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La Fin des Caprices

Dans ‘La Fin des Caprices’, Virgile nous plonge dans l’univers mythologique où les dieux interagissent avec le destin des mortels. Ce poème, extrait de l’Énéide, illustre la tension entre le libre arbitre et les forces divines, incarnées par Jupiter et Junon, mettant en lumière des thèmes universels de conflit, de pouvoir et de réconciliation. La richesse des dialogues et les émotions intenses offrent une réflexion poignante sur la condition humaine et les aspirations spirituelles.
Pendant ce temps, le roi tout puissant de l’Olympe interpelle Junon, qui du haut d’un nuage doré regardait les combats : « Quand donc en finira-t-on, chère épouse ? Qu’attendre encore ? Énée, tu le sais et le reconnais, est promis au ciel comme dieu indigète; les destins l’élèveront jusqu’aux astres. Que trames-tu ? Dans quel espoir restes-tu sur ces nuages glacés ? Était-il convenable pour un mortel d’ outrager un dieu par une blessure ? Ou de reprendre et de rendre à Turnus son épée (sans toi en effet, que vaudrait Juturne ?) et d’accroître les forces des vaincus ? Maintenant, en fin de compte, arrête et cède à nos prières, il ne faudrait pas qu’un trop grand chagrin te ronge en silence, ou que de ta bouche suave sans cesse affluent vers moi d’attristants soucis. Le moment suprême est arrivé. Tu as pu tourmenter les Troyens à travers les terres et les ondes, allumer une guerre abominable, déshonorer une famille et répandre le deuil sur un hyménée : je t’interdis d’en faire davantage ». Ainsi parla Jupiter; le visage baissé, la divine Saturnienne lui répond ainsi : « Grand Jupiter, c’est bien parce que ta volonté m’est connue, que, à regret, j’ai abandonné Turnus et la terre; sinon, tu ne me verrais pas en ce moment, seule sur ce nuage, subissant le meilleur et le pire; je me dresserais au premier rang, ceinte de flammes, attirant les Troyens dans d’odieux combats. J’ai persuadé Juturne de porter secours à son malheureux frère (je l’avoue), et j’ai approuvé son extrême audace à le sauver, sans toutefois moi-même lancer des traits ou tendre un arc, je le jure par la source implacable des marais du Styx, la seule règle religieuse imposée aux dieux d’en haut. Et maintenant, bien sûr, je cède, et renonce à ces combats que j’exècre. Mais il est une chose qui ne dépend nullement d’une loi du destin, je t’implore de l’accorder au Latium, pour la majesté des tiens : quand bientôt ils feront la paix, contractant d’heureux mariages (soit) quand bientôt ils uniront leurs lois et leurs traités, n’ordonne pas aux Latins nés sur cette terre de changer leur ancien nom, ni de devenir Troyens, ni d’être appelés Teucères; qu’ils ne changent ni de langue, ni de coutumes vestimentaires. Que le Latium vive, que des rois albains règnent durant des siècles, que vive une lignée des Romains forte de la valeur italienne : Troie est tombée, permets que son nom soit mort avec elle ». En lui souriant, le créateur des hommes et de l’univers dit : « Tu es bien la soeur de Jupiter et un autre enfant de Saturne, pour rouler en ton coeur de telles vagues de colère ! Mais allons, réprime cette fureur à laquelle tu t’es vainement livrée : Je t’accorde ce que tu veux, et je me rends, vaincu et content. Les Ausoniens conserveront la langue et les coutumes de leurs pères, et leur nom restera ce qu’il est; physiquement fusionnés seulement, les Teucères seront un simple apport. J’y ajouterai leurs coutumes et leurs rites sacrés, et ferai parler tous les Latins d’une seule voix. La race qui surgira de là, mêlée de sang ausonien, tu la verras en piété surpasser les hommes, surpasser les dieux, et nulle autre nation ne célébrera aussi justement tes honneurs ». Junon approuva ces paroles, et heureuse, changea d’état d’esprit; Alors, elle s’éloigna du ciel quittant son nuage. Extrait de: Enéide
Ainsi, ‘La Fin des Caprices’ incite à une profonde réflexion sur les luttes internes et externes qui définissent notre existence. Explorez davantage les œuvres de Virgile et partagez vos réflexions sur ce poème intemporel.
Auteur:Virgile

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