L'aube d'un monde meilleur
Dans l'ombre frêle du crépuscule s'effilant,
Un murmure s'éveille, frêle, presque hésitant.
L'aube, de ses doigts de lumière, effleure la terre,
Promesse d'un jour nouveau, d'un monde moins austère.
Sous le voile diaphane de l'azur naissant,
Les cœurs, lourds de chagrins d'hier, espèrent, frémissant.
Le souffle matinal, chargé de mystères,
Efface lentement les traces des douleurs d'hier.
À travers champs et villes, se tisse l'espoir,
Des rêves devenus chants, échos dans le noir.
Chaque âme, telle une étoile, scintille et s'élève,
Dans l'immense ballet de la vie, sans trêve.
Les regards se croisent, se perdent et se trouvent,
Dans ce labyrinthe de sentiments, sans éprouve.
Les mots, tels des pinceaux, dessinent les contours,
De ces vérités oubliées, amour de toujours.
Les saisons s'enchainent, dans une douce étreinte,
Le temps, ce sculpteur, façonne sans contrainte.
Chaque instant est un souffle, une éternité saisie,
Une page blanche où s'inscrit notre infinie poésie.
Les rires fusent, cristallins, dans l'air pur,
Comme des perles d'eau, dansants, d'un futur.
Les larmes, écrins de nos peines profondes,
Sont les semailles d'où germent les joies fécondes.
Sur ce chemin pavé de doutes et de certitudes,
La vie, cette artiste, joue ses multiples études.
Les épreuves, ces ombres sur le tableau vivant,
Sont les contrastes nécessaires, émouvants.
Le soleil, roi de cet empire de couleurs,
Trace dans le ciel ses toiles, chef-d’œuvres de labeur.
La lune, sa douce compagne, éclaire les nuits,
Tissant de ses rayons, un havre de paix, infini.
Et dans ce grand orchestre, où chaque vie a sa note,
La mélodie se poursuit, belle, si émotive.
Chaque jour est un vers, chaque souffle un poème,
Dans ce livre ouvert qu'est l'existence même.
L'aube d'un monde meilleur, n'est-ce pas l'horizon,
Que chaque cœur, en secret, dessine avec passion ?
Un monde où chaque instant serait une poésie,
Un hymne à la vie, dans toute sa magie.
Mais pour atteindre ce rêve, sublime utopie,
Il faut oser traverser les nuits, les furie.
Oser croire en demain, en sa lumière dorée,
Comme l'aube croit au jour, avec sa foi secret.
Ainsi, au fil de l’eau, au gré du vent,
Marchons ensemble, vers cet éclatant levant.
Que chaque pas, chaque choix, dans l'éphémère,
Soit la pierre angulaire d'un univers solidaire.
Car l'aube d'un monde meilleur, n’est pas que promesse,
C'est l'œuvre de chaque âme, dans sa singulière sagesse.
C'est dans le cœur de l'homme que réside le pouvoir,
De transformer le plomb des jours, en un doré avoir.
Dans le sillage lumineux de cette ardente espérance,
Que nos actes dessinent la carte de l'éminence.
Là où les mots sont des ponts, les rêves, des réalités,
Et les chagrins d'hier, les semences des amitiés.
Car la beauté de la vie réside dans cet infini,
Où chaque chuchotement porte les germes de l'harmonie.
L'aube d'un monde meilleur, c’est ce chemin partagé,
Où chaque pas est un mot d'amour, soigneusement calligraphié.
Et dans le souffle apaisé de l'aube, renouvelée,
Que notre existence soit cette épopée chantée.
Un hymne au jour qui naît, aux possibilités sans cesse renaissantes,
Un engagement pour ce monde meilleur, vibrant, dans l'attente.
Que chaque aube nous rappelle cet élan vital,
Ce désir ardent de peindre notre ideal.
Dans le grand tableau du temps, soyons les artistes,
Tissant de nos vies, un avenir, une liste…
D'espoirs, de joies, de rencontres et de découvertes,
Dans la trame de l'univers, nos âmes ouvertes.
Ainsi, quand s'éteindra la lueur de nos jours,
L'aube d'un monde meilleur brillera, en amour.
