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La Vive

Dans ‘La Vive’, Jean Anouilh aborde avec sensibilité la tragédie de l’enfance frappée par le malheur. Ce poème, écrit au 20ᵉ siècle, illustre avec une intensité frappante la peur et l’angoisse des parents face à la vulnérabilité de leurs enfants. En mêlant le quotidien à une situation dramatique, Anouilh nous rappelle la fragilité de la vie, rendant ce poème particulièrement pertinent aujourd’hui.
Un enfant criait sur la plage Il se tordait sur le sol. On accourut du voisinage On l’emporta hurlant, au prochain parasol. Son petit pied gonflait de seconde en seconde- Ses cris fendaient le cœur à tout le monde. C’était pitié de voir souffrir cet innocent. Un médecin passant, D’aventure, S’approcha. (Il ne faisait pas sérieux tout nu.) Se penchant sur le pauvre petit corps tordu : « C’est une vive, il faut une voiture, Dit-il, le pharmacien Lui fera une piqûre. Moi, maintenant, je ne puis rien. » Il ajouta : « Hélas ! jusqu’à l’autre marée, Le pauvre petit va souffrir beaucoup. » Prises de panique à ce coup Les mères affolées groupèrent leur troupeau. Si un monstre marin était sorti de l’eau Il ne les eût pas étonnées. « C’est trop injuste, disaient-elles; Juste à la fin de la journée ! — La sale bête qu’on ne voit même pas ! — Il jouait, Madame, à deux pas Avec sa petite pelle. Il faisait des petits pâtés, bien gentiment ! Pourquoi, mon Dieu, pourquoi faut-il donc [toujours craindre, Lorsque l’on a des enfants ? — Il faut se plaindre, Dit un vieillard, au Syndicat d’initiative. Ils demandent assez d’argent. Ils doivent protéger les gens ! — Il faut bien que chacun vive », Dit la vive Qui avait piqué l’enfant.
Ce poème vous invite à réfléchir sur la fragilité de l’enfance et les craintes qui l’entourent. Explorez le monde de Jean Anouilh et laissez-vous émouvoir par ses autres œuvres.
Auteur:Jean Anouilh

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