La sagesse des saisons qui passent
Dans le silence orchestral de l'aube naissante,
Un récit commence, doux et persistant,
Éveillant les cœurs dans un murmure frémissant,
L'histoire ancienne, mais toujours si présente.
Au fil de l'année, dans un ballet silencieux,
Les saisons tissent le canevas de l'existence,
Chacune brodant de ses fils d'or la quintessence,
Révélant les teintes de la vie, éclatantes ou ténébreuses.
Printemps, jeunesse éphémère, insouciante et fleurie,
Où chaque bourgeon est promesse, chaque aurore une poésie,
L'espoir renaît, vibrant, sous la caresse de l’infinité,
Dans le jardin de l'âme, l'amour se sème, audacieux utopie.
Été, c'est l'apogée, la passion, la vie à son zénith,
Sous un soleil ardent, les ambitions se dessinent,
Chaque jour est une toile, où les rêves s'alignent,
Le temps s'étire, languide, dans ce théâtre de l'implicite.
Automne, mélancolique révérence, douce et dorée,
Feuilles qui dansent au vent, valsant vers une fin annoncée,
C'est le temps des récoltes, des bilans, la nature s'apaise,
En nous, les souvenirs s'amoncellent, trésors d'une vie embrasée.
Hiver, le repos, le calme profond sous le manteau neigeux,
L'univers se resserre, introspectif, secret lieu,
Moment de réflexion, de purification, d'adieux,
En son cœur glacé, la promesse d'un renouveau silencieux.
À travers ce cycle, la vie s'écoule, majestueuse rivière,
Chaque saison apporte sa sagesse, sa lumière singulière,
Les hommes, éphémères voyageurs sur cette terre,
Apprennent, aiment, tombent, se relèvent sous l'égide légère.
Ainsi, sous la plume du poète, les saisons se muent en paraboles,
Métaphores de l'existence, elles éclairent, interrogent, consolent,
Dans le grand livre du monde, leurs histoires s'inscrivent, immortelles,
Invitant à la réflexion, au-delà des mots, dans la danse de l'universelle.
Car les saisons nous enseignent l'impermanence, la beauté fugace,
La force résiliente de la nature, écho de notre propre trace,
Dans le cycle éternel, chaque fin annonce un début, espace
Où les cœurs se rencontrent, s'entrelacent, dans un éternel préambule.
En conclusion, la sagesse des saisons qui passent,
N'est autre que le miroir poétique de notre âme qui se lasse,
Cherchant dans la marche du temps, une vérité qui embrasse,
La complexité de vivre, l'amour, la perte, la grâce.
Que ce poème soit le reflet d'un voyage intérieur,
Où chaque lecteur, dans sa quête, trouve sa propre lumière,
Car dans l'éphémère, l'éternel, dans le silence, la prière,
Réside la beauté de l'existence, vaste et profondeur.
Naviguant sur les ailes du temps, le souffle des saisons,
Chuchote à notre esprit, la sagesse, leçon par leçon,
Invitant à embrasser la vie, dans toute sa dimension,
Ainsi va le monde, dans sa perpétuelle mutation.
