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La Lampe, le Dormeur

Yves Bonnefoy, figure emblématique de la poésie contemporaine française, nous offre dans ‘La Lampe, le Dormeur’ une réflexion profonde sur l’amour et le sommeil. Ce poème, empreint de mélancolie, interroge la nature de la présence aimée dans nos moments les plus vulnérables. À travers des images évocatrices et une sonorité riche, Bonnefoy capte l’essence de l’existence humaine face à l’infini.
I Je ne savais dormir sans toi, je n’osais pas Risquer sans toi les marches descendantes. Plus tard, j’ai dÃĐcouvert que c’est un autre songe. Cette terre aux chemins qui tombent dans la mort Alors je t’ai voulue au chevet de ma fiÃĻvre D’inexister, d’Être plus noir que tant de nuit. Et quand je parlais haut dans le monde inutile, Je t’avais sur les voies du trop vaste sommeil. Le dieu pressant en moi. c’ÃĐtaient ces rives Que j’ÃĐclairais de l’huile errante, et tu sauvais Nuit aprÃĻs nuit mes pas du gouffre qui m’obsÃĻde. Nuit aprÃĻs nuit mon aube, inachevable amour. II — Je me penchais sur toi, vallÃĐe de tant de pierres. J’ÃĐcoutais les rumeurs de ton grave repos. J’apercevais trÃĻs bas dans l’ombre qui te couvre Le lieu triste oÃđ blanchit l’ÃĐcume du sommeil. Je t’ÃĐcoutais rÊver. O monotone et sourde. Et parlbis par un roc invisible brisÃĐe. Comme ta voix s’en va, ouvrant parmi ses ombres Le gave d’une ÃĐtroite attente murmurÃĐe ! Là-haut, dans les jardins de l’ÃĐmail, il est vrai Qu’un paon impie s’accroÃŪt des lumiÃĻres mortelles. Mais loi il te suffit de ma flamme qui bouge. Tu habites la nuit d’une phrase courbÃĐe. Qui es-tu ?Je ne sais de loi que les alarmes. Les haies dans la voix d’un rite inachevÃĐ. Tu partages l’obscur au sommet de la lable, Et que les mains sont nues, o seules ÃĐclairÃĐes ! III Bouche, tu auras bu A la saveur obscure, A une eau ensablÃĐe, A l’Être sans retour. OÃđ vont se rÃĐunir L’eau amÃĐre, l’eau douce, Tu auras bu oÃđ brille L’impartageable amour. Mais ne t’angoisse pas, O bouche qui demandes Plus qu’un reflet troublÃĐ, Plus qu’une ombre de jour : L’ÃĒme se fait d’aimer L’ÃĐcume sans rÃĐponse. La joie sauve la joie. L’amour le non-amour.
Ce poème résonne comme une invitation à réfléchir sur nos propres quêtes d’amour et de paix intérieure. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres d’Yves Bonnefoy pour découvrir des réflexions similaires sur la condition humaine.

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