Le chant des oiseaux
Dans l’aube naissante où perle la rosée,
Un souffle de vie s’éveille doucement,
La terre endormie s’étire, caressée
Par le chant des oiseaux, écho du firmament.
Ces mélodies anciennes, tissées dans l’air pur,
Portées par le vent au-delà des frontières,
Racontent des histoires d’un passé obscur,
Des légendes d’amour, de guerres, de lumières.
Sur une branche fragile, l’oiseau solitaire
Entonne son hymne à l’aurore qui paraît,
Sa voix s’élève, puissante, à travers les airs,
En une ode à la vie qui sans cesse renaît.
Le ciel se pare de nuances infinies,
D'un bleu profond où la lumière s’immisce,
Et chaque note, tel un pinceau, embellit
Le tableau vivant d’un monde sans malice.
Les arbres, témoins silencieux de l’éveil,
Dansent doucement au rythme de la brise,
Leur feuillage susurre, secret non pareil,
Un langage ancestral, si complexe et précis.
Un ruisseau serpente, éclat de rire cristallin,
Pris dans une course folle vers l’océan infini,
Ses flots chantent la quête, le voyage, le destin,
Accompagnant les airs des oiseaux, amis intimes.
Le monde s’éveille, vibrant d'une magie pure,
Où chaque créature joue sa propre partition,
Dans cette symphonie, la nature assure
Que chaque vie est une œuvre d'art en motion.
Au cœur de cette harmonie, l’homme souvent oublie,
Que lui aussi est une note dans cet immense choeur,
Son esprit consumé par des rêves d’envie,
Détaché du chant primal, source de toute ardeur.
Mais quand le soir descend et que le monde se tait,
Quand l’obscurité enveloppe la terre d'une douce étreinte,
Le chant des oiseaux s’estompe, son message complet,
Un rappel que dans le silence, un autre monde s’épeint.
Et c’est là, dans la nuit, que germe une pensée,
Une idée fragile, si facile à ignorer,
Que dans la simplicité se trouve la beauté,
Que dans chaque souffle de vie, l’univers vient danser.
Le chant des oiseaux, bien plus qu’une mélodie,
Est un hymne à l’existence, à la terre, à l'humanité,
Un appel à écouter, en toute humilité,
Les murmures du monde, son immuable poésie.
Alors, prenons un instant, sous le ciel vaste et serein,
Pour écouter le vent, les arbres, les ruisseaux,
Et laisser leur symphonie remplir notre sein,
Car c’est dans leur enseignement que l’on trouve le beau.
Dans cet échange muet entre la nature et l’âme,
Se trouve un langage universel, ethéré,
Et dans cet instant de grâce, cette parfaite trame,
L’humain peut enfin comprendre sa vraie liberté.
Conclusion
Le chant des oiseaux, éternelle romance,
Nous rappelle que dans chaque fin se trouve un commencement,
Que chaque jour est une chance,
D’écrire notre propre chant, notre testament.
Que la vie, avec ses cycles, ses douleurs, ses joies,
Est un cadeau précieux, un voyage à chérir,
Que dans la diversité de nos voix,
Se trouve l’unité, un futur à bâtir.
Alors que les étoiles scintillent dans l’immensité,
Et que le monde sombre dans un sommeil paisible,
Gardons dans nos cœurs la pureté,
De ces instants fugaces, mais tellement sensibles.
Le chant des oiseaux ne s’arrête jamais vraiment,
Il vit en nous, nous inspire, nous guide,
Vers un demain plus clément,
Où les cœurs s’entrelacent, en un destin fluide.
Dans la quête incessante de sens et de paix,
Écoutons les messages portés par le vent,
Car dans le chant des oiseaux se trouve une vérité,
Un chemin vers l’amour, éclatant et vivant.