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La Nature

Le poème ‘La Nature’ de Ponce-Denis Ecouchard-Lebrun, écrit au 19ème siècle, s’inscrit dans la tradition romantique qui célèbre les merveilles du monde naturel. Ce poème, riche en métaphores et en images évocatrices, illustre la relation symbiotique entre l’humanité et la nature, tout en explorant des thèmes tels que le changement, la continuité et l’émerveillement. À travers ses vers, l’auteur invite le lecteur à une réflexion profonde sur la beauté et l’harmonie qui règnent dans le monde naturel.
Heureux qui des effets sait remonter aux causes, Saisir d’un vol hardi les principes des choses, Et d’un tegard sublime entrevoir les accords Des éléments rivaux, et de l’âme et des corps ! Il sait qu’un élément, terrible en sa puissance. Jamais de son rival n’ose altéter l’essence ; Que deux-même en secret immottels aliments, Ils se séparent rous par d’heureux changements. Il voit que la matière, à jamais divisible, Même échappant aux yeux en poussière invisible. Aux portes du néant est plus loin d’arriver, Que la terre au soleil n’est près de s’élever. Rien ne périt, tout change, et mourir c’est renaître. Tous les corps sont liés dans la chaîne de l’être. La nature partout se précède et se suit. Voyez comme sa main des ombres de la nuit Teint lentemenr le jour qui pas à pas recule, Et semble les unir par un doux crépuscule. Dans un ordre constant ses pas développés Ne s’emportent jamais à des bonds escarpés. De l’homme aux animaux rapprochant la distance, Voyez l’homme des bois lier leur existence. Du corail incertain, né plante et minéral, Revenez au polype, insecte végétal ‘. Sur l’insecte étonnant l’être se ramifie. Et présente partout les germes de la vie ; De son corps divisé soudain réparateur, Il renaît plus nombreux sous un fer destructeur. Telle à nos yeux la glace, en mille éclats brisée, Rend mille fois l’image entière et divisée. Où ne s’élance point le vol de ces regards, Que n’a point obscurcis l’ombre de nos remparts ? Ils savent à la fois, et profonds et sublimes. Monter à ces hauteurs, descendre à ces abîmes ; Dans son cours lumineux suivre la vérité. Et se plonger au sein de la divinité. La nature à ces yeux n’est plus qu’un seul empire : L or naît, l’animal germe, et la plante respire. La plus vaste baleine est pour l’immensité, Dans une goutte amère, un atome jeté ; Et du vaste océan la goutte qui s’écoule. Autre océan, nourrit d’autres monstres en foule. Entte deux infinis l’homme en naissant placé, Se voit de tous les deux également pressé. À l’aide d’un cristal autrefois sable aride. Sur des peuples nouveaux s’il jette un œil avide, Pout confondre ses yeux qu’effraya l’éléphant, Le ciron l’attendait aux confins du néant. Du néant à l’atome il voit l’espace immense ; Où l’univers n’est plus, l’univers recommence. Aux profanes regards quels prodiges voilés Sont aux yeux du génie en foule révélés ! Lui seul de la nature a surpris les oracles, De ses règnes fameux assemble les miracles, Et suivant Tournefort au sein d’Antiparos, La saisit enfantant le marbre et les métaux. Si du liquide empire il tente les merveilles, Des secrets de Thétis il enrichit ses veilles, Voit l’empreinte des mers aux angles des vallons, Et les pas de Neptune imprimés sur les monts ; Suit d’un œil assidu leurs conquêtes paisibles, Pénètre des reflux les ressorts invisibles, Quand des mois et des ans les asttes combinés Déterminent les flots par leur globe entraînés ; Soit qu’il médite encore les merveilles physiques Du métal aimanté, des totrents électriques. Dont l’active vertu, fille du pur éther, Roule, invisible aux yeux, dans les veines du fer; Soit qu’il porte ses pas sous l’antique