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L’Anatomie de L’œil

L’Anatomie de L’œil, écrit par Pierre de Marbeuf, est un poème fascinant qui décompose avec précision les éléments qui composent l’œil humain. Écrit au XVIIe siècle, ce poème mêle science et esthétique, offrant une métaphore riche sur la perception et la beauté. À travers des descriptions minutieuses, Marbeuf nous invite à réfléchir sur nos sens et la manière dont nous percevons le monde.
L’œil est dans un château que ceignent les frontières De ce petit vallon clos de deux boulevards. Il a pour pont-levis les mouvantes paupières, Le cil pour garde-corps, les sourcils pour remparts. Il comprend trois humeurs, l’aqueuse, la vitrée, Et celle de cristal qui nage entre les deux : Mais ce corps délicat ne peut souffrir l’entrée A cela que nature a fait de nébuleux. Six tuniques tenant notre œil en consistance, L’empêche de glisser parmi ses mouvements, Et les tendons poreux apportent la substance Qui le garde, et nourrit tous ses compartiments. Quatre muscles sont droits, et deux autres obliques, Communiquant à l’œil sa prompte agilité, Mais par la liaison qui joint les nerfs optiques, Il est ferme toujours dans sa mobilité. Bref, l’œil mesurant tout d’une même mesure, A soi-même inconnu, connaît tout l’univers, Et conçoit dans l’enclos de sa ronde figure Le rond et le carré, le droit et le travers. Toutefois ce flambeau qui conduit notre vie. De l’obscur de ce corps emprunte sa clarté : Nous serons donc ce corps, vous serez l’œil, Marie, Qui prenez de l’impur votre pure beauté.
Ce poème de Pierre de Marbeuf nous rappelle que notre regard est bien plus qu’un simple sens ; c’est une porte ouverte sur l’univers. Invitez-vous à explorer d’autres œuvres de cet auteur passionnant et partagez vos réflexions sur la manière dont vous percevez la beauté autour de vous.

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