La poésie des aubes et des crépuscules
Dans le silence où se mêlent les premières lueurs,
Une plume glisse, effleure le papier en douceur.
Les mots s'éveillent, dansent sous l'aurore naissante,
Chaque syllabe une étoile, dans le ciel encore dormant.
Au cœur de cette tranquillité, l'inspiration prend vie,
Comme l'aube embrasse le jour, en une étreinte infinie.
Les vers coulent, rivières de pensées jamais taries,
Porteurs d’espoirs, de rêves, dans une époque meurtrie.
Aux confins du réel et de l'imaginaire, se dessine l'essence,
De mots enchevêtrés, peignant la toile de l'existence.
Un voyage au-delà des simples regards, une quête,
Vers les profondeurs de l'âme, où tout poème prend sa fête.
Les heures s'égrènent, le soleil atteint son zénith,
Mais dans les cœurs des poètes, la quête jamais ne finit.
A travers champs et villes, visions devenant strophes,
Chaque moment du jour, une ode, une philosophie.
Quand le ciel se pare d'or et de pourpre au crépuscule,
Les mots, tels des amants, s'unissent et se bousculent.
Le soir venu, sous le voile d'une lune éclairée,
Des versets naissent, échos d'un monde éthéré.
L'horizon se teinte de mystères, nuances infinies,
Où chaque mot est un pont entre les âmes, une mélodie.
Dans cet entre-deux, où le jour cède à la nuit,
La poésie devient le reflet de la vie, dans toute sa splendeur embellie.
Sous l'éclat des étoiles, le poète, solitaire,
Tisse le fil de ses pensées, en un univers contraire.
Au gré des saisons, des peines et des euphories,
Sa plume ne cesse de courir, muse de ses insomnies.
Et alors que les ténèbres enveloppent le monde de silence,
Dans l'encrier demeure une lumière, une résilience.
Pour chaque aube à venir, chaque crépuscule passé,
La poésie demeure, indéfectible, un phare dans l'obscurité.
Ainsi se tissent les liens, entre le jour et la nuit,
Où chaque vers est un souffle, une étincelle d'esprit.
Dans la poésie des aubes et des crépuscules,
Se révèle l'universel, dans ses nuances les plus subtiles.
Aux aurores du monde, dans les fins crépuscules,
La poésie chante, éternelle et majuscule.
Elle traverse les âges, bravant les tempêtes,
Pour fleurir dans les cœurs, en une douce conquête.
Dans cet échange incessant entre clarté et ombre,
Les mots sont des phares, dans nos nuits, nombre.
Ils illuminent le chemin, guidant pas à pas,
Vers un demain où chaque mot est un combat.
C'est dans cette danse entre l'ombre et la lumière,
Que la poésie nous livre ses secrets, éphémères.
Elle nous parle de vie, de mort, d'amour, de guerre,
Dans un murmure, un souffle, une voix singulière.
En conclusion, les mots, ces fidèles compagnons,
Nous invitent à voir le monde sous un autre horizon.
Dans la poésie des aubes et des crépuscules, s'enracine,
Une vérité plus profonde, un amour qui domine.
Là où se rencontrent le jour et la nuit,
Dans un éclat de rire ou un soupir d'ennui,
La poésie, telle une boussole, oriente nos vies,
A la recherche d'un sens, d'une lumière dans l'infini.
Que ce poème soit un voyage, une évasion,
Dans le cœur des hommes, une douce incursion.
A travers les aubes et crépuscules, une exploration,
De la beauté du monde, dans toute sa variation.
Ainsi, dans le sillage de ces lignes tracées,
Puissions-nous trouver la clarté, les ténèbres apprivoisées.
Car dans chaque aube, chaque crépuscule qui s'efface,
Réside un poème, un hymne à la vie, un espace.