Dans les brumes du temps, où les légendes naissent,
Un voyage s’esquisse, aux contours de promesse,
Marco Polo, guidé par un dessein plus grand,
Part à la quête de l’Aigle dans un lointain écrin de l’orient.
Sur les sentiers de soie, là où les mystères dansent,
Les montagnes murmurent l’histoire d’une persévérance.
À chaque pas, une étoile, dans le ciel, se met en place,
Éclairant la voie du chercheur, en quête de l’espace.
Il navigue au sein des déserts, sous un soleil de plomb,
Où les mirages tissent des rêves, les ombres parlent à l’horizon.
Chaque grain de sable, un fragment de l’éternité,
Un voyageur dans le temps, à la recherche de la cité.
Les forêts, denses et profondes, dévoilent leurs secrets,
Un monde d’émeraude, où vie et mort se rencontrent, discrets.
Ici, un tigre rôde, là, un oiseau s’élance,
Dans cet équilibre fragile, Marco trouve sa danse.
Au-delà des rivières tumultueuses et des montagnes austères,
L’Aigle d’or se révèle, gardien des arbres millénaires.
Dans son vol majestueux, il détient la clé,
D’une sagesse perdue, d’une vérité à dévoiler.
La rencontre tant attendue, sous l’ombre d’un vieux pin,
Où le ciel et la terre s’épousent, dans un souffle divin.
L’Aigle d’or déploie ses ailes, un frisson parcourt le monde,
Dans son regard, l’univers, par un fil invisible, se fonde.
La quête se mue en voyage intérieur,
Où les cartes du cœur sont plus vastes que l’ailleurs.
Marco Polo, navigateur des profondeurs de l’âme,
Découvre que chaque fin est le début d’une autre trame.
À travers monts et vallées, forêts et déserts,
Il comprend que le voyage le plus grand est celui de nos hivers.
L’Aigle d’or, ni tout à fait mythe, ni tout à fait réel,
Symbolise cette quête de sens, éternelle et universelle.
Dans le miroir de l’aigle, Marco voit sa propre lumière,
Un voyageur éternel, à la poursuite d’une frontière.
La véritable quête, celle qui ne finit jamais,
Est celle du cœur, explorant les contrées de la paix.
Le retour à Venise, non point une fin,
Mais le commencement d’un récit sans fin.
Chaque récit, chaque découverte, chaque erreur,
Un pas de plus vers l’intérieur, où réside le vrai bonheur.
Marco Polo, désormais un sage parmi les hommes,
Partage son récit, où réalité et rêve se consomment.
La quête de l’Aigle d’or, au-delà des mers et des déserts,
Une métaphore de la vie, un poème à découvrir, ouvert.
Le poète, à travers ces vers, invite à voyager,
Non pas en quête d’un oiseau, mais de son propre reflet.
Car au fond de nous réside cette quête, ce désir ardent,
De trouver notre Aigle d’or, intimement, patiemment.
Ainsi s’achève le récit, dans l’écho des jours,
Une invitation à chercher, à aimer, toujours.
Car la langue, qu’elle soit de vers ou de prose,
Est ce pont, fragile et précieux, entre nos âmes et nos choses.
Dans cette odyssée de mots, de rimes et de sons,
Se révèle l’essence de nos passions, de nos horizons.
La poésie, telle une boussole, dans la nuit des temps,
Guide notre quête, avec art, à travers les océans.
Laissons donc l’Aigle d’or de Marco Polo nous inspirer,
À chercher au-delà des apparences, à aimer, à rêver.
Car dans la quête de l’Aigle, dans le vol d’un poème,
Réside le secret d’une vie, magnifique et suprême.