La poésie des ciels d'orage
Sous l'éther où s'embrasent les nuages,
Dans l'éclat sombre de ces pages,
Commence le voyage de nos âmes vagabondes,
À travers les contrées profondes.
D'un orage, l'avènement nous captive,
Ses préludes, une douce plainte plaintive.
Dans chaque goutte, une histoire, un souffle de vie,
Un voile déchiré sur la mélancolie.
Les éclairs, tels des vers, sillonnent le ciel,
Illuminant les ténèbres, éternels.
Ils tracent dans la nuit leurs arabesques,
Dans un ballet muet, des fresques fantasques.
Entendez-vous le tambourinage incessant?
C'est le cœur du monde, vibrant, palpitant.
Chaque goutte résonne comme une note,
D'une symphonie sauvage, elle émane, dévote.
Le vent se lève, il porte en lui des rêves,
Soufflant les histoires que la brume enlève.
Il murmure à l'oreille des amants,
Les secrets oubliés des océans.
Dans l'oeil de l'orage, le silence, une énigme,
Révèle à ceux qui écoutent, un abîme.
C'est là, dans ce calme trompeur,
Que se dévoilent nos peurs, nos douleurs.
Mais, voyez comme après l'effroi,
La nature s'éveille, se déploie.
Les fleurs trempées d'espérance,
Peignent en nuances, la renaissance.
Le ciel s'éclaircit, dans un soupir,
Laissant derrière lui le pire.
Dans cet après, une lumière nouvelle,
Une promesse douce, éternelle.
C'est dans ces instants, ces ruptures,
Que nos cœurs trouvent leurs murmures.
À l'instar de la terre, nourrie par la pluie,
Nous renaissons, de nos luttes, embellis.
La poésie des ciels d'orage, ce n'est pas seulement la tempête,
Mais aussi la clarté qui, après, naît.
Un cycle, une danse entre ombre et lumière,
Révélant la beauté cachée de la terre.
Chaque épreuve, chaque éclair, chaque onde,
Nous rapproche un peu plus de l'horizon, féconde.
Dans le tumulte, dans le chaos, une harmonie,
Un langage universel, qui à l'âme, sourit.
Alors, quand viendra le prochain orage,
Ne voyez pas seulement l'ombrage.
Mais écoutez, ressentez, vivez,
Dans la poésie de l'air agité.
Car c'est là, dans les tourments, les épreuves,
Que se tisse, en fil d'or, la trame de nos rêves.
Dans l'assourdissant silence du ciel qui gronde,
Résonne l'écho de notre monde.
Et quand le calme enfin revient,
Dans l'émerveillement, tendez la main.
Car dans chaque fin, il y a un début,
Dans chaque orage, une vertu.
La poésie des ciels d'orage, un hymne à la vie,
Un rappel que même dans la nuit,
Il y a des lueurs, des espoirs,
Des instants de grâce, dans le noir.
Dans le cycle incessant, la rotation infinie,
De la nature, en elle, tout est dit.
De la tempête naît la sérénité,
Des ténèbres, l'éclat de la clarté.
La poésie des ciels d'orage, plus qu'une mélodie,
C'est un cri, c'est la vie.
Dans son écho, nous sommes unis,
Dans le souffle de l'orage, nous sommes épanouis.
