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La Marée des Promesses Perdues

Ce poème évoque la mélancolie d’un amour perdu, symbolisé par Hélène, dont les rêves s’effritent sous le poids des vagues impitoyables du destin. À travers ses vers, nous sommes invités à réfléchir sur les promesses qui jalonnent nos vies, souvent balayées par les tempêtes du temps.

La Marée des Promesses Perdues

I.
Sur des flots d’argent où gronde une mer en furie,
Voguait, naufragée d’espoir, une âme meurtrie,
Elle, l’ombre d’un destin aux milles amertumes,
Portant en son cœur usé maints vœux et coutumes.
Le ciel d’un bleu pâle se teintait de mélancolie,
Et les vents, hurleurs, murmuraient d’anciennes prophéties ;
Hélène, la dame aux yeux d’un triste crépuscule,
Portait en son sein la promesse que nul ne recule.

II.
Née d’un amour jadis pur aux serments enivrés,
Son cœur, vaste océan, fut jadis par l’espoir prisé,
Lorsqu’un homme d’honneur et de nobles pensées
Lui offrit la lueur d’un amour à jamais lié.
Mais le destin, cruel, aux desseins impitoyables,
Avait scellé son sort en voies inéluctables,
Pourtant, dans l’ombre des abysses, un serment ténu
Subsistait, fragile, comme un écho non rendu.

III.
La nuit, drapée d’obscur en un voile irréel,
Révélait aux âmes esseulées les cieux singuliers,
Et sur le rivage délaissé, le sable ensanglanté
Recélait les traces d’un amour jadis scellé.
Dans le secret du silence, aux aurores évanouies,
Hélène se souvenait des promesses infinies :
« Je t’attendrai sur ce rocher, quand l’orage s’achève,
Et l’amour vaincra les flots que la vie sans cesse soulève. »

IV.
Mais le temps, impitoyable, dévasta l’espoir fidèle,
Et le verbe qui liait leurs destins se fit rituel
Au gré des clameurs du vent et des sanglots des vagues,
Perdus en un ultime soupir, en des vœux en naufrage.
La mer, en furie, déchaînait ses tourments redoutés,
Effaçant peu à peu les serments jadis prononcés ;
Hélène errait, âme égarée, sur les rives d’un oubli,
La promesse envolée, en un songe las d’ennui.

V.
Aux confins d’un rêve où la raison se délite,
Les souvenirs se mêlaient en une vie décrépite,
Les éclats de ses jours, naguère doux et radieux,
Faisaient place aux ombres d’un passé devenu vœu.
Les vagues, en cadence sourde, lui chantaient la douleur,
Telle une complainte d’or, un hymne aux amours en pleurs ;
Et quand l’astre du crépuscule offrait son ultime éclat,
La promesse non tenue l’accablait d’un frisson bas.

VI.
Dans l’alcôve des songes, où flottait son destin,
Hélène revoyait en silence l’instant divin
Où, par un doux serment, deux âmes s’étaient enlacées,
Ignorant les orages que le ciel aurait osé.
« Promets-moi, aimée, que jamais tu ne t’effaceras,
Même quand, las du combat, l’espérance se faufilerait là,
Dans l’abîme sombre et amer de l’oubli, ô mon cœur,
Que ton amour pour moi défiera l’ultime douleur. »
Tel fut l’écho vibrant, alors tenace et lumineux,
Dans l’instant suspendu, entre rêves et adieux.

VII.
Hélène, amie des cieux, arpentait les sentiers
Où l’ombre d’un serment restait glissant et secret,
Mais la mer, en furie, semblait vouloir l’emporter
Au gré des colères, pour l’égarer à tout jamais.
Les embruns déchiraient sa robe de satin d’argent,
Les éclairs luisants éclairaient son visage déchirant,
Tandis que l’horizon, morne et d’un bleu d’effroi,
Scellait en silence l’inéluctable émoi.

VIII.
Dans l’enceinte d’une nuit aux reflets de désolation,
La mer en furie, en un bal de tempête et de passion,
Hurlait ses redoutables chants, déchirant l’air glacé
Où se perdaient les espoirs par la fatalité embrassés.
Hélène, sur un ermitage de roches immuables,
Écoutait ces cris vains, messagers implacables,
Et, le regard embué d’un ultime rêve incertain,
Elle murmurait en silence son destin chagrin.

IX.
« Ô Promesse d’autrefois, ô vœu fuyant et déréglé,
Pourquoi, cruel sort, m’as-tu ainsi abandonnée ?
L’homme que j’aimais jadis s’est noyé dans l’oubli,
Et mon âme, en errance, pleure un amour enfoui. »
Ses mots, lourds de douleur, se perdaient dans l’orage,
Tels des pleurs d’un destin aux désirs en naufrage,
Et le fracas des vagues, en un choeur déchiré,
Accablait son cœur meurtri d’un mal insensé.

