La légende de Guillaume Tell
Dans l’écrin de sombres forêts et de montagnes austères,
Un récit s’éveille, sous l’œil bienveillant des étoiles,
L’histoire d’un homme et de son arc, gravée en cette terre,
Guillaume Tell, légende d’un temps, où l’homme et nature parlent.
Au cœur de la vallée, où l’herbe murmure aux vents,
S’entrelacent destins d’hommes et chants du firmament.
Recordant l’inflexible courroux d’un tyran sans nom,
Tell lui, oppose l’arc, la flèche, et l’horizon.
Forcé de fendre une pomme, posée sur son enfant,
Par sa volonté, son courage, il défie le temps.
La flèche s’envole, le temps se suspend, immortel,
Destin d’une nation, scellé par l’habileté de Tell.
Mais au-delà du mythe, de l'épopée bataillère,
Se cachent les ombres de l’homme, en cette lumière.
Les montagnes racontent plus qu’un acte de bravoure,
Elles parlent de la solitude, de l’amour, de l’être, chaque jour.
Et dans l’écho de cette vallée, l’arc de Tell résonne,
Comme le symbole d’une quête, bien au-delà des hommes.
Liberté, que tout un chacun en son cœur aspire,
Dans les silences de la forêt, dans le murmure des rivières.
La fraîcheur des lacs, la rudesse des pierres,
Les témoins millénaires de toutes les prières.
Et sous la voûte céleste, où le destin s’écrit,
L’homme rencontre l’univers, et en lui, il vit.
L’histoire de Tell, bien plus qu’une légende ancienne,
Se veut une étincelle dans l’obscurité, si lointaine.
Un rappel que dans chaque cœur bat l’écho d’un monde,
Où courage et liberté délient les plus sombres secondes.
Chaque arbre, chaque sommet porte en lui cette histoire,
Racontant à qui sait entendre, la gloire et la mémoire.
Ainsi, lorsqu'à l’aurore, le jour perce la brume,
C’est tout un univers qui, de nouveau, s’allume.
Et chaque homme, chaque femme, en ce monde, marche,
Porteur d’une flamme, d’une légende, telle une arche.
Dans l’immensité de nos cœurs, de nos âmes vagabondes,
Réside la force des montagnes, le murmure profond des ondes.
Ainsi se clôt la légende de Guillaume Tell,
Non pas fin d’un récit, mais souffle éternel.
Car chaque jour rejoue la bataille, la pomme, l’arc,
Dans le combat silencieux, pour un monde moins opaque.
Que chacun puisse y trouver la force, l’inspiration,
De tracer son chemin, au-delà de l’horizon.
Pour que dans la grande histoire, en ces mots dispersés,
Résonne l’écho d’un monde, de tout temps rêvé.
Au-delà de la légende, un message nous est donné,
Dans les plis de la terre, dans l’air chargé de pensées.
Que malgré les tempêtes, les épreuves, les tourments,
L’humanité puise force, amour, dans le souffle du temps.
Et si les montagnes veillent, silencieuses et grandes,
C’est pour rappeler à l’homme la beauté de ce monde,
Où chaque vie, chaque être, chaque histoire entremêlée,
Compose la symphonie, l’éternelle quête de vérité.
Que l’arc de Tell ne soit pas seulement souvenir,
Mais phare guidant le présent, et tous les avenirs.
Dans cette quête incessante d’harmonie et de paix,
Réside la véritable légende, qui jamais ne s’achève.
Puisse ce poème, tel un fleuve, traversant les âges,
Apporter à qui le lit, un peu de courage,
Pour que, dans l’œuvre de vie, dans le geste quotidien,
L’extraordinaire s’invite, dans le cœur de chaque humain.