Palmyre, À travers ces débris que l’Orient admire; Soit qu’il ose chanter la fureur des volcans, Ces combats de la flamme, et de l’onde et des vents. Interroger leur foudre égaré sous la terre, Ou demander aux cieux les causes du tonnerre ; Soit qu’il ose asservir aux traces d’un compas De ces globes errants les invisibles pas, Ou franchir d’un regard neuf fois trois mille années, Pour voir de tant de cieux les courses enchaînées Sur leur trace première en foule revenir, Et d’un nouveau essor embrasser l’avenir. Que du faîte élevé des temples de Minerve, Il foule ces grandeurs que l’ignorance énerve ! Plein d’un calme sublime, il voit avec mépris Ce néant agité dont les cœurs sont épris. Que dis-je ? il ne voit plus leurs dédales d’intrigues, Leurs tissus venimeux de complots et de brigues, Et ces cours où l’exil est le prix des vertus, Et le stupide amas des trésors de Plutus. Jamais un homme assis au front des Pyrénées, Qui dominent les vents et les mers effrénées, Et d’où chaque regard qu’il lance dans les airs Y pénètre aussi loin que le vol des éclairs, Ira-t-il follement ensevelir sa vue Dans les joncs limoneux d’une source inconnue, Quand du globe à ses pieds les spectacles épars, Et les mers et les deux appellent ses regards ? Heureux qui dans vos bras, filles de Mnémosyne, Joint la fière Minerve à la tendre Euphrosyne, Et qui, même en ses vers, émule de Newton, Tente un vol ignoré du Tasse et de Milton ! La prose suit la gloire à pas lents et fidèles, Pour l’immortalité les vers seuls ont des ailes. Ces vers, au sein des cours avec peine enfantés, Naissent en foule aux bords des ruisseaux argentés. Le silence en rêvant médite l’harmonie, Et l’ombre solitaire enflamme le génie. Sublime accent de l’âme, ô vers mélodieux, Toi seul fus appelé le langage des dieux ; Ta fière liberté fuit tous ces mots esclaves. Et de nos vains respects les serviles entraves ; Et toi seul, riche encor de tes antiques droits. Sais traiter en égal la majesté des rois. Mais qui saurait tracer l’invisible passage Du profane discours à ce divin langage? Quels ressorts inconnus, quels magiques attraits En épurent les sons, en colorent les traits ? Et de quel feu divin cette prose animée S’échappe, en vers nombreux tout à coup transformée ? II est, il est alors de ces heureux moments Où l’âme entière éclate en doux ravissements, Voit, suit, respire, adore, embrasse la nature; Un dieu secret l’agite, et l’enflamme et l’épure; Le mortel disparaît sous la divinité ; C’est le génie, amant de l’immortalité, Qui des secrets divins fier et sublime organe, Rompt le timide joug du langage profane. Déjà sont accourus ces tours harmonieux, Ces rimes, de nos vers échos ingénieux, Ces repos variés, ces cadences nombreuses, Où l’âme se déploie en des bornes heureuses ; Et ce feu du génie épars dans l’univers, Brûle en se resserrant aux limites des vers. Voyez-le réunir ses flammes dispersées Dans ce foyer ardent, centre de ses pensées, Et de là, s’échappant en lumineux éclairs, Enflammer les objets à ses rayons offerts. Tel l’acier arrondi, dans sa voûte brûlante, Rassemble des rayons la gerbe étincelante, Soudain l’œil étonné voit ces feux réunis Fondre l’or qui pétille, ou briser les rubis. Le génie esr un dieu tout de gloire et de flamme ; L’harmonie est sa voix, la nature est son âme. Son vol n’est limité ni des deux ni des mers ; Ses ailes, ses regards embrassenr l’univers.
Ce poème nous pousse à redécouvrir notre lien avec la nature et à apprécier sa beauté intrinsèque. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Ponce-Denis Ecouchard-Lebrun pour plonger plus profondément dans l’univers poétique de cet auteur.

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