La mélodie de la fraternité
Dans l'abîme de l'univers étendu, par-delà le zéphyr,
S'élève un chant, doux et tendre, une mélodie qui aspire,
À l'union des âmes, dans la danse des étoiles mystérieuse,
C'est là que notre histoire commence, sublime et sérieuse.
Au cœur de la nuit, sous le velours d'un ciel étoilé,
Respirent les espoirs de l'humanité, en silence éveillés.
Chaque étoile, une note dans cet hymne sans fin,
Avec pour chef d'orchestre, le destin malin.
Vers l'horizon des possibles, nos rêves volent,
Mariant le souffle du vent à leurs ailes, ils frôlent
Les cimes des pensées, où germent les espoirs,
Dans un monde assoiffé de voir et de savoir.
Blotties dans l'échine du temps, les âmes s'embrassent,
Tissant entre elles un voile de liens, douces et tenaces.
Comme feuilles poussées par l'automne vers des terres inconnues,
Elles se trouvent, se perdent, dans cette quête jamais détenue.
À l'aube de chaque pensée, dans la rosée des sentiments,
Éclot un désir profond, pur, libre de tous jugements.
La fraternité, tel un phare dans la tempête de nos existences,
Guide nos cœurs égarés vers les rivages de l'espérance.
Dans le jardin de l'âme, où fleurissent les mirages,
Emmêlés, les rires et les pleurs tissent leur propre image.
La joie, éphémère papillon aux ailes de soie,
Se pose délicatement, illuminant chaque pas de joie.
Sous les voûtes célestes, où les secrets restent muets,
Les hommes, tels des comètes, tracent leurs destins, discrets.
Mais dans cette course folle, ce ballet cosmique endiablé,
La fraternité reste notre ancre, dans l'océan agité.
Chaque geste, chaque parole, gravée dans l'éther,
Comme une étoile filante, témoigne de notre être, hier.
L'histoire de l'humanité, une constellation de trajets,
Où chaque lumière, petite ou grande, a sa propre beauté.
Et dans cette symphonie, où les notes s'entrelacent,
Se révèle la force de l'unité, lorsque les cœurs s'enlacent.
C'est dans ce choeur immense, que nos voix s'élèvent,
Pour chanter ensemble la mélodie de la fraternité, sans trêve.
Ainsi, sous le firmament, dans ce ballet silencieux,
Nos âmes, en quête de sens, volent vers les cieux.
Elles cherchent, inlassablement, la clé du mystère,
De cette union éternelle, qui lie la terre à la lumière.
N'oublions jamais que dans le reflet de chaque regard,
Se cache une étincelle, fragile, un précieux hasard.
C'est en reconnaissant cette lumière, en chaque frère, chaque sœur,
Que nous tissons les fils d'or de l'humanité, avec ardeur.
Car la véritable beauté, dans ce chaos orchestral,
Réside dans notre capacité à aimer, simple, banal.
La mélodie de la fraternité, c'est ce chant qui nous unit,
Au-delà de nos différences, dans l'infini.
Et quand viendra le jour où les voiles tomberont,
Où les masques de l'oubli, enfin, s'effaceront.
Nous découvrirons que la plus grande des vérités,
C'est celle de l'amour, dans sa pure simplicité.
Ainsi s'achève notre conte, sous le firmament étoilé,
Où la mélodie de la fraternité, éternellement, résonnera dans la voilée.
Que ce poème vive en vous, comme un rappel immuable,
De la beauté de notre union, puissante et inébranlable.
Dans cette course folle qui est la nôtre, où chaque jour est une lutte,
Souvenons-nous de la douceur de l'amour, de son éclat, sans rebut.
Pour dans le silence de la nuit, guidés par la lueur des astres,
Composer ensemble, la mélodie de la fraternité, notre œuvre la plus vaste.