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La Lueur Absente

Dans ‘La Lueur Absente’, le poète nous entraîne dans les méandres sombres d’une ruelle oubliée, où l’âme humaine lutte contre ses propres ténèbres. Ce poème poignant explore la dualité entre lumière et obscurité, révélant la douleur d’une existence marquée par des rêves inachevés et des souvenirs douloureux.

Le Souffle des Ombres

Dans une ancienne ruelle aux pavés usés, où le temps semblait suspendu, sous un ciel d’un blanc blafard, se dessinait la silhouette d’une âme, perdue dans les limbes d’un passé tourmenté. Âme en quête de lumière, son nom éthéré résonnait comme un écho dans les recoins de ce lieu oublié, où chaque pierre portait en elle le fardeau d’innombrables destins inachevés.

La ruelle, enveloppée d’un voile de brume légère, était le théâtre d’une fatalité implacable. Les murs y étaient tapissés d’ombres, et de fines fissures laissaient filtrer les lueurs fantomatiques d’un crépuscule éternel. Ce décor lugubre fut le berceau des songes et des douleurs de l’âme errante qui, marchant d’un pas hésitant, avançait en quête d’un éclat salvateur, sans jamais savoir que l’ombre intérieure se dresserait contre elle, tel un spectre implacable.

Ainsi, le poète de ce drame, perdu dans le labyrinthe des souvenirs, se remémorait jadis des instants empreints de clarté. Mais ces lueurs, désormais étouffées par l’obscurité de son être, ne faisaient que nourrir une souffrance silencieuse. Dans le fracas de ses pensées, une voix intérieure murmurait : « Ô toi, errant sous le firmament blafard, ne crains point de te confronter aux ténèbres qui assiègent ton cœur. » Pourtant, chaque mot résonnait comme une sentence fatale, annonçant l’inéluctable marche vers la désolation.

Un soir, alors que la lune semblait dissimulée derrière un voile de nuages d’indifférence, l’Âme en quête de lumière s’attarda dans un recoin de cette ruelle moribonde. Là, devant une porte antique dont l’aspect délabré rappelait l’existence d’un temps révolu, s’offrit à elle une halte incertaine. La porte, ornée de motifs jadis éclatants, portait encore la gloire d’un passé empli de passions et de mystères. Mais maintenant, elle n’était que la gardienne d’un secret douloureux, prisonnier de l’obscurité ambiante.

« Ô porte, » murmura l’âme, la voix vibrante d’un désespoir incontestable, « révèle-moi ce que recèle l’abîme de mes angoisses. » Le murmure se perdit dans l’immensité de la ruelle, et cependant, dans l’écho lugubre, elle crut entendre un chuchotement semblable à une réplique faiblarde. Ce dialogue infime, entre l’ombre de la porte et le reflet de son propre être, déclencha une cascade de réminiscences douloureuses.

Tout en approchant, l’âme se rappelait la lumière qui jadis avait inondé son existence. Elle évoquait des images de jardins en fleurs, de rivières claires et d’horizons promis par des aurores éclatantes. Néanmoins, le contraste avec la pénombre environnante semblait accentuer l’amertume de son destin. Sa quête de lumière, en dépit de toutes les illusions de rédemption, se heurtait à la réalité implacable d’une condition humaine meurtrie par des épreuves incommensurables.

Au détour d’un pavé, se profile alors la figure d’un vieil homme à l’allure mystérieuse, enveloppé dans un manteau de mélancolie et de solitude. Ses yeux, creusés par le temps, reflétaient une sagesse oubliée, et sa voix, tremblante de nostalgie, résonna dans le silence nocturne de la ruelle.