X.
En ce soir funeste, où le destin se joue en silence,
Une illusion fragile formulait sa dernière réminiscence :
Un message porté par le vent, promesse d’un sauveur,
Qui, de l’autre côté des abysses, viendrait panser ses douleurs.
Hélène, en proie aux chimères de l’espérance délirante,
Éleva sa voix, vibrante, d’un chant d’âme brûlante :
« Ô mer infinie, toi qui emportes leurs émois,
Fais-moi sentir l’étreinte d’un amour qui ne s’en va. »
Mais l’écho, en retour, n’était que l’amertume du vent,
Scellant à jamais l’avenir d’un serment déclinant.

XI.
La brume, complice des amours aux teintes fanées,
Dessina en son sillage des formes étourdies, abandonnées,
Telles des chimères d’or, aux reflets pâles et fugaces,
Qui s’effaçaient en mourant sous la caresse des glaces.
Pour Hélène, chaque vague murmurait la trahison,
Les éclats de son passé se perdaient en mille frissons,
Et le voile de la nuit, noirceur d’un linceul cruel,
Emportait avec lui son dernier espoir parallel.

XII.
Aux confins de l’existence, où la lumière se meurt,
L’ombre d’un serment brisé s’inscrivait en pleurs,
Telle une étoile fuyante dans l’immensité du destin
Où l’amour, trop souvent, se tord dans un douloureux refrain.
Elle errait sans retour, entre rêve et désolation,
La mer, toute impétueuse, berçait sa lamentation ;
Et sous les cieux en délire, l’image d’un amour d’antan
S’évanouissait, funeste, dans un souffle de vent.

XIII.
Les jours s’enchaînèrent, lents comme une éternité,
Où l’âme d’Hélène, captive d’une douce fatalité,
Vivait en démiurge, entre la réalité et l’illusion,
Chaque aurore ne lui apportant qu’une nouvelle déraison.
Sous l’arcane des abysses, ses prières s’en laissaient choir,
Emportées par les flots noirs d’un désespoir à voir,
Et le sable, complice muet de ses vœux défunts,
Gardait précieusement la trace des serments éteints.

XIV.
Un soir, par un ultime hasard, aux reflets d’un soleil mourant,
Apparaît une silhouette, messagère d’un temps renversant,
Un visage, pâle miroir des rêves jadis partagés,
Qui, dans le fracas des vagues, souhaitait apaiser
Les tourments d’un cœur en errance, brisé sous le joug du passé,
Offrant à Hélène un espoir, fragile présent réanimé.
« Ma chère, » disait-il d’une voix où tremblait la compassion,
« Comprends que même le destin scelle parfois la rédemption. »
Mais dans l’écho de ses mots se dissimulait une illusion,
Car l’ombre du serment avait déjà opéré sa subversion.

XV.
Le visage de l’étranger, voilé par des rides de repentir,
Racontait des histoires d’amour, d’un temps de plaisir,
Où la vie semblait promesse d’un avenir radieux,
Avant que la mer en furie ne changeant le jeu
Du destin ne vienne, cruel, tout bouleverser en un soir,
Emportant, dans son tumulte, l’amour et l’espoir.
Hélène, en ses yeux fatigués, crut voir un reflet d’antan,
Mais le regard qui lui souriait était ombre d’un passé errant.

XVI.
L’entretien fut court, tel un rêve suspendu au vent,
Puis l’inconnu s’évanouit, insignifiant et fuyant ;
Ne laissant qu’un silence lourd, empli d’un amertume infini,
Qui, tel un coup de tonnerre, brisa le fragile alibi
De ses illusions tenaces et de ses espérances fanées,
Et plongea l’âme d’Hélène en d’un abîme sans clarté.
La mer, jadis complice de ses larmes et de ses soupirs,
Accueillit en son sein la tristesse de ce soupir.

XVII.
Sur le rivage, abandonnée face aux remords du destin,
Elle fut enfin seule, livrée à son chagrin,
Tandis que l’océan, indompté et furieux en sa danse,
Buvait les vestiges d’un serment en errance.
Chaque écume, chaque vague, semblait murmurer
Les mots d’un amour passé, qu’on n’avait su conserver,
Et dans le fracas assourdissant de la mer en furie,
Hélène vit se noyer l’espoir d’une vie jamais unie.

XVIII.
Alors vint l’instant fatidique, l’heure des adieux amers,
Où la promesse non tenue se mua en sanglots sincères ;
Les cieux, de noir manteau, pleuraient des larmes de pluie,
Tandis que la mer rugissait son inéluctable répit.
Dans une ultime révérence, elle s’adressa à l’onde :
« Ô ma promesse envolée, combien ton écho m’inonde,
Combien l’ombre d’un serment brisé pèse en mon âme,
Et combien, désormais, je serai captive de cette flamme… »
Mais le vent, indifférent, emporta ses mots en silence,
Les réduisant à fragments d’une émouvante sentence.

XIX.
Et là, sur le seuil du destin, la mer se fit tombeau,
Emportant dans ses flots amers l’écho d’un amour trop beau,
Là, dans l’effroi d’un instant où le temps cessait d’exister,
Hélène, seule, vit s’écrouler en vain tous ses souhaits,
Comme le sable glissant entre les doigts d’un rêve éteint,
Elle s’achemina, inéluctable, vers le dernier chemin,
Où la vague d’un adieu irréversible emporta son cri,
Scellant à jamais le sort de l’âme en sursis.

