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La Petite qui Tousse
Dans ‘La Petite qui Tousse’, Jean Richepin nous plonge dans l’univers tragique d’une enfant frappée par la maladie. Écrit à une époque où les épidémies faisaient rage, ce poème résonne avec une émotion profonde, révélant la vulnérabilité de l’enfance face à la mort. À travers des images puissantes, Richepin réussit à capturer la douleur et la beauté de la vie, rendant ce poème intemporel et bouleversant.
Les aiguilles des vents froids Prennent les nez et les doigts Pour pelote. Quel est sur le trottoir blanc Cet être noir et tremblant Qui sanglote ? La pauvre enfant ! Regardez. La toux, par coups saccadés, La secoue, Et la bise qui la mord Met les roses de la mort Sur sa joue. Les violettes sont moins Violettes que les coins De sa lèvre, Que le dessous de ses yeux Meurtri par les baisers bleus De la fièvre. Tousse ! tousse ! Encor ! Tantôt On croit ouïr le marteau D’ une forge ; Tantôt le râle plus clair Comme un clairon sonne un air Dans sa gorge. Tousse ! tousse ! tousse ! Encor ! Oh ! le rauque et dur accord Qui ricane ! Ce clairon large et profond Sonne pour ceux qui s’en vont La diane. Tousse ! C’est le cri perçant Du noyé lourd qui descend Sous l’écume, Tousse ! C’est lointain, lointain, Ainsi qu’un glas qui s’éteint
Ce poème est un appel à la réflexion sur la fragilité de l’existence. En visitant ‘La Petite qui Tousse’, n’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Jean Richepin pour découvrir d’autres facettes de son écriture poignante.