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L’Abandonnée
L’Abandonnée de Virginie Sampeur nous plonge dans les profondeurs de l’âme humaine, confrontant la douleur de l’abandon avec une intensité poignante. Écrite en période d’introspection émotionnelle, cette oeuvre reste significative par son exploration des thèmes universels du deuil et de l’amour non réciproque. Avec des vers chargés d’émotion, Sampeur offre un reflet saisissant de la souffrance d’un cœur qui cherche à se souvenir malgré l’absence.
Ah! si vous étiez mort! de mon âme meurtrie Je ferais une tombe où, retraite chérie, Mes larmes couleraient lentement, sans remords, Que votre image en moi resterait radieuse! Que sous le soleil mon âme aurait été joyeuse! Ah! si vous étiez mort! Je ferais de mon cÅur l’urne mélancolique Abritant du passé la suave relique, Comme ces coffrets d’or qui gardent les parfums, Je ferais de mon âme une ardente chapelle où toujours brillerait la dernière étincelle De nos espoirs défunts, Ah! si vous étiez mort, votre éternel silence, Moins âpre qu’en ce jour, aurait votre éloquence, Car ce ne serai plus le cruel abandon, Je dirais : ÂŦ Il est mort, mais il sait bien m’entendre, Et peut-être, en mourant, n’a-t-il pu se défendre De murmurer : Pardon! Âŧ Mais vous n’êtes pas mort! Ãī douleur sans mesure! Regret qui fait jaillir le sang de ma blessure! Je ne puis m’empêcher, moi, de me souvenir, Même quand vous restez devant mes larmes vraies, Sec et froid, sans donner à mes profondes plaies L’aumÃīne d’un soupir!âĶ Ingrat! vous vivez donc quand tout me dit vengeance! Mais je n’coute pas! à défaut d’espérance, Le passé par instants revient, me berce encorâĶ Illusion, folie, ou vain rêve de femme!âĶ Je vous aimerai tant, si vous n’tiez qu’une âme. Ah! que n’êtes-vous mort!
Ce poème nous incite à réfléchir sur les complexités de l’amour et du souvenir. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de Virginie Sampeur pour découvrir davantage de réflexions sur l’amour et la perte.