« Cher voyageur, » dit-il d’une voix empreinte de gravité, « tu cherches la lumière, mais elle demeure aux confins d’un rêve qui s’effrite. La ruelle que tu arpentes n’est que le reflet de ton âme en lutte contre l’obscurité intérieure. »

L’âme en quête de lumière sentit alors que ce vieil homme était le miroir de ses tourments ; il incarnait le poids des destinées brisées, la fatalité qui s’abattait sans relâche. Dans un instant suspendu, un dialogue silencieux s’établit entre les deux êtres, un échange de regards et de non-dits qui semblait sceller le pacte d’un destin commun.

« Ô sage, » répondit l’âme d’une intonation empreinte d’une profonde tristesse, « comment puis-je rompre ce cycle de douleur qui m’invite, chaque soir, à comparer ma existence à l’obscurité de cette ruelle ? Mon cœur, jadis empli de rêves, se trouve aujourd’hui englouti par les brumes d’un passé irréparable. »

Le vieil homme, le regard empreint d’empathie, se mit à narrer les méandres d’un récit ancien où la lumière et l’ombre s’entremêlaient. Il évoqua des légendes séculaires où les héroïques quêtes finissaient souvent sous le joug implacable de la fatalité. Ses paroles, aussi alourdies que le souffle d’un vent d’automne, dévoilaient la vulnérabilité de l’âme humaine, ce fragile éclat souvent noyé dans l’obscurité de ses propres contradictions.

Peu à peu, le récit se mua en un monologue intérieur de l’âme, qui fit surgir dans son esprit une succession d’images poignantes. Dans ses songes, elle revivait le moment où, enfant, elle regardait les étoiles avec émerveillement, ne connaissant alors que la beauté de la nuit. À présent, ces mêmes cieux, jadis source d’émerveillement, étaient devenus le miroir cruel de son propre désarroi. La vie, cette succession inéluctable d’instants suspendus entre l’espoir et le désespoir, paraissait se résumer à la lutte incessante contre une obscurité qui se nourrissait de ses doutes les plus intimes.

« La lumière, » pensa-t-elle, « n’est qu’un mirage auquel je cours, lasse de fuir mon ombre éternelle. » Les pas se faisaient de plus en plus lents, comme alourdis par le poids des regrets inexorables. Dans un dernier sursaut, elle se prit à dialoguer avec elle-même, s’adressant par des phrases métaphoriques emplissant l’air de notes douces-amères.

« Ô moi, » se susurra-t-elle dans un soliloque empreint de douleur, « n’as-tu point soupçonné que le chemin vers la lumière t’expose aux affres de ton obscurité intérieure ? »
« L’obscurité, » répondit-elle intérieurement, « n’est pas l’ennemie, mais la compagne silencieuse de chaque être errant sur la route de la rédemption. »
Et dans cet échange intérieur, se mêlait la cruelle évidence que toute quête de lumière ne pouvait exister qu’en confrontation avec l’ombre intrinsèque, celle qui hante chaque geste, chaque mot, chaque regret.

Au fil des heures sombres, la ruelle devint le théâtre de cette lutte incessante, où chaque lanterne vacillante semblait refléter l’incertitude d’un destin inéluctable. Le vent, porteur de légendes anciennes, chuchotait en passant les secrets d’une vie trop éphémère pour être comblée par un bonheur durable. Les pavés, témoins muets des serments déchirés par le temps, racontaient eux aussi l’histoire d’un être qui, trop fragile pour défier l’ordre immuable des choses, se perdait peu à peu dans les abysses de son existence.

La scène devenait alors le cadre d’un ultime discours, un ultime affrontement avec soi-même. La confrontation à l’obscurité intérieure n’était plus qu’un écho douloureux tant dans la ruelle que dans le cœur étroit de l’âme. Dans un dernier sursaut de lucidité, elle s’adressa une fois de plus aux ombres environnantes :
« Je refuse de me perdre en chemin, même si l’obscurité m’enveloppe de ses ailes funestes. Mon être aspire à la lumière, mais je ne peux fuir l’ombre qui habite mon âme. »

Ces mots, prononcés avec une sincérité désespérée, se mêlèrent aux murmures de la rue, devenant le refrain insidieux d’une fatalité inexorable. Tandis que le vieil homme observait, silencieux, le déclin de la flamme vacillante, son propre regard semblait refléter la douleur d’un destin déjà scellé.

