L’Éclat de l’Instant
C’était un jour d’hiver ou peut-être de mai,
Le parfum du café flottait dans l’air léger.
Soudain le temps s’arrête, et mon cœur alarmé
Sentit que le destin venait de l’assiéger.
Je vis dans la lueur de vos yeux étonnés
Une aube de saphir, un espoir infini.
Nos sourires gênés, doucement dessinés,
Scellaient le pacte pur d’un avenir béni.
Votre voix résonna comme un chant de cristal,
Faisant taire alentour la rumeur de la ville.
Dans cet instant sacré, ce moment capital,
Mon âme reconnut son refuge tranquille.
Ô magie du début, foudre aux éclats vermeils !
L’amour a jailli là, sans ombre et sans détour.
Nous étions deux passants cherchant le même soleil,
Et nous avons trouvé l’éternel au premier jour.