XX.
Le rideau se tomba sur ce destin, funeste et cruel,
Où l’espoir s’effaça, vaincu par un sort si fraternel,
Et dans la brume onirique d’un monde désormais défait,
L’héroïne pleurait en silence sur un serment jamais refait.
Les flots, témoins éternels d’une promesse oubliée,
Conservaient dans leur tumulte l’ombre d’un cœur blessé,
Telle une complainte d’outre-tombe, un triste requiem,
Que murmurait la mer en furie en un dernier « adieu, poème. »

XXI.
En ces instants d’ombre où le destin se consume,
Hélène, prisonnière de sa peine, sombre et s’allume
L’esprit en une lumière douce, pourtant cruelle et fugace,
Avant de disparaître, livrée aux abysses, face
À l’inexorable force d’un sort implacable et amer.
Sa vie, jadis pleine d’amour, se mua en un lourd vers,
Et la mer, en furie éternelle, garda son cri muet
Comme l’ultime témoignage d’un serment imparfait.

XXII.
Ainsi s’achève le récit d’un amour, d’une promesse vaincue,
Dans le tumulte d’une mer qui jamais ne s’est rendue,
Et le destin, implacable, signa d’un sceau indélébile
L’histoire d’Hélène, l’âme en peine, de ses heures impassibles.
Son nom, gravé en silence sur le grès de l’horizon,
Rappellera à l’écho des marées cette douloureuse leçon :
Que l’amour, même le plus pur, soumis aux orages du temps,
Se perd en des vœux non tenus, dans un dernier soupir d’antan.

XXIII.
Que le souvenir de cette femme au destin si brisé
Soit l’étincelle d’un émoi que nul ne peut enterrer,
Et que, dans le tumulte des vagues en furie, se dévoile
La mélancolie éternelle d’un amour qui se fait voile,
Sur l’océan de nos vies, où l’espoir et le désespoir
Se mêlent en un ballet d’ombre, où tout meurt en un soir.
Ainsi l’âme d’Hélène, bercée par un destin en déroute,
Trouva dans la douleur ultime l’ultime route,
Et disparut en silence, emportée par l’océan,
Laissant en nos cœurs à jamais l’empreinte d’un adieu poignant.

XXIV.
Et sous le regard des cieux, dans le tumulte infini,
Reste l’écho d’un serment, d’une promesse sans répit,
Le reflet d’un amour brûlant, qui finit en funeste oraison,
Comme la mer en furie clôt un songe en désolation.
Hélène, l’âme égarée, désormais n’est que souvenir,
Une muse de tristesse, qu’en nos songes l’on peut lire,
Telle une larme éternelle sur les joues du firmament,
Rappelant que toute vie finit en un adieu imminent.

XXV.
Ô lecteur, recueille en ton cœur ce chant tragique et sublime,
Car la vie est une mer en furie, aux vagues que l’on estime
Par l’amour, par la douleur, et par l’espoir déchu,
Et dans le tumulte des cieux, nos serments demeurent perdus.
La légende d’Hélène, bijou d’un destin scellé par le temps,
Teinte d’une mélancolie où se meurt l’éclat incandescent,
De nos amours non tenus, de nos rêves dérobés aux vents,
Pour que jamais, dans l’infini, l’espoir ne revienne vraiment.

Que cette triste épopée, aux accents de désolation,
Guide ton âme en errance sur le chemin de la raison,
Et te rappelle, en un murmure, l’implacable vérité
Que la promesse d’un amour, jadis offert en sincérité,
Se dissout comme l’écume sous l’onde impétueuse et fière
D’une mer en furie, emportant en son sillage la prière
D’un cœur meurtri, d’un destin brisé, dans un ultime soupir,
Faisant de chaque instant éphémère un adieu à retenir.

Ainsi s’achève le chant d’une femme, d’un serment envolé,
Dans l’immensité onirique, où nos âmes semblent s’égarer,
Où la mélancolie, en secret, enlace nos vies incertaines,
Et nous convie, en un ultime refrain, à ce douloureux chemin.
Le poème, en ses vers d’alexandrins, scelle ce triste aveu,
Que l’amour, suspendu aux vagues, se meurt en un adieu
Et que les promesses non tenues, par le temps effacées,
Sont l’écho éternel de nos cœurs en peine, à jamais égarés.

Ainsi s’exhale, dans le vent, une tristesse infinie,
L’hymne d’Hélène, aux vers poignants, par le destin défini,
Et dans le fracas des flots, l’âme d’un amour malheureux
Se libère en un chant funèbre et subtil, silencieux.

Fin.

En fin de compte, ‘La Marée des Promesses Perdues’ nous rappelle que les amours non réciproques et les rêves brisés font partie intégrante de notre existence. Reflet des luttes humaines, ce poème incite à chérir chaque moment précieux et à reconnaître que même dans la perte, il y a une beauté poignante, un appel à ne pas perdre espoir face à l’inéluctable.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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