La fraîcheur d'une cascade en pleine forêt
Dans l'ombre d'une forêt dense où le soleil se faufile à peine,
Un souffle murmure à l'âme une mélodie soudaine.
Là, sous le vert feuillage, épris de mystère et de silence,
Réside une cascade, éclat d'éternelle clemence.
Ses eaux scintillent, flirtant avec les rayons dorés,
Des gouttelettes chantant, en vol, leur liberté retrouvée.
Chaque onde est un pinceau, esquissant sur la toile du monde,
L'essence pure de la vie, dans un mouvement rond.
Ce flux incessant, berceau de toute existence,
Nous rappelle l'impermanence, danse de la permanence.
Ici, la nature flirte avec l'infini,
En un cycle où même le terminus ensemence le nid.
Sous le voile transparent d'une éternité fugace,
L'être humain, éphémère, cherche sa place.
Comme l'eau, notre vie s'écoule, sans arrêt,
À travers les pierres, les défis, forgeant notre secret.
La force de l'eau, sculptant la roche, lentement,
Nous enseigne la patience face au courant des événements.
Dans le murmure de la cascade, entendons les sages,
Nous invitant à embrasser chaque instant, sans présage.
L'eau qui caresse la terre, douce et ferme,
Nous parle d'amour, de cette force interne.
Elle voyage, indemne, à travers champs et villes,
Semant la vie, en son sillage, telle une étincelle.
Parfois, l'eau rencontre des obstacles, des chutes si hautes,
Mais elle trouve sa voie, dans l'abîme, elle flotte.
Ainsi va la vie, avec ses hauts et ses bas,
Nous apprenant à naviguer, entre joies et tracas.
Apercevons, dans le miroir de cette eau claire,
Nos propres yeux, reflets d'une âme ouverte, sans barrière.
Y voir l'imperfection, la beauté de notre être,
Accepter le cours naturel, sans vouloir paraître.
La cascade, dans sa course, ne se retourne jamais,
Elle avance, déterminée, vers son destin, sans regret.
Puissions-nous emprunter cette leçon de la nature,
Vivre pleinement, en quête d'avenir, sans armure.
Et quand le soir tombe sur la forêt enchanteresse,
La cascade scintille, sous la lune, princesse.
Elle ne cesse de couler, même dans l'obscurité,
Symbole de résilience, dans cette éternité.
Reflets lunaires dansent sur les vagues en fête,
Chant nocturne, berceuse promettant la quête.
D'un voyage intérieur, d'une exploration de l'âme,
Vers une compréhension plus profonde, flamme.
Ce cycle éternel de l'eau, métaphore de notre destin,
Nous invite à considérer le voyage plus que la fin.
Dans chaque goutte, une histoire, un monde à découvrir,
Incitant l'âme à s'élever, à éternellement s'ouvrir.
Alors que l'aube émerge, et avec elle, un jour nouveau,
La cascade continue de chanter, sans écho.
Dans son chant, l'espoir d'un futur où chacun trouve son chemin,
Union de nos rêves, en un destin commun.
La fraîcheur d'une cascade en pleine forêt,
Oasis de sagesse dans le tumulte du ballet.
Puissions-nous y puiser l'inspiration, le courage,
De façonner nos vies, en dépit de l'orage.
Ainsi, quand viendra le temps de rejoindre la mer,
Nos âmes, comme l'eau, sauront comment faire.
Glisser dans l'étreinte immense de l'océan,
Fusionner avec le tout, éternellement.
Dans le murmure de la cascade, perçoit-on la voix de la vie,
Un appel à l'amour, à la paix, loin du bruit.
Que chacun trouve en son cœur la clef,
Pour ouvrir la porte d'un monde où régnerait la bonté.
La fraîcheur d'une cascade en pleine forêt,
Dialogue entre l'âme et l'éternelle beauté.
À travers ce poème, un voyage vers l'essence même,
Là où chaque mot sème une étincelle poème.
