back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

La ou Creuse le Vent

Yves Bonnefoy, figure emblématique de la poésie française du 20ᵉ siècle, nous offre avec ‘Là où creuse le vent’ une méditation profonde sur les thèmes de l’existence, de la beauté et du divin. Ce poème, riche en images et en émotions, invite le lecteur à s’interroger sur la nature de Dieu et le sens de la vie dans un monde souvent marqué par l’absence. Sa richesse stylistique et son questionnement philosophique en font une œuvre incontournable pour quiconque s’intéresse à la poésie contemporaine.
I On dit qu’un dieu chercha Sur les eaux closes Comme un rapace veut Sa proie lointaine Et d’un cri répété, Rauque, désert, Créa le temps qui brille où la vague se creuse. La nuit couvre le jour Puis se retire, Son écume déferle Sur les pierres d’ici. Qu’est-ce que Dieu, s’il n’a Que le temps pour œuvre, A-t-il voulu mourir Faute de pouvoir naÃŪtre? En vain fut son combat Contre l’absence. Il jeta le filet, Elle tint le glaive. II Mais demeure l’éclair Au-dessus du monde Comme à un gué, cherchant De pierre en pierre. Est-ce que la beauté N’a été qu’un rêve, Le visage aux yeux clos De la lumière? Non, puisqu’elle a reflet En nous, et c’est la flamme Qui dans l’eau du bois mort Se baigne nue. C’est le corps exalté Par un miroir Comme un feu prend, soudain, Dans un cercle de pierres. Et a sens le mot joie Malgré la mort Là où creuse le vent Ces braises claires. III Suffisance des jours Qui vont vers l’aube Par éblouissements Dans le ciel nocturne. Le glaive, le filet Ne sont plus qu’une Main, qui étreint en paix La nuque brève. L’âme est, illuminée, Comme un nageur Qui se jette, d’un coup, Sous la lumière Et ses yeux sont fermés, Son corps est nu, Sa bouche veut le sel, Non le langage.
Ce poème nous pousse à réfléchir sur notre propre existence et les mystères qui l’entourent. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Yves Bonnefoy pour découvrir la profondeur de sa pensée et l’intensité de ses émotions.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici