back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

La Rose Malade

Eugène Lefébure, poète du 19ᵉ siècle, nous offre dans ‘La Rose Malade’ une profonde méditation sur la douleur et le désespoir. À travers cette rose qui s’éteint, il évoque non seulement la fragilité de la vie, mais aussi la quête universelle de l’amour et de la lumière. Ce poème reste pertinent par sa capacité à toucher des thèmes intemporels de souffrance et de solitude.
Une fois j’aperçus, au fond d’un pêle-mêle
De ronces, de cailloux & de buissons obscurs,
Une rose pendue au bout d’un rameau frêle,
Qui se mourait, fanée, à l’angle de deux murs.
Elle avait fleuri là sans fraîcheur & sans gloire :
Un peu de rouge à peine égayait sa pâleur,
Et sa forme indécise, à travers l’ombre noire,
Reluisait vaguement comme un spectre de fleur.
Demi-mort, demi-clos, près de la triste rose,
Se penchait un bouton par le vent agité :
Ils semblaient regarder & chercher quelque chose,
Et leurs reflets mouvants tachaient l’obscurité.
Le soleil répandait cette splendeur dernière
Qui, comme un éclair fixe, illumine les bois ;
On sentait s’en aller la vie & la lumière,
Quelques rayons, traînaient à la cime des toits.
Et sous les coups du vent les deux corolles blanches,
Comme des suppliants qui se tordent les bras,
Sans repos, sans espoir, tendaient leurs longues branches
Vers l’astre indifférent qui ne les voyait pas.
Moi je pris en pitié cette chose souffrante,
Ce silence isolé parmi tant d’êtres sourds,
Ce fantôme flétri, cette rose mourante,
Vierge encor d’un soleil qu’elle implorait toujours.
Je lui dis : Je te plains, pauvre fleur solitaire,
Que rien ne peut guérir ou ne vient consoler,
Douleur enracinée au milieu de la terre,
Qui ne peux pas marcher & ne peux pas parler.
O ma sœur en malheur ! nos âmes sont suivies
D’un même désespoir & d’un désir pareil.
Un but jamais atteint domine nos deux vies,
Et je cherche l’amour comme toi le soleil.
En conclusion, ‘La Rose Malade’ nous rappelle que même dans la souffrance, nous partageons un désir commun de lumière et d’amour. N’hésitez pas à plonger davantage dans l’œuvre d’Eugène Lefébure et à partager vos réflexions sur ce poème touchant.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici