L’orage s’est tu, las, sur la plaine meurtrie,
Le vent ne siffle plus son hymne de douleur.
Regarde l’horizon où l’aube se marie,
Et chasse de tes yeux la dernière noirceur.
Ton cœur est un jardin que l’hiver a grugé,
Mais sous le sol gelé, la racine est vivante.
Nul astre dans le ciel n’est jamais submergé ;
L’espoir renaît toujours en une fleur tremblante.
La blessure d’hier, brûlante et déchirée,
Deviendra le rempart de ta sérénité.
C’est une perle rare, une marque sacrée,
Témoin de ton courage et de ta dignité.
Alors relève-toi, marche vers la lumière,
Car l’amour reviendra, plus doux et plus clément.
La fin de ce récit n’est pas la fin entière,
Mais le prélude pur d’un nouveau firmament.

