La plénitude des instants
Dans l'aube naissante où les rêves se fondent,
Se lève un souffle, doux et profond, qui gronde.
Il porte en lui le germe d’un jour nouveau,
Un monde où chaque mot peint une eau si claire,
Où l’instant est un joyau, riche et serein.
Au cœur de cette terre féconde et fière,
Marchent des âmes, éprises de lumière.
Chaque pas, une mélodie, une danse,
Un voyage à travers le temps et l’espace,
Où chaque souffle devient une éloquence.
Les forêts, antiques gardiens, se penchent,
Écoutent les secrets des vents, et se blanchent
Sous le poids des histoires non-écrites,
Des rêves emprisonnés dans la mousse,
Des espoirs qui, dans la nuit, s’agitent.
Les fleuves, argentés sous le soleil ardent,
Chantent en courant des mélodies d’argent.
Ils voyagent, indomptés, à travers les plaines,
Reliant les cœurs, les pensées, en une chaîne
Où l’union forge la force des âmes sereines.
Mais qu’est-ce donc que la plénitude des instants ?
Une quête, une soif inextinguible d’absolu ?
Non, c’est dans la douceur d’un regard entendu,
Dans la tendresse d’une main qui se tend,
Que réside ce trésor, éphémère et tendu.
Dans la cacophonie des villes, l’humain se perd,
Cherchant la paix dans le tumulte et l'éphémère.
Pourtant, c’est dans le murmure d’un soir tranquille,
Dans le partage d’un silence, d’un sourire,
Que se trouve la clé d’une existence fertile.
Les montagnes, dans leur majesté, contemplent
Les vallées où la vie, sans fin, s’entrelace.
Leur silence enseigne la patience, la grâce,
La beauté de se tenir humble, d’accepter l’appel
De la nature, invitant à une étreinte sans faille.
Le ciel, vaste toile aux mille couleurs,
Se pare d’aurores et de crépuscules, conteurs
De sagesses anciennes, de passions éternelles,
Nous rappelant que chaque fin porte en elle
Le début d’une autre histoire, plus belle.
La plénitude des instants n’est pas qu’un mirage,
Mais un état de cœur, une harmonie, un voyage
Où chaque instant vécu intensément
Devient un fragment d’éternité, doucement
Tissé dans le grand tapis du temps.
Ainsi, lorsque les étoiles illumineront le manteau nocturne,
Souvenons-nous de la force douce des matins clairs,
De la caresse d’un vent qui effleure la terre
Et de la valeur inestimable de l’instant, si sûr.
Car c’est dans l'éphémère que réside le plus pur.
À toi, voyageur des mots, artisan de rêves,
Garde en ton cœur la plénitude de ces instants brèves.
La vie, dans sa beauté complexe, n’est qu’un fil,
Un chemin pavé d’instants, de joies subtiles,
Où chaque pas est un mot d’amour, fragile.
Que ce poème soit un phare, une lumière,
Guidant vers la quête du vrai, du sincère.
Dans la marée changeante de nos vies,
Les instants de plénitude sont nos alliés,
Des pépites d'or dans le fleuve de l’oubli.
En conclusion, que ces mots soient un écho,
Résonnant dans l’abîme des temps, si beaux,
Rappelant la richesse d’être pleinement,
Dans l’instant présent, vivants et aimants,
Pour que chaque jour soit un enchantement.
La plénitude des instants, tel est notre chant,
Un hymne à la vie, à l’amour, frémissant.
Dans cette quête, puissions-nous être vaillants,
Et trouver dans le cœur des jours, éclatants,
La véritable essence de nos rires, dansants.