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La Mauvaise Reputation
La Mauvaise Réputation de Georges Brassens est une œuvre essentielle de la poésie française qui aborde le thème de l’individualité et de l’acceptation de soi. Écrite au milieu du 20ᵉ siècle, cette chanson-poème critique le conformisme social et les attentes des autres. À travers des vers pleins d’esprit, Brassens interroge les jugements que les gens portent sur ceux qui choisissent de suivre leur propre chemin.
Au village, sans prétention J’ai mauvaise réputation. Qu’ je m’ démène, ou qu’ je reste coi Je pass’ pour un je ne sais quoi, Je ne fais pourtant de tort à personne En suivant mon ch’min de petit bonhomme, Mais les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Non les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Tout le monde médit de moi. Sauf les muets, ça va de soi. Le jour du Quatorze Juillet, Je reste dans mon lit douillet. La musique qui marche au pas, Cela ne me regarde pas. Je ne fais pourtant de tort à personne, En n’écoutant pas le clairon qui sonne. Mais les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Non les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Tout P monde me montre du doigt. Sauf les manchots, ça va de soi. Quand j’ croise un voleur malchanceux Poursuivi par un cul-terreux, J’lanc’ la patt’ et pourquoi le taire, Le cul-terreux s’ retrouv’ par terre. Je ne fais pourtant de tort à personne, En laissant courir les voleurs de pommes. Mais les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Non les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Tout le monde se rue sur moi, Sauf les culs-d’-jatte, ça va de soi. Pas besoin d’être Jérémie Pour d’viner P sort qui m’est promis, S’ils trouv’nt une corde à leur goût, Ils me la passeront au cou. Je ne fais pourtant de tort à personne, En suivant les ch’mins qui n’ mèn’nt pas à Rome. Mais les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Non les brav’s gens n’aiment pas que L’on suive une autre route qu’eux. Tout P mond’ viendra me voir pendu, Sauf les aveugl’s, bien entendu.
Ce poème invite à réfléchir sur la valeur de l’authenticité dans un monde où le conformisme est souvent encouragé. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Brassens et à partager vos impressions sur ce poème à travers les commentaires.