back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Le Maître Corbeau : Une leçon sur la vanité et la sagesse

Dans un écrin de verdure où la nature s’épanouit, l’histoire de Maître Corbeau s’entrelace avec celle des leçons intemporelles communes aux hommes et aux animaux. Ce récit nous pousse à réfléchir sur le pouvoir des mots et les dangers de la vanité.

L’Arrivée de Maître Corbeau

Illustration de L'Arrivée de Maître Corbeau

La forêt s’éveillait sous les doux rayons du soleil, chaque feuille scintillant comme une jewel sur un écrin de verdure. Au sommet d’un chêne majestueux, Maître Corbeau, plumé d’un noir éclatant, observait son royaume avec une fierté palpable. Ses yeux, brillants comme des liquides d’onyx, scrutaient les alentours, où les bruits de la nature formaient une symphonie paisible. Il se considérait comme le roi de cet antre luxuriant, incapable d’imaginer que sa majesté puisse un jour vaciller.

Ce matin-là, l’arôme des fleurs en pleine floraison flottait dans l’air, un parfum doux, presque enivrant. Tout semblait parfait jusqu’à ce qu’un éclat de couleur attire son attention. C’était un Renard, élégant et rusé, sa fourrure flamboyante détonnant dans le vert sombre de la forêt. Ses yeux malicieux brillaient d’un éclat particulier, comme s’ils portaient en eux un secret fascinant.

« Ah, quel plumage incomparable ! » lança le Renard d’une voix charmeuse, s’approchant d’un pas félin. « S’il n’y avait que des couleurs comme les vôtres pour embellir ce monde, il serait déjà un chef-d’œuvre ! »

Le Corbeau, flatté par cette attention inattendue, se pavana sur sa branche, faisant briller ses plumes encore plus. La flatterie, comme le nectar sucré d’une fleur, commençait à l’enivrer. « Je suis, en effet, le plus beau de cette forêt ! », répondit-il, la voix pleine d’assurance. « Peu d’oiseaux réussissent à atteindre une telle majesté. »

Le Renard, se dandinant, continua à le flatter avec assurance. « Chaque regard porté sur vous est comme un hommage rendu à la beauté. Mais, dites-moi, ne feriez-vous pas un peu de poésie pour ravir vos sujets ? »

C’était un piège délicat, mais le Corbeau, séduit par ces mots sucrés, ne voyait pas le danger qui émergeait. Les mots du Renard, bien que doux, sont en train de semer des graines de vanité dans le cœur du Corbeau. « Que ne ferais-je pour vous émerveiller ! » s’exclama-t-il, gonflant sa poitrine d’orgueil.

La scène s’illuminait par la lumière du jour, la nature même semblant retenir son souffle, observant le ballet intrigant entre le Corbeau et le Renard. Les feuilles dansaient doucement, comme pour avertir le Corbeau des intentions cachées du Renard, mais l’oiseau restait aveugle à leur murmure.

Et ainsi, dans ce coin luxuriant de la forêt, la première rencontre entre Maître Corbeau et le Renard prenait une tournure dont ni l’un ni l’autre ne pouvait encore mesurer les conséquences. La flatterie, douce à l’oreille, avait commencé à tisser un lien dangereux, un poison que l’orgueil ne tarderait pas à faire éclore.

Le Piège de la Flatterie

Illustration du Piège de la Flatterie

Le soleil s’était hautement levé, ses rayons caressant les feuilles vermeilles des arbres qui formaient une toile vibrante au sein de la forêt. Maître Corbeau, perché sur la plus haute branche d’un chêne, observait le monde avec un regard à la fois fier et satisfait. Ses plumes noires luisantes brillaient d’un éclat singulier, reflet de sa vanité récente. Pourtant, dans l’ombre d’un buisson voisin, un Renard au pelage flamboyant observait, ses yeux malicieux trahissant un dessein bien calculé.

« Ah, cher Maître Corbeau, » commença le Renard d’une voix suave, comme une brise douce troublant les eaux d’un miroir. « Quelle beauté vous incarnez là, sur votre trône de verdure ! À vous seul, vous faites pâlir les rayons du soleil. »

Les mots du Renard, enveloppés de miel, s’infiltrèrent progressivement dans l’esprit du Corbeau, le transportant sur des ailes de vanité. Un frisson de plaisir l’envahit, le faisant vaciller entre modestie trompeuse et égo démesuré.