La nuit s’avança, implacable, et bientôt, la froideur du blafard firmament se fit plus oppressante encore. Dans ce décor d’une beauté triste, l’âme en quête de lumière reconnut l’ironie cruelle du destin. Chaque pas qu’elle faisait la rapprochait un peu plus du gouffre intérieur, une chute irréversible dans l’abîme de ses propres failles. Sa quête, qui avait commencé avec la promesse d’un renouveau, se muait désormais en une marche funeste, chaque instant marquant la perte d’un fragment de son espoir.

Dans un dernier élan, l’âme se rendit face à cette réalité implacable. Elle s’arrêta, les yeux levés vers le ciel blafard, et, dans un monologue intérieur tissé de regrets et de résignation, elle déclara :
« Ô ciel, si tu ne peux offrir la clarté à mon être tourmenté, laisse-moi au moins comprendre la nature de mon destin. Puisse-je apprivoiser l’ombre qui m’habite, même si cela signifie renoncer à la lumière tant espérée. »

Le silence réponse, et dans ce mutisme pesant se dessina la fin d’un combat mené avec une ardeur désespérée. L’âme en quête de lumière, à bout de souffle, se retrouva déchirée entre le désir ardent d’une délivrance et l’acceptation amère de son sort. La ruelle, témoin impitoyable de cette lutte, absorbait chaque soupir, chaque larme silencieuse versée en hommage à un destin tragique.

Dans le tumulte de l’obscurité, le vieil homme porta un regard empreint d’une compassion résignée. Il savait que la quête de lumière ne pouvait s’affranchir de l’ombre intrinsèque qui accompagnait chaque être humain. Sa voix, désormais chargée d’un écho de tristesse, résonna lointainement, telle une sentence oubliée :
« Ainsi va la vie, dans l’ombre et la lumière, toujours en lutte avec elle-même. Même lorsque la clarté semble à portée de main, l’obscurité, fidèle compagne, s’invite pour rappeler que toute lumière naît d’un souffle de désolation. »

Et c’est dans cette ultime accalmie que l’âme se vit sombrer dans un abîme sans retour. La confrontation avec son obscurité intérieure s’acheva par un final tragique, une fin où les rêves se dissolvaient dans les brumes d’un passé irréparable. Le ciel blafard s’était refermé sur elle, privant ses premiers et derniers espoirs d’un éclat salvateur.

La ruelle, désormais silencieuse, gardait en elle la mémoire de cette tragédie où l’âme, trop fragile pour échapper à l’emprise de ses propres ténèbres, avait succombé à un destin cruel. Les pavés, témoins éternels de ce drame, se figeaient dans une mélancolie éternelle, portant le poids d’une existence marquée par l’inéluctable fatalité.

Dans le murmure du vent, dans le clapotis des gouttes de pluie effleurant les façades fatiguées, résonnaient encore les derniers mots d’un adieu silencieux, un dernier écho d’un être en quête de lumière qui, dans son ultime combat, n’avait pu triompher de l’obscurité. Ainsi s’achevait le destin de cette âme, emportée par le flot inéluctable de ses contradictions, laissant derrière elle une ruelle vide de toute espérance, figure tragique d’une condition humaine vouée à l’ombre.

La fin arriva dans une sorte de soupir prolongé, où l’horizon, jadis porteur de promesses, n’était plus qu’un voile impénétrable dissimulant l’inévitable déclin. Dans le silence de cette nuit éternelle, il ne restait qu’une trace de sa présence, un souvenir dissipé dans l’air froid, et la ruelle, complice muette de cette tragédie, demeurait le mausolée d’un rêve déchu.

