Du cœur chanteur d’une vive voix,
Des airs en vogue à l’infini
Volent dans les mains des hommes unis.
Les passants parient que l’histoire est un ensemble de chiffres encadrés de vent,
La ville écoute le château de cartes qui s’effondre faisant un bruit d’échos abrutis,
Le roi vous parle:
Peuple pleureur des pierres chutées
Des murs ôtés de la cité,
N’enlevez guère le moindre fil
Avant la fin du mois d’avril.
Peuple ignare qui passe singer
L’archive vidée de ses rangées,
La grande nation un jour punit
Les mal-faiseurs et les bannit.
Peuple coureur dans le recul
D’absurde en vil en ridicule,
Voilà la clé de la serrure
Des mots sincères qui vous torturent.
Les passants aboient en meute coléreuse après que la caravane soit déjà passée,
La ville accueille la foule amnésique égarée à la croisée des grandes misères,
Le poète s’inspire.
Des lettres en perles sur de la soie
Au cœur de l’âme de toute ma foi,
Des airs qui voguent que je dédie
En fleurs cueillies du paradis.
Extrait de:
Le célèbre inconnu (2012, Dar El Gharb Editions)