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Le Chêne et le Roseau

Le poème ‘Le Chêne et le Roseau’ de Jean Anouilh nous plonge dans une réflexion profonde sur la nature humaine et la résistance face à l’adversité. Ce texte élégant et philosophique jette un regard critique sur la prétention et la vanité des êtres humains tout en célébrant la discrète force des plus faibles. Écrit au 20ᵉ siècle, ce poème reste d’une actualité saisissante.
Le chêne un jour dit au roseau : « N’êtes-vous pas lassé d’écouter cette fable ? La morale en est détestable ; Les hommes bien légers de l’apprendre aux marmots. Plier, plier toujours, n’est-ce pas déjà trop, Le pli de l’humaine nature ? » « Voire, dit le roseau, il ne fait pas trop beau ; Le vent qui secoue vos ramures (Si je puis en juger à niveau de roseau) Pourrait vous prouver, d’aventure, Que nous autres, petites gens, Si faibles, si chétifs, si humbles, si prudents, Dont la petite vie est le souci constant, Résistons pourtant mieux aux tempêtes du monde Que certains orgueilleux qui s’imaginent grands. » Le vent se lève sur ses mots, l’orage gronde. Et le souffle profond qui dévaste les bois, Tout comme la première fois, Jette le chêne fier qui le narguait par terre. « Hé bien, dit le roseau, le cyclone passé – Il se tenait courbé par un reste de vent – Qu’en dites-vous donc mon compère ? (Il ne se fût jamais permis ce mot avant) Ce que j’avais prédit n’est-il pas arrivé ? » On sentait dans sa voix sa haine Satisfaite. Son morne regard allumé. Le géant, qui souffrait, blessé, De mille morts, de mille peines, Eut un sourire triste et beau ; Et, avant de mourir, regardant le roseau, Lui dit : « Je suis encore un chêne. » Extrait de: Les Editions de la Table Ronde, 1962.
À travers ‘Le Chêne et le Roseau’, Anouilh invite chacun à méditer sur la force véritable, souvent cachée sous l’humilité. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur remarquable et à partager vos réflexions sur ce poème intemporel.
Auteur:Jean Anouilh

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