La vie secrète des animaux sauvages
Dans le royaume ombré où les hommes ne vont,
S'épanouit un monde, un mystère profond.
Là, sous le voile épais des forêts ancestrales,
Règne en silence, la vie des animaux sauvages.
L'aube frémit, éveillant l'oiseau dans son nid,
Qui, de ses mélodies, annonce le jour béni.
Les rayons filtres, jouant entre ombres et lumières,
Peignent d'or et d'argent, la terre et la rivière.
La biche émerge, gracile, des bois embrumés,
Son regard étincelant de douceur, imprégné
De la sagesse des âges, profonde et silencieuse,
Elle foule la mousse, reine mystérieuse.
Le renard, flamboyant, glisse entre les fougères,
Son esprit astucieux, aux aguets, en quête éphémère
De l'aventure du jour, secret bien gardé,
Dans le labyrinthe vert, son royaume retrouvé.
Chaque être, une énigme, une histoire non contée,
Dans les murmures du vent, leurs âmes sont portées.
Ils vivent, aiment, souffrent, en silence, en secret,
Sous le regard des étoiles, leur destin est jeté.
Par-delà l’horizon où se mêlent ciel et terre,
S’élève un hymne sauvage, un chant de lumière.
Le lion, majestueux, sous le soleil couchant,
Sa crinière dorée, portrait du feu vivant.
Il règne sans couronne, ni sceptre, ni trône,
Sa force, son courage, sa férocité, il donne
Pour protéger les siens, dans l'immensité sauvage,
Son rugissement, un appel à travers les âges.
Et que dire du loup, l'esprit libre incarné,
Dans les clairières argentées, par la lune baignées ?
Il court, l'âme au vent, complice des étoiles,
Dans le ballet nocturne, il trace son sillage.
La nuit tombe, étoilée, le monde se transforme,
D'autres vies s’éveillent, dans le sombre, elles forment
Un tableau vivant, d’ombres et de mystères,
La chouette, l’éphémère, dans ce monde éphémère.
Chaque créature, une note dans ce grand opéra,
Jouant sa partition, avec grâce, sans faux-pas.
La nature, chef d'orchestre, dirige avec passion,
Sa symphonie de vie, d'amour, de dévotion.
Mais voilà, l’homme oublie, pris dans son tourbillon,
Que ce monde sauvage, est un précieux don.
Il construit, il détruit, sans penser au lendemain,
Sans voir que ses enfants, cherchent ce jardin.
Pourquoi ne pas écouter, ces voix qui nous entourent ?
Apprendre leurs secrets, avant la dernière aurore.
Car dans le cœur des bêtes, bat le pouls de la terre,
Un rappel qu'en chacun, réside un univers.
La vie secrète des animaux sauvages,
Un poème vivant, à travers les âges.
Il nous invite, avec une douceur infinie,
À comprendre la terre, notre maison, notre vie.
Et dans ce voyage, où l’âme s’évapore,
Nous découvrons l’essence, de ce qui compte, dès l'aurore.
Le langage de la vie, dans sa splendeur sauvage,
Un miroir de nous-mêmes, au-delà de notre image.
Que ce poème soit un pont, entre l'homme et la bête,
Un rappel que dans l'amour, tous les cœurs s’arrêtent.
Pour que demain, dans un monde renouvelé,
La vie secrète des animaux sauvages, puisse à jamais, danser.
