Dans l’ombre où se taisent les échos du jour naissant,
S’élève un murmure, voyage sans fin ni frontière,
D’une plume trempée dans l’encre de l’univers,
Commence l’odyssée, en quête d’El Dorado en poésie.
Là où le silence danse avec les mots,
Où chaque syllabe peint une étoile dans le ciel nocturne,
Un voyageur solitaire écoute le souffle du monde,
Cherchant le chemin vers un trésor caché en vers et en rimes.
Au cœur de la forêt d’imaginaire, sous la canopée d’idées,
Marche l’âme poétique, enlacée de mystères et de merveilles,
Chaque pas révèle des terres inexplorées de l’esprit,
Où grouillent les pensées sauvages, indomptables et fières.
Dans les profondeurs de cette quête silencieuse,
Emergent des visions, des fragments de beauté pure,
Des montagnes d’émotions aux sommets inatteignables,
Des rivières de sensibilité, où les mots coulent comme l’eau.
À travers des vallées d’ambivalence et des déserts d’absence,
Le poète, boussole en main, navigue dans l’océan des sentiments,
Tel un marin solitaire, bravant les tempêtes d’indifférence,
À la recherche de l’île perdue de la vérité et de la résonance.
Des papillons de métaphores voltigent autour de lui,
Chaque battement d’aile un secret murmuré,
Dans cette jungle d’encre, il découvre des ruines anciennes,
Les vestiges d’émotions oubliées, gravées dans la pierre.
Il apprend la langue des fleurs, le dialecte des étoiles,
Converse avec les ombres, danse avec la lumière,
Chaque découverte, une énigme dévoilée,
Sur le chemin sinueux menant à l’El Dorado des mots.
La nuit tombe sur le monde des idées sauvages,
Les constellations de phrases illuminent le ciel d’encre,
Le voyageur, épuisé mais émerveillé, s’assoit enfin,
Contemplation profonde de l’immense univers qu’il a traversé.
Au loin, l’aurore de la compréhension teinte l’horizon,
Révélant peu à peu le visage tant recherché d’El Dorado,
Non pas une cité d’or, mais un lieu sacré du cœur,
Où chaque mot est un trésor, chaque poème une bénédiction.
La quête se termine non pas par une conquête,
Mais par un retour humble aux origines de tout être,
Où l’écriture devient une passerelle entre les âmes,
Un fil d’or tissé à travers le tissu de l’existence humaine.
Dans cette exploration audacieuse des profondeurs de soi,
Le poète découvre que le véritable El Dorado,
N’est autre que le partage de notre humanité fragile,
À travers les mots, les vers, et la poésie pure qui unit.
Ainsi, dans le dernier souffle de cette aventure poétique,
Résonne l’écho d’une sagesse éternelle :
La plus grande richesse n’est pas celle qu’on amasse,
Mais celle qu’on sème, dans les cœurs et les esprits, partout.
La quête d’El Dorado en poésie, un voyage sans fin,
Où chaque mot écrit est une pierre précieuse posée sur le chemin,
Invitant les âmes voyageuses à poursuivre la recherche,
Non pas de trésors cachés, mais de la beauté intemporelle du partage.
Ainsi s’achève notre odyssée, non pas dans l’adieu,
Mais dans l’invitation à prendre la plume à son tour,
À naviguer dans les vastes mers de l’imagination,
Et à découvrir, en chaque mot, un univers à explorer.
