Quand ton regard se pose, ô douce souveraine,
Il chasse les brouillards de l’ombre et du tourment ;
Tu es l’aube d’azur, la clarté tant sereine,
Qui dore mon esprit d’un doux scintillement.
J’admire la candeur de ta marche légère,
Ce pas aérien qui ne pèse jamais ;
Tu traverses le temps, gracieuse et si fière,
En semant la beauté sur les maux que je tais.
Ton rire est un cristal où l’esprit étincelle,
Une source d’argent aux reflets infinis ;
Ta sagesse me guide, ô ma force nouvelle,
Et ton cœur est l’autel où mes jours sont bénis.
Je ne le dis point trop, ma muse bien-aimée,
Mais tu es le pilier de mon humble destin.
Par toi la vie entière est enfin parfumée,
Et mon astre renaît chaque jour au matin.

