmonie,
Les méduses, lampes célestes, illuminent,
Le plancton, comme poussière de galaxies,
Fait scintiller l’océan où les rêves cheminent.
L'anémone, en guise de plume, dessine,
Sur le sable fin, la poésie des fonds,
Narrant l'histoire des eaux, majestueuse mine,
D'où s'échappent des secrets aussi vieux que le monde.
La lune, curieuse, depuis son lointain ciel,
Plonge son regard dans ce théâtre vivant,
Guidant les marées, elle offre son miel,
Et préside à cette fête des émotions dansant.
Puis, lentement, l'aurore commence à poindre,
Signalant la fin de cette épopée nocturne,
Les hôtes de l'eau, en un dernier émoi,
Se fondent dans le bleu, promesse d'une autre aventure.
Ainsi s'achève le ballet des profondeurs,
Un spectacle où chaque note respire la vie,
Souffle de l'océan, murmure des cœurs,
Enseignement profond pour qui le médit.
Rappel précieux de notre lien indélébile,
Avec la nature, mystère insondable,
La fête des poissons, ballet inimitable,
Nous invite à réfléchir à l'imperceptible.
Dans le miroir de l'eau, se révèle notre essence,
Vibrations de l'univers, en nous résonnent,
La diversité de la vie, en son immensité,
Est un poème, où chaque être est une strophe.
Finalement, au cœur de cette célébration,
Réside un message d'unité et de paix,
Dans le cycle infini, où tout est connexion,
L'amour du monde, éternel, jamais ne s'efface.
Que cette fête des poissons, dans sa splendeur,
Nous enseigne la beauté de l’éphémère,
Et que, dans le ballet de nos propres heures,
Nous dansions avec grâce, éclairs de lumière.