L’âme, reconnaissant dans sa faiblesse la réalité de sa condition, se réfugiait dans l’abîme d’un chagrin inextinguible. Elle avait cherché la lumière, espérant vainement dissiper l’obscurité qui rongeait son être. Dans un ultime geste d’abdication, elle se laissa emporter par le courant glacé d’un destin inexorable, s’abandonnant aux ténèbres qui, comme un linceul funeste, enveloppaient peu à peu son existence.

« Ô destin, » murmura-t-elle dans un souffle étouffé, « pourquoi m’as-tu condamné à cette errance sans fin, où chaque pas n’est qu’un rappel cruel de mes faiblesses ? » Et dans ce cri intérieur, se mélangeaient la douleur d’un passé inexorable et la résignation d’un futur inéluctable. L’obscurité, en réponse silencieuse, continuait de pulser en elle, battant en cadence funeste aux rythmes d’un destin scellé.

Les heures s’égrenaient, froides et impitoyables, comme les notes d’un requiem qui annonçait l’écho final d’un cœur brisé. La lourdeur de l’existence se faisait insoutenable, et l’âme, désormais seule face à la marche implacable du temps, se fondait dans l’ombre, laissant derrière elle le vestige douloureux d’une quête infructueuse. La lumière, qui avait tant été désirée, semblait se nicher dans un royaume inaccessible, au-delà des frontières d’une vie dominée par la fatalité et la mélancolie.

Dans la solitude abyssale de ce moment dernier, le vieil homme, témoin impassible de cette tragédie, s’éloigna sans un regard en arrière, conscient que toutes les âmes errantes, qu’elles soient nées d’un espoir déchu ou d’un rêve trop audacieux, finissent par se perdre dans l’obscurité qui habite le cœur des hommes. La ruelle, jadis témoin d’une lutte acharnée, se dissipa lentement dans une morne quiétude, enveloppée par une fatalité implacable.

Au petit matin, sous un ciel toujours blafard, le silence régna sur la ruelle déserte. Les pavés, désormais humides de larmes invisibles, gardaient le souvenir indélébile d’une âme en quête de lumière. Sa passion, consumée par la confrontation avec l’obscurité intérieure, ne laissa qu’un sillage de tristesse et de regrets, comme une énigme insondable inscrite sur le corps même de la ville.

Ainsi s’achevait le poème d’une existence tragique, où la quête d’un éclat salvateur se heurta inévitablement à la noirceur du destin. L’âme, qui avait autrefois aspiré à embrasser la clarté d’un monde radieux, se retrouva irrémédiablement enlacée par l’ombre de ses propres tourments. Dans ce drame silencieux, le destin l’avait conduite vers un abîme sans retour, et le dernier soupir de sa lumière fut emporté par le vent, ne laissant derrière lui que la mélancolie d’un rêve inassouvi.

L’épopée, faite de murmures et de silences égarés, se conclut dans la froideur d’un destin tragique, rappelant à ceux qui osent rêver que, dans la lutte éternelle entre lumière et obscurité, aucune victoire n’est jamais acquise, et que l’ombre de la fatalité finira toujours par recouvrir le cœur de l’être humain.

Et c’est ainsi, dans une ultime révérence, que la ruelle garda à jamais la trace de ce destin inéluctable – le témoignage d’une âme en quête de lumière qui, face à la rude réalité de sa condition, fut irrémédiablement engloutie par l’obscurité, scellant à jamais le sort d’un être voué à une errance triste et infinie.

À travers ce voyage introspectif, le lecteur est invité à réfléchir sur sa propre quête de lumière face aux ombres intérieures. La lutte entre espoir et désespoir est universelle, et il nous rappelle que même dans les moments les plus sombres, la confrontation avec nos propres ténèbres peut être le premier pas vers la rédemption.
Quête| Lumière| Obscurité| Destin| Mélancolie| Introspection| Poème Sur La Quête De Lumière| Fin Triste| Condition Humaine| Fatalité
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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