La légende des sept mers
Au cœur des abysses où le silence danse,
Où les vagues bercent les secrets des profondeurs,
Se dresse un monde, éclat de luminescence,
Un royaume éphémère bâti sur des rumeurs.
Dans le bleu infini, sous le voile de l'eau claire,
Se cachent des histoires de marins et de pirates,
Des contes de courage, de trésors éphémères,
Et des légendes d'amour, de perte, si délicates.
Où vont les rêves des navigateurs solitaires,
Quand le brouillard se lève et que l'horizon s'évade ?
Vers quelles étranges contrées, quelles frontières,
Quels mondes nouveaux, quels destins se baladent ?
Les sept mers, vastes et indomptées,
Chantent les épopées de ceux qui osent défier
Les tempêtes, les monstres, les vérités cachées,
Pour un instant de gloire, ou pour l'éternité.
Chaque vague est un souffle, chaque courant, un chemin,
Qui mène les braves au-delà des terres connues.
C'est dans le cœur des hommes que se trouve le destin,
Un horizon qui recule, à mesure qu'on le poursuit.
Sous les étoiles, guide des marins errants,
Le monde semble un livre ouvert à l'infini.
On y lit des récits de voyages palpitants,
Des sagas de conquête, des drames non finis.
Mais parmi ces récits, une trame se dessine,
Plus profonde que l'océan, plus ancienne que le vent.
Il s'agit de l'homme, de sa quête divine,
De savoir qui il est, au milieu du firmament.
Car les sept mers, miroirs de nos âmes,
Reflets d'azur où se mêlent rêve et réalité,
Sont des chemins de traverse, des appels au drame,
Des invitations au voyage, à la diversité.
Et dans ce voyage, chaque marée, chaque tempête,
Chaque île inexplorée, chaque trésor découvert,
Est une métaphore de la vie, une conquête,
Un combat pour un peu de lumière dans cet univers.
La légende des sept mers n'est pas seulement une histoire
De navigateurs audacieux, de bateaux disparus.
C'est aussi une quête intérieure, une quête de gloire,
Un voyage au plus profond de nous, jamais conclu.
Alors, naviguons ensemble dans cette aventure,
Explorons chaque recoin de cet univers mouvant.
Cherchons dans les profondeurs, la pureté, la rupture,
Et laissons-nous transformer par le flot incessant.
Pour au final découvrir, au-delà des mythologies,
Que la plus grande des quêtes, la plus belle des histoires,
N'est pas celle qui brille par ses victoires ou ses tragédies,
Mais celle qui nous enseigne sur la vie, ses espoirs, ses déboires.
Dans le silence des fonds, ou dans le bruit des vagues,
Dans le chant des sirènes, ou dans le cri des tempêtes,
Il y a un message, une leçon qui s'agrave,
Sur l'importance du voyage, plus que la quête des conquêtes.
La légende des sept mers, au fond, nous parle de nous,
De notre exploration constante, de notre désir de comprendre,
De notre besoin d'aventure, de notre volonté de tout,
Et du fait que, malgré nos peurs, nous aspirons à nous étendre.
Que chaque nouvelle aurore sur la mer nous inspire,
Que chaque coucher de soleil nous rappelle le chemin parcouru,
Afin que, dans notre quête incessante, jamais on ne se lasse de rire,
Et que, face à l'immensité, on reste émerveillé, éperdu.
Ainsi se termine la légende, non pas sur une fin,
Mais sur l'invitation à regarder au-delà de l'horizon.
À explorer plus loin, à rêver sans fin,
Et à trouver dans chaque vague, l'écho de nos passions.
