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L’Albatros : Poème Inspiré par Baudelaire et la Mer

Dans le ciel azur, où s’élèvent les vents,
Se dessine l’ombre d’un grand albatros,
Cet oiseau des mers, prince des océans,
Évoque la mélancolie, l’errance et le chaos.
Hommage à Baudelaire, à sa vision troublée,
Des cieux illimités, de la beauté blessée.
Son vol majestueux, tel un rêve enfui,
Inspire dans nos cœurs la tristesse et l’oubli.

Comme l’albatros, sur des courants marins,
Les poètes s’envolent, chassés par les refrains,
Mais dans la brise, pris au piège de leur sort,
Ils portent en leur sein le poids d’un effort.
Les yeux tournés vers l’horizon doré,
Ils scrutent leur destin, l’épine de la beauté.
Leurs ailes s’étendent, mais leurs corps sont lourds,
Des pensées qui s’accrochent, emprisonnent le jour.

Dans un monde éphémère, si frêle et si faux,
L’albatros s’égare entre les cieux et les flots,
Sa grâce est un cri, un appel à la vie,
Un reflet d’errance dans une douce agonie.
Et tandis que les hommes, complices du vent,
Mettent de côté leurs pleurs, leurs rêves dépassants,
L’oiseau, lui, s’en allonge, loin des regards vides,
Portant en son sillage le poids des rêves arides.

À travers les tempêtes, il se fraie un chemin,
Son âme vagabonde, loin des orages fains,
Et, dans cette danse où l’élégance se tisse,
Il se souvient des mots de Baudelaire, la malice.
Là, où la beauté éclate, où le sensible s’exprime,
Il se confronte à l’ombre d’une vie légitime.
Pourtant, son cœur en proie aux douloureuses verges,
Emporte en ses ailes le chant des mers vierges.

Le temps s’efface, emportant nos lendemains,
À l’image du vol de cet albatros serein,
Nous sommes des voyageurs, des âmes égarées,
Cherchant dans l’infini l’écho de nos pensées.
Alors, baissons les yeux dans les vagues mouvantes,
Et entendons le cri d’une beauté vacillante.
Car au-delà des ombres, existe un horizon,
Où le cœur des poètes trouve son prison.

Comme l’albatros, nous errons, nous cherchons,
Des instants de lumière au sein des tourments.
À l’image de cet oiseau, libre et sans rives,
Nos âmes s’élèvent, au-delà des dérives.
Il nous reste à rêver, à vibrer en silence,
À porter nos fardeaux avec une douce raison,
Pour faire jaillir la beauté des souffrances,
Et révéler l’éclat d’une éclaireuse vision.

En contemplant ce vol, son charme et sa peine,
Nous comprenons alors la beauté des dédain.
Ainsi, chaque albatros, en quête de lumière,
Incarne nos luttes, nos failles et nos prières.
Car même égaré, l’esprit reste en éveil,
À la recherche d’un sens, à l’idée d’un sommeil,
Sans cesse tournant vers cet infini désir,
D’un voyage, d’une quête, à jamais à bâtir.

Albatros | Baudelaire | Poésie | Mélancolie | Nature
Écrit par Clara N. de unpoeme.fr

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