Dans les confins d’un jardin oublié s’épanouit,
La Mandragore, enfouie, d’un mythe emplie.
La terre est sa couche, le secret son pouvoir,
Les astres ses confidents, témoins de son histoire.
Les racines s’enroulent en des formes étranges,
Mélange d’homme et plante, en leur sol, elles se mêlent.
Cachée sous voile de nuit et de silence ambiants,
La plante susurre au vent des ballades immortelles.
Un jardinier, l’âme pur comme le ruisseau clair,
Cherchait parmi les herbes l’essence de la vérité.
Ébloui par le soleil, en quête de la lumière,
Il se retrouve face à l’énigme de la divinité.
La Mandragore appelle, son attrait irrésistible,
Il s’aventure, intrigué, vers son aura invisible.
Chaque pas qu’il avance, la terre lui chuchote,
Murmures du passé, secrets que le temps évoque.
Quelle est donc cette force qui depuis la nuit des temps,
Retient les cœurs et les esprits en son centre vibrant ?
Est-ce le chant de l’existence ou le souffle de la vie,
Qui entraîne le jardinier vers ce mystère qui le défie ?
Aux abords de la Mandragore, une fragrance s’exhale,
Un parfum d’infini qui aux étoiles s’étale.
Le jardinier, émerveillé, contemple le don de la terre,
Il comprend alors que chaque vie est un univers.
Mais attention au désir de cueillir la fleur rare,
D’un cri, dit-on, elle peut pousser le façonneur au cauchemar.
Car la légende murmure que celui qui ose déranger,
Trouve en sa main la vie, ou la mort à arranger.
Le jardinier, sage, n’effleure que du regard,
Cet être, mi-homme mi-plante, détenteur des soirs.
Il sait que la sagesse est de savoir apprécier,
Sans pour autant perturber l’équilibre trouvé.
Sous la voûte céleste, les étoiles scintillent, dévoilant,
Le fil d’argent du destin, le cours du temps.
Le jardinier conte à la Mandragore ses rêves,
Des visions d’avenir, où l’homme et la nature s’achèvent.
Dialoguant avec la sagesse des siècles enfouis,
Apprendre doit-il, de ce qui unit les ennemis.
La Mandragore, silencieuse, garde son mystère,
Mais dans son silence, offre des réponses à la prière.
Les saisons s’enchaînent, le jardinier vieillit,
Mais le souvenir de la Mandragore jamais ne pâlit.
Dans le cœur ancré, un bout de l’univers,
Qui susurre à son âme les secrets de la terre.
À travers les mots, ce jardinier transmet
Un héritage de sagesse, de douceur, discret.
Il apprend aux hommes que pour vraiment regarder,
Il faut parfois fermer les yeux pour mieux rêver.
Les humains dans leur quête de connaissances abondantes,
Oublient la poésie cachée dans les crevasses d’une écorce ondulante.
Seul celui qui écoute, entend la symphonie de l’existence,
Tissée d’infini, de beauté et de persistance.
Ce jardinier nous invite à fouler le sol des mondes,
En quête de l’essence, des liens qui nous inondent.
Sous le masque des apparences, la vérité se troupe,
Dans l’éclat de l’air, la caresse de la rosée sur les joues.
Le jardinier nous laisse sur les mots d’un sage,
Qui dit que les étoiles sont nos seuls bagages.
Nous portons l’univers, nous sommes son enfant,
Explorateurs d’infini, dans le temps filant.
Cette histoire simple d’un jardinier ébloui,
Est-il possible qu’elle soit la clé de notre vie ?
Peut-être est-il sage de se perdre pour trouver
Dans les replis du monde, ce qui est destiné à éclairer.
La légende de la Mandragore et du jardinier ébloui,
Nous enseigne que dans chaque silence, une parole réjouit.
C’est en respectant la vie, dans sa forme la plus pure,
Que les secrets les plus précieux nous sont murmurés, c’est sûr.
Alors écoutons le vent, observons le cours des astres,
Dans cet échange silencieux, le sublime est un apôtre.
Puisse cette légende semer en nos cœurs de la lumière,
Pour récolter la sagesse, à l’aune de notre univers.
Quand le monde s’agite, et que l’âme se cherche,
Regardez vers ce jardin où le temps s’entremêle,
Car en chaque terre endormie, dans chaque regard posé,
Un jardinier dort, la Mandragore à ses côtés.
