Plongez dans Le Chant du Temps Perdu, un voyage poétique au cœur du temps qui s’échappe. Ce poème, riche en mélancolie et en espoir, vous invite à contempler la fugacité de la vie et la beauté des souvenirs effacés par les ans.
Le Chant du Temps Perdu – Poème sur le Temps et l’Espoir
Héros sans couronne, sans gloire ni renom,
Il erre dans les champs que le vent balaie,
Ses yeux, deux miroirs d’un sombre automne,
Reflètent l’infini d’une éternelle plaie.
Le temps, ce vieux complice, l’a marqué de son sceau,
Creusant son front altier, pliant son âme fière.
Il murmure parfois, comme un lointain écho :
« Où sont les jours d’antan, où donc est la lumière ? »
La campagne alentour, vaste et désolée,
S’étend à perte de vue, morne et silencieuse.
Les arbres décharnés, leurs branches ébranlées,
Semblent pleurer en chœur une plainte pieuse.
L’orage gronde au loin, grondement sourd et lent,
Comme un présage obscur, une menace ancienne.
Le héros solitaire, au cœur sombre et tremblant,
Sent monter en lui une douleur qui le tienne.
Il se souvient des jours où la vie était jeune,
Où l’espoir fleurissait, léger comme un matin.
Mais les saisons ont fui, et le destin s’allonge,
Emportant dans son sillage un rêve incertain.
« Ô temps, cruel tyran, pourquoi m’as-tu volé
Ces instants de bonheur, ces rires, ces éclats ?
Pourquoi as-tu fané ce qui fut étoilé,
Et laissé dans mon âme un vide sans éclat ? »
Le vent lui répond par un soupir amer,
Agitant les herbes sèches, les feuilles mortes.
Le héros, accablé, s’assied sur un rocher,
Et contemple l’horizon où les nuages s’emportent.
Il revoit son enfance, ce jardin enchanté,
Où les fleurs éclataient sous un ciel radieux.
Mais ce paradis perdu, ce temps révolu,
N’est plus qu’un souvenir, un songe précieux.
« J’ai aimé, j’ai lutté, j’ai cru en des lendemains,
Mais le destin moqueur a brisé mes espoirs.
Les amis sont partis, les amours en déclin,
Et je reste ici, seul, face à mes miroirs. »
L’orage éclate enfin, déchirant le ciel gris,
Les éclairs illuminent son visage austère.
Il se lève, titubant, sous la pluie qui a pris
La forme de ses larmes, mêlées à la terre.
Il marche encore, toujours, vers un but inconnu,
Porté par une force obscure, une fatalité.
Le temps, inexorable, l’a déjà vaincu,
Et pourtant, il avance, dans l’éternité.
Au loin, une lumière, faible et vacillante,
Semble l’appeler, comme un dernier espoir.
Mais c’est une illusion, une flamme mourante,
Qui s’éteint dans la nuit, sans bruit, sans savoir.
Le héros s’arrête, épuisé, désarmé,
Et regarde le ciel, maintenant apaisé.
Les étoiles, muettes, semblent l’avoir aimé,
Mais leur lumière froide ne peut le sauver.
Il s’allonge sur l’herbe, humide et glacée,
Et ferme les yeux, dans un dernier soupir.
Le temps, ce vieux complice, l’a enfin embrassé,
Et son âme s’envole, dans un infini noir.
La campagne, silencieuse, garde son secret,
Et le vent, désormais, chante une berceuse.
Le héros repose, dans un sommeil discret,
Tandis que le temps poursuit sa course heureuse.
Ainsi s’achève l’histoire, triste et mélancolique,
D’un homme qui chercha, mais ne trouva jamais.
Le temps, ce vieux tyran, toujours ironique,
A scellé son destin, dans un éternel laisser.
Que ce poème vous inspire à chérir chaque instant et à embrasser la vie, malgré le passage inévitable du temps. N’hésitez pas à partager vos ressentis et à laisser l’espoir guider vos pas dans l’éternel sillage des jours.