back to top

Utilisation des poèmes : Tous les poèmes de unpoeme.