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La Loge Mère

La Loge Mère de Rudyard Kipling est un poème puissant qui met en lumière les liens d’amitié et de fraternité entre des hommes de différentes croyances. Écrit à une époque où les préjugés étaient courants, Kipling nous rappelle l’importance de l’unité dans la diversité. À travers des personnages vivant des réalités variées, le poème célèbre la communion spirituelle et les échanges sincères qui transcendent les différences.
Il y avait Rundle, le chef de station, Beazeley, des voies et travaux, Ackman, de l’intendance, Dankin, de la prison, Et Blake, le sergent instructeur, Qui fut deux fois notre Vénérable, Et aussi le vieux Franjee Eduljee Qui tenait le magasin «Aux denrées Européennes». Dehors, on se disait: «Sergent, Monsieur, Salut, Salam». Dedans c’était: « Mon frère », et c’était très bien ainsi. Nous nous réunissions sur le niveau et nous nous quittions sur l’équerre. Moi, j’étais second diacre dans ma Loge-mère, là-bas! Il y avait encore Bola Nath, le comptable, Saül, le juif d’Aden, Din Mohamed, du bureau du cadastre, Le sieur Chucherbutty, Amir Singh le Sikh, Et Castro, des ateliers de réparation, Le Catholique romain. Nos décors n’étaient pas riches, Notre Temple était vieux et dénudé, Mais nous connaissions les anciens Landmarks Et les observions scrupuleusement. Quand je jette un regard en arrière, Cette pensée, souvent me vient à l’esprit : « Au fond il n y a pas d’incrédules Si ce n’est peut-être nous-mêmes ! Car, tous les mois, après la tenue, Nous nous réunissions pour fumer. Nous n’osions pas faire de banquets De peur d’enfreindre la règle de caste de certains frères. Et nous causions à cœur ouvert de religion et d’autres choses, Chacun de nous se rapportant Au Dieu qu’il connaissait le mieux. L’un après l’autre, les frères prenaient la parole Et aucun ne s’agitait. L’on se séparait à l’aurore, quand s’éveillaient les perroquets Et le maudit oiseau porte-fièvre ; Comme après tant de paroles Nous nous en revenions à cheval, Mahomet, Dieu et Shiva Jouaient étrangement à cache-cache dans nos têtes. Bien souvent depuis lors, Mes pas errant au service du Gouvernement, Ont porté le salut fraternel De l’orient à l’Occident, Comme cela nous est recommandé, De Kohel à Singapour Mais combien je voudrais les revoir tous Ceux de la Loge-Mère, là-bas!
Ce poème nous invite à réfléchir sur nos propres relations et à célébrer la diversité qui enrichit nos vies. Plongez dans l’œuvre de Kipling et partagez vos pensées sur l’importance de la fraternité dans notre monde contemporain.

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