back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !
Article précédent
Article suivant

L’Aiguille, la Lance Fine

Jacques Izoard, poète du 20ᵉ siècle, nous invite à plonger dans son poème ‘L’Aiguille, la Lance Fine’, une œuvre riche en émotions et réflexions. Ce poème évoque la lutte intérieure et les sensations étranges que l’on ressent face à la douleur. À travers des métaphores puissantes et des images évocatrices, Izoard capture la complexité de l’expérience humaine, un thème universel qui continue d’interpeller les lecteurs modernes.
Me voici perdu, petit déjà, près de vous, sans être à votre merci, mais vraiment à bout de souffle, au bord de la main, au bord du trou sans bleu, sans douceur et pourtant mon île est ici, dans cette chambre où je bouge les doigts; petit, je cherche ma voix, mon souffle, ô souffle adoré des loutres et des animaux qui me caressent. Et mon épouse et mon aiguille de nulle part que j’attends, dont je rêve. Plat papier de mite ou de poulpe, poussière, tabac creux des ongles ou goût de farine de l’œil ou cèdre dressé dans cette chambre et que je prononce. L’aiguille m’empale, je suis aiguille, une seconde, déjà plus, ma finesse est désormais partie; que vienne ce temps, cet ancien temps ! La luette allonge et la neige enfouit mon regard et le sommeil compact me guette et l’aiguille s’enfonce dans la nuque à l’endroit précis de l’extase, et le bourreau boit la sève, il ne me reste qu’une aiguille affinée, effilée, ni femme, ni dard, petits grains qui fuient. Mon paradis minuscule piqué d’aiguilles.
Ce poème nous pousse à réfléchir sur la fragilité de notre existence et la beauté cachée de la souffrance. N’hésitez pas à explorer davantage les œuvres de Jacques Izoard et à partager vos impressions sur ce poème bouleversant.

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici