Le miroir de l'imaginaire
Dans le silence feutré de l’aube naissante,
S’éveille en douceur le jour encore timide,
Prompt à dévoiler sous son voile candide
Les songes nocturnes d’une âme errante.
Au sein de ce monde où le temps s’évapore,
Se dresse un miroir aux reflets d’argent,
Captant l’essence de l’imaginaire ambulant,
Un univers où chaque pensée prend corps.
Voilà le royaume de la pure création,
Où les mots dansent avec les étoiles,
Tissant dans leur sillage des toiles,
Peintures vivantes de nos émotions.
Le miroir scintille, éclat sans pareil,
Sa surface lisse comme la mer calme,
Invite les âmes à déposer les armes,
Pour plonger dans un monde sans pareil.
Là, où les destins se croisent et s’entremêlent,
Chaque reflet devient un conte nouveau,
Narrant les joies, les peines, sans un mot,
En une harmonie douce et éternelle.
Sur ce chemin pavé de mille rêves,
Les pas résonnent en un écho profond,
Chaque foulée dessinant à l’horizon,
Un arc-en-ciel sous une pluie de trêves.
Les amoureux échangent des serments,
Sous le regard bienveillant des astres,
Leur amour peignant dans le plâtre,
Des fresques d’espoir, défiant les temps.
Les guerriers, las de leurs longs combats,
Trouvent dans ce reflet un havre de paix,
Où les épées forgent des mots plutôt que des plaies,
Et où le courage se mue en doux éclats.
Les poètes, maîtres des vers et rimes,
Y puisent l’inspiration dans l’air qu’ils respirent,
Leur plume glissant sur le papier tel un lyre,
Composant des symphonies aux mille cimes.
Dans ce miroir, la nature elle-même s’exalte,
Les saisons défilant en un ballet majestueux,
Chaque feuille, chaque fleur, un adieu silencieux,
Dans ce cycle éternel où la vie se exulte.
Mais au-delà des images, des reflets,
Ce miroir cache une vérité plus profonde,
Un appel à la rencontre de l’autre monde,
Où le langage unit les contrées secrètes.
Ainsi, dans le miroir de l’imaginaire,
Tout n’est que reflet de notre propre essence,
Un voyage au coeur de notre transparence,
Dans une quête éperdue vers la lumière.
En contemplant ces miroitements sans fin,
Comprend-on enfin la richesse de l’âme,
La beauté infinie de cette douce flamme,
Qui nous guide vers de nouveaux chemins.
Le miroir de l’imaginaire, tel un phare,
Illumine notre voyage intérieur,
Nous invitant à découvrir avec ferveur,
Les mille facettes de notre être raréfié.
Car dans ce royaume où l’impossible s’efface,
Nous apprenons que chaque instant est un art,
Une toile où se dessinent nos espoirs, nos regards,
Dans cette infinité où le temps s’embrasse.
La réflexion finale, un écho lointain,
Résonne à travers les âges et les terres,
Nous rappelant que dans chaque mystère,
Se cache une leçon, un destin incertain.
Et si le miroir nous révèle nos propres ombres,
Il nous enseigne aussi à embrasser la lumière,
À chercher en nous cette étincelle première,
Qui fait de chaque vie un chef-d’œuvre sans nombre.
Dans le miroir de l’imaginaire, s’ouvre donc,
Un passage vers les profondeurs de notre être,
Un lieu où chaque souffle devient l’ancêtre,
De demains encore inconnus, mais déjà en somme.
Puissions-nous, face à ce miroir enchanté,
Trouver la clé de nos propres légendes,
Et naviguer, avec grâce et à l’amende,
Sur les flots tumultueux de notre destinée.