« Voilà que tu t’emmêles dans tes compliments, » rétorqua le Corbeau avec feinte répartie, tentant de masquer son trouble par un ricanement. « Je suis simplement un simple volatile parmi les si nombreux de cette forêt. »

« Un simple volatile ? Oh non, » insista le Renard, s’approchant d’un pas assuré, sa queue folâtrant derrière lui. « Vous êtes l’esseulé maître de vos cieux ! Vos plumes sont les reflets d’un talent unique et incomparable. Si j’étais en votre présence, je ne me lasserais jamais de vous doucher d’admiration. Qui d’autre que vous aurait la voix capable de séduire l’univers ? »

Le Corbeau, se laissant emporter par ces louanges, sentit son cœur battre plus fort. Une étincelle de suffisance dansa dans son regard, tempérant une étrange arrogance. « Que dirais-tu, cher Renard, si je te donnais un avant-goût de mes talents ? » proposa-t-il, sa voix légèrement tremblante d’anticipation alors que l’idée jaillissait de manière séduisante.

« Que dirais-je ? » balbutia le Renard, feignant l’étonnement, mais son sourire révélait l’avidité de son esprit rusé. « Vous seriez un rayon de lumière, un chant, un appel à tous les êtres de cette forêt ! Chantez donc, je vous en prie, que la mélodie s’élève jusqu’au ciel même ! »

À cet instant, le Corbeau, bercé par les paroles envoûtantes du Renard, ferma les yeux, savourant l’extrême délice d’une telle attention. L’air devint chargé d’une tension palpable. Le poids de son propre ego pesait lourd, le poussant à négliger le danger imminent qui se cachait derrière ces flatteries charmantes.

« Oui, oui, je vais chanter ! » s’écria le Corbeau, sa voix emplie d’une excitation enfantine. « Que toi, beau Renard, sois témoin de ma grâce. » En se préparant à entonner une mélodie, il se délectait déjà de ce que cela pourrait lui apporter : admiration, reconnaissance, un goût de pouvoir absolu sur son auditoire.

Et dans l’ombre des sous-bois, le Renard, avec un sourire énigmatique qui ne quittait pas son visage, se préparait à tisser le dernier fil de son piège, celui qui viendrait, sans qu’il s’en rende compte, lui ôter tout ce qu’il tenait pour acquis. Un frisson d’anticipation parcourut la forêt, comme un murmure de conseils oubliés. Ainsi, le jeu de la flatterie prenait une tournure tout à fait intrigante, menaçant de révéler les ombres de la vanité humaine.

La Chute de Maître Corbeau

Illustration de La Chute de Maître Corbeau

Un matin brumeux se levait sur la forêt, enveloppant chaque branche et chaque feuille dans un doux manteau d’humidité. Les oiseaux gazouillaient timidement, se prélassant dans l’ambiance tranquille. Au sommet d’un vieux chêne, accolée à un fromage bien doré, Maître Corbeau se pavanait, fier comme un roi. Sa fourrure luisante scintillait sous les premiers rayons de soleil, attirant l’attention des passants. Il se sentait invincible, se délectant de son propre éclat.

Il n’était point qu’un simple oiseau, mais l’incarnation même de la majesté. C’est alors que le Renard, agile et rusé, profita de cette opportunité. Bien que le Corbeau lui ait toujours parlé d’une voix dédaigneuse, il n’était pas insensible aux compliments de son interlocuteur. « Que ton plumage est exceptionnel aujourd’hui, cher Maître Corbeau ! » murmura le Renard avec un sourire charmeur, ses yeux pétillant de malice.

La vanité, tel un poison dans son cœur, commença à serpenter en Maître Corbeau. Tantalisé par cette flatterie, il se mit à battre des ailes, la tête haute, désireux d’impressionner son interlocuteur inattendu. « Tu trouves que mes plumes brillent ? » s’enflamma-t-il, ses mots s’entremêlant avec la mélodie entêtante d’un chant désiré. « Ah, je dois en faire l’exhibition ! »

Dans son enthousiasme, il oublia la précieuse récompense posé sur sa patte. L’instant d’après, le fromage glissa, chutant en une danse désespérée vers le sol, s’écrasant sous le poids de sa naïveté. Le Renard, réagissant avec une agilité déconcertante, s’empara du trésor délaissé, passant comme l’ombre d’une pensée. Ses rires résonnèrent dans les échos des arbres, un triomphe cillant dans l’air frais du matin, tandis que Maître Corbeau, pétrifié, assistait à sa propre désillusion.

La tristesse s’immisça dans le cœur du Corbeau, creusant une déception profonde. « Comment ai-je pu être si aveugle ? » pensa-t-il, la mélodie de sa voix se cristallisant dans un chagrin larmoyant. L’humiliation s’insinuait chaque moment qu’il regrettait d’avoir cru aux louanges trompeuses du Renard. Sa fierté, naguère flamboyante, pourrissait désormais sous les cendres de son propre déni.

