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La Voulzie

Le poème ‘La Voulzie’ d’Hégésippe Moreau invite le lecteur à s’aventurer dans une réflexion sur la nature, l’espoir et la nostalgie. Publié à une époque où la poésie se nourrissait de sentiments profonds, Moreau parvient à évoquer une connexion intime avec des lieux empreints de souvenirs. Ce poème prisé demeure significatif pour quiconque a ressenti la douceur éphémère de leur jeunesse.
S’il est un nom bien doux fait pour la poÃĐsie, Oh ! dites, n’est-ce pas le nom de la Voulzie ? La Voulzie, est-ce un fleuve aux grandes ÃŪles ? Non ; Mais, avec un murmure aussi doux que son nom, Un tout petit ruisseau coulant visible à peine ; Un gÃĐant altÃĐrÃĐ le boirait d’une haleine ; Le nain vert ObÃĐron, jouant au bord des flots, Sauterait par-dessus sans mouiller ses grelots. Mais j’aime la Voulzie et ses bois noirs de mÃŧres, Et dans son lit de fleurs ses bonds et ses murmures. Enfant, j’ai bien souvent, à l’ombre des buissons, Dans le langage humain traduit ses vagues sons ; Pauvre ÃĐcolier rÊveur, et qu’on disait sauvage, Quand j’ÃĐmiettais mon pain à l’oiseau du rivage, L’onde semblait me dire : ÂŦ EspÃĻre ! aux mauvais jours Dieu te rendra ton pain. Âŧ Dieu me le doit toujours ! C’ÃĐtait mon ÉgÃĐrie, et l’oracle prospÃĻre À toutes mes douleurs jetait ce mot : ÂŦ EspÃĻre ! EspÃĻre et chante ! enfant, dont le berceau trembla. Plus de frayeur : Camille et ta mÃĻre sont là. Moi, j’aurai pour tes chants de longs ÃĐchosâ€Ķ Âŧ ChimÃĻre ! Le fossoyeur m’a pris et Camille et ma mÃĻre ; J’avais bien des amis ici-bas quand j’y vins, Bluet ÃĐclos parmi les roses de Provins ; Du sommeil de la mort, du sommeil que j’envie, Presque tous maintenant dorment, et, dans la vie, Le chemin dont l’ÃĐpine insulte à mes lambeaux, Comme une voie antique est bordÃĐ de tombeaux. Dans le pays des sourds j’ai promenÃĐ ma lyre ; J’ai chantÃĐ sans ÃĐchos, et, pris d’un noir dÃĐlire, J’ai brisÃĐ mon luth, puis de l’ivoire sacrÃĐ J’ai jetÃĐ les dÃĐbris au ventâ€Ķ et j’ai pleurÃĐ ! Pourtant je te pardonne, Ãī ma Voulzie ! et mÊme, Triste, j’ai tant besoin d’un confident qui m’aime, Me parle avec douceur et me trompe, qu’avant De clore au jour mes yeux battus d’un si long vent. Je veux faire à tes bords un saint pÃĻlerinage, Revoir tous les buissons si chers à mon jeune ÃĒge, Dormir encore au bruit de tes roseaux chanteurs, Et causer d’avenir avec tes flots menteurs.
À travers ‘La Voulzie’, Hégésippe Moreau nous rappelle l’importance de chérir nos souvenirs et de nous reconnecter à la nature. Laissez-vous emporter par ses mots et explorez davantage ses œuvres pour découvrir d’autres trésors poétiques.

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