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La Quête Éternelle du Soldat Errant

Dans un monde où les souvenirs de guerre se mêlent aux rêves d’amour, ‘La Quête Éternelle du Soldat Errant’ nous plonge dans la psyché d’Armand, un soldat hanté par son passé. Ce poème explore la lutte intérieure entre le fardeau des regrets et le souhait de trouver une lumière dans l’obscurité.

La Quête Éternelle du Soldat Errant

I
Dans l’haleine mortelle où s’efface la gloire,
Sous le voile obscur d’un jour en désespoir,
Un soldat las, revenant des champs de sang,
Portait en son âme meurtrie un fardeau pesant.
Les échos des combats et les cris des adieux
L’avaient marqué à jamais d’amers feux précieux ;
Tel un songe chimérique aux reflets d’un passé,
Il errant, sans repère, vers un destin glacé.

II
Le vent murmure encore la plainte des pendus,
Et dans le silence froid, les arbres incongrus
Se dressent, ombres funestes, gardiens d’un savoir,
Où la vérité se cache, morne, dans le noir.
C’est en ces lieux hantés par l’ombre d’un secret
Que le soldat, Armand, cherchant enfin ses regrets,
Se perdit, fatigué par l’âpre fardeau des jours,
Cherchant au détour d’un sentier lueur d’amour et d’amour.

III
Sous un ciel crépusculaire, l’or et l’amarante,
La forêt, vaste théâtre d’illusions troublantes,
Ouvre ses bras lugubres et ses sentiers sauvages
Où s’entrelacent les âmes en funestes virages.
Chaque pas, gravé dans un tapis de feuilles mortes,
Révélait en échos d’anciens chants une porte
Vers des mystères éclatants de douleurs passées,
Vers l’ultime vérité que nul ne peut effacer.

IV
« Ô dame de la brume, es-tu l’esprit du temps ? »
Murmura Armand, l’âme en proie à l’instant
Où naît l’écho d’un vent emportant les regrets,
Cherchant dans la pénombre un signe d’altérités.
Et de l’ombre surgit, tel un rêve insaisissable,
Une figure éthérée, au regard insondable,
Vêtue de l’éclat morne d’un soir de désolation,
Et d’un timbre mélancolique, noble déclaration.

V
« Soldat au cœur meurtri, aux pas de l’infortuné,
Te voici devant l’énigme de ta destinée.
Je suis l’ombre oubliée, la muse de la douleur,
Et en ton chemin se mêle la triste lueur
D’une quête de vérité, d’un amour en suspens ;
Chacun porte en son sein un secret déchirant. »
Ainsi parla la dame aux accents d’infini,
Dissimulant en ses mots le reflet du déni.

VI
Armand, le front plissé, écouta ce sublime serment,
Son âme, en proie aux tourments, se fondait doucement
Dans ce dialogue éthéré, en rythme avec l’ombre
Des souvenirs d’un temps où la vie n’était qu’ombre.
« Dis-moi, ô douce apparition aux yeux si purs,
Quels mystères sur l’âme en sa quête d’avenirs obscurs ?
Je veux connaître la vérité qui me hante en silence,
Chaque larme versée est l’écho de ma pénitence. »
Ainsi déclara-t-il, la voix tremblante d’émotion,
Enquêtant les abîmes de sa propre condition.

VII
La forêt, en écho, répondit d’un murmure lent :
« Armand, noble guerrier, défie le temps,
Car en ta quête ardente se mêle la fatalité
D’un destin inexorable, aux ombres enlacées.
La vérité se cache en toi, en ton sang versé,
En l’amer reflet d’une vie par l’effroi brisée.
Le chemin est pavé de regrets et d’amers soupirs,
Mais seul le sacrifice peut extirper l’avenir. »
Ses mots, tels des flèches, perçaient le voile du soir,
Révélant une mélancolie aux accents de désespoir.

VIII
En se frayant un chemin à travers l’antique bois,
Armand revoit en sa mémoire les fronts en émoi
De camarades défunts, aux regards emplis de lumière,
Dont l’âme encore vibrante se mêle à la Terre.
Il se souvient des rires d’un temps aux moroses lueurs,
Et de la promesse scellée sous l’aurore des heures,
De ne jamais renier la quête de l’humanisme,
Même lorsque l’existence se mue en grand abîme.
« Ô Mère Nature, entends le cri de mon cœur,
Accorde-moi la clémence face au funeste malheur ! »
S’exclamait-il, face aux ténèbres qui s’allongeaient,
Tandis qu’en lui, se nouaient les errances du passé.

IX
Guidé par ces lieux imprégnés de l’immuable destin,
Le soldat avance, chaque pas marquant l’écrit quotidien
D’un drame intérieur trop lourd pour être ignoré,
Où la mort et la vie se mêlent en vain espoir.
Au détour d’un bosquet, la dame à l’aura évanescente
Réapparut, telle l’illusion d’une grâce irrévérente.
« Ne crains point, soldat, ce chemin inéluctable,
Car en tes yeux fatigués brille une flamme admirable. »
D’un ton feutré, elle confia à l’âme tourmentée
Les secrets d’un monde où l’espoir est dérobé,
« La vérité, cher Armand, n’est qu’un doux poison,
Un remède cruel issu de l’abîme de ta passion. »

X
Sur une clairière où la lune éclaire en soupir
Les vestiges d’un chœur de voix, les destins à venir,
Se dressa un autel voué aux serments d’un temps brisé,
Où la nature, en silence, pleurait l’âme effacée.
Le soldat, le front baissé, contempla ce monument
Où la peine des âmes s’écrivait en chaque instant,
Et avec une ardeur vivace, et malgré l’ombre du deuil,
Il déclara face à la dame aux allures d’un vieux recueil :
« Ô spectre qui habites ces lieux d’amères étreintes,
Je cherche en chaque murmure la lumière qui teinte
Le voile de mes errances, enfoui sous l’averse
D’un passé sanglant, douloureux et à jamais diverse. »

XI
« Armand, écoute l’hymne de la vérité oubliée,
Où se mêlent les rires d’un rêve jadis exalté,
Pour appréhender le sens de l’existence mourante
Il te faut renoncer à la nostalgie épuisante.
Chaque pas sur ce sol maudit brûle l’éphémèride,
Du passé aux regrets, en une flamme limpide.
Mais le prix à payer, cher cœur, dans cette quête
Est une douloureuse offrande, aux limites discrètes :
La vie ne saurait se plier aux désirs trop fous,
Les amours, les combats, finiront tous par être flous. »
La voix de la dame, tel un glas dans le silence,
Annonçait le dénouement d’une fatale sentence.

XII
Les ombres s’allongeaient tandis que s’esquissait le soir,
Et Armand, le cœur en éclosion de désespoir,
S’avançait vers le secret, guidé par une force sourde,
D’un destin inexorable aux marées de l’ombre.
Dans l’abîme d’un reflet, il entrevit une silhouette
Qui semblait porter en son sein la clé d’une amulette
D’un passé empli de rêves, d’illusions et d’amertume,
Où la vie et la mort se mêlent en une danse brume.
« Toi, âme égarée, dis-moi la vérité suprême
Qui dissipe en mon être la douleur de ce blême
Sortilège de guerre, de trahison et d’effroi ;
Je veux saisir l’essence, le crépuscule de ma foi. »
Murmura-t-il, la voix lasse, sur le seuil d’un destin
Où plus rien ne subsiste, sinon l’ultime chemin.

XIII
La dame, aux traits d’argent, parvint à apaiser l’âme
D’un soldat éperdu, noyé dans son ultime drame,
Et d’un ton plein d’espoir, quoique teinté de tristesse,
Elle dévoila la fin d’une engeance de maladresse :
« La vérité que tu cherches, Armand, se trouve en ton sein,
En chaque cicatrice, en chaque soupir du matin ;
Tout combat, toute larme, forgera l’essence de ta vie,
Et dans l’épreuve suprême s’efface l’ombre d’un non-dit. »
Ses mots, comme des oracles, résonnèrent en profond,
Tandis qu’en son cœur s’allumait un feu, sombre et rond.
Mais aussitôt qu’ils furent dits, s’abattit sur leurs destins
Un voile de désolation aux accords tragiques, divins.

XIV
Au cœur même de la clairière, sous le regard des cieux,
S’ouvrit, funeste et sublime, l’ultime lieu
D’où se déversait la douleur du destin inéluctable,
Où l’amour et la supplication se faisaient lamentables.
Armand, résolu, s’agenouilla devant ce parfait tableau
D’une existence en déclin, d’un monde aux maux trop beaux,
Et d’une voix tremblante, il déclara en un ultime cri :
« Ô vérité, entends mon chant, et délivre-moi ici
De ces regrets sans nombre, de ces ans de tourments,
Que ma vie, en ce dernier instant, se mue en serments
D’un adieu à la douleur, d’un au revoir à mes peines ;
Car le fardeau de mon cœur, hélas, se déchire et se traîne. »
L’écho de ses mots, vibrant dans l’air froid de la nuit,
Fut le prélude funeste à la fin d’un combat sans bruit.

XV
Et tandis que la nuit étendait son voile éternel,
La dame se retira, laissant place à un rituel
Où seul le silence témoignait du destin accompli
D’un soldat, jadis vaillant, désormais assombri.
Le vent emporta ses derniers soupirs, en mélodie funèbre,
La forêt pleura ses larmes, voilées d’un funeste macabre ;
Chaque arbre, chaque pierre semblait murmurer en chœur,
L’amer songe d’une quête qui se mêle à la douleur.
Armand, seul et brisé, contempla en son cœur épuisé
La vérité qu’il avait cherchée et qu’il avait ainsi trouvée :
Qu’en toute lutte, il vient le sacrifice inévitable,
Et que seule la souffrance forge l’âme insaisissable.

XVI
Dans le dernier fracas d’un destin en déclin,
L’écho du soldat se fondit dans le firmament malin,
Laissant derrière lui une empreinte de mélancolie
Qui hantait la forêt, symbole de son agonie.
« La vérité est mon fardeau, dit-il dans un souffle éteint,
Mais je l’ai trouvée au creux du malheur qui m’étreint.
Que mes pas, désormais perdus dans l’ombre de l’oubli,
Soient le témoignage d’un homme qu’en vain il a chéri
La flamme d’un idéal de lumière et d’espérance,
Car la quête d’une âme se solde en douloureuse errance. »
Ainsi se clôt cette triste odyssée, mélancolique et pure,
Un chant funèbre attestant des douleurs de l’aventure,
Où chaque vers, chaque soupir, confesse la fin inévitable,
D’un soldat, d’une vérité, d’un amour ineffable.

XVII
Les siècles s’écoulent, emportant dans leur course amère
Les ombres de ce drame, où se mêla l’espérance légère
D’un cœur meurtri et l’écho d’un destin inéluctable,
Rappel éternel de la lutte, du combat insondable
Que mène tout être égaré, en quête d’un sens oublié,
Sur le chemin obscur où l’âme doit se voir éprouvée.
Et dans le murmure du vent, dans la paix de la terre,
Reste la leçon amère, en des stances de pierre :
Que la vérité, bien que cruelle, éclaire en sa clarté
Les ombres de nos vies, de nos regrets et de nos vérités,
Nous instruisant que le prix du savoir et de l’amour,
Réside dans l’instant final, exhalant un ultime tour.
Ainsi s’achève cette épopée, d’un lyrisme éclatant,
Laissant dans le cœur du lecteur un souvenir poignant,
Et la certitude cruelle qu’en chaque âme, au fond du soir,
Vit la quête de la vérité, douloureuse comme l’espoir.

À travers les méandres de la souffrance et les échos du souvenir, ce poème nous rappelle que chaque quête pour la vérité, bien que douloureuse, est essentielle à notre humanité. La vie, avec ses tumultes et ses luttes, ne fait que renforcer notre désir de compréhension et d’acceptation. Puissions-nous, comme Armand, embrasser nos cicatrices et en faire la fondation de notre résilience.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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