Le Renard, dans sa fuite joyeuse, laissa derrière lui un Maître Corbeau abattu, figé par le poids lourd de sa vanité. La leçon, cruelle et directe, résonnait en lui comme un refrain lugubre : la flatterie pouvait être un poison, glissant comme un serpent. Se redressant lentement, le Corbeau se mit à réfléchir, son regard se perdant dans le vide. Ce moment, empreint de mélancolie, portait en lui le germes d’une sage réflexion à venir, une promesse silencieuse de vigilance vis-à-vis des mots doux et des faux sourires du monde.

Réflexion et Sagesse

Illustration de Réflexion et Sagesse

Maître Corbeau, le plumage ébouriffé par un vent frais qui semblait murmurer des vérités anciennes, s’était posé sur la branche robuste d’un chêne centenaire. Les feuilles, encore chargées de la douce lumière d’une après-midi d’été, dansaient doucement, comme pour l’inviter à une introspection profonde. La douleur de sa récente chute résonnait dans son esprit, chaque écho s’accompagnant d’une leçon amère sur les dangers de la vanité. Les mots flatteurs du Renard continuaient d’assourdir son esprit, tel un déluge de couleurs criardes contrastant avec la clarté de la réalité.

« Comment ai-je pu être si naïf ? » pensa-t-il, son regard se perdant dans le vide. « Se laisser séduire par de simples mots, par l’illusion d’une admiration qui n’était que falsité… ». Le vent, complice silencieux de sa réflexion, emportait ses songes, les laissant flotter dans l’air légèrement humide de la forêt. Il se rappelait le moment exact où, aveuglé par la flatterie, il avait sacrifié son fromage, croyant que son chant impressionnerait son interlocuteur.

Le Corbeau ferma les yeux, laissant son cœur s’emplir de mélancolie. Il avait toujours pensé qu’être admiré était une force. Mais cette force le conduisait, aujourd’hui, à une… faiblesse. « Peut-on vraiment gagner quelque chose en quête de l’admiration des autres ? » murmura-t-il à voix haute, comme pour défier les ombres qui l’entouraient. Personne ne répondait, sinon le léger bruissement des feuilles, comme un écho de sagesse, le prévenant de ne plus céder à la flatterie pernicieuse.

Tandis qu’il contemplait le ciel, une légère brise s’engouffrant entre les branches apporta avec elle une sensation de paix, un murmure réconfortant. Le vent semblait comme un sage parmi les mortels, porteur de vérités oubliées. « Je promets de garder mon cœur vigilant, de ne plus me laisser distraire par de futiles échos de fausse grandeur », se dit-il, fermant les poings comme si pour sceller ce vœu.

La métamorphose intérieure du Corbeau était palpable. Il se tenait là, toujours roi de son royaume forestier, mais désormais marqué par l’expérience de la tromperie. Ce n’était pas la fin de son histoire, mais un nouveau chapitre se dessinait, teinté d’une sagesse nouvellement acquise. La scène qui l’entourait, autrefois vibrant de vie et d’ardeur, semblait offrir un espace propice à la résilience. « Les mots des autres peuvent être des pièges, je dois être à l’écoute de mon cœur et de mes propres vérités », pensa-t-il, réaffirmant son engagement envers lui-même et son avenir.

Alors que le jour déclinait lentement, laissant place à une étreinte douce et veloutée de la nuit, Maître Corbeau se tenait là, fier mais humble. Sa vulnérabilité n’était plus un signe de faiblesse, mais un fondement sur lequel il pouvait construire une existence plus lucide, plus consciente. Le vent de la forêt, témoin silencieux de sa promesse, continuait de souffler autour de lui, comme une mélodie de sagesse inaltérée.

Cette fable nous rappelle que la sagesse réside dans la méfiance face aux flatteries. Partagez vos réflexions sur cette histoire et découvrez d’autres récits qui nourrissent notre conscience collective.
  • Genre littéraires: Fable, Conte
  • Thèmes: vanité, sagesse, flatterie, leçons de vie
  • Émotions évoquées:réflexion, amusement, mélancolie
  • Message de l’histoire: La flatterie peut être un poison; il convient d’être prudent et lucide face aux mots des autres.
  • époque: Contemporaine
  • Histoire Inspirée par ce Poème:
La Vanité Et Les Leçons De Maître Corbeau| Vanité| Sagesse| Fable| La Fontaine| Leçons De Vie| Conte| Réflexion| Amusement| Mélancolie| Contemporaine
Écrit par Lucy B. de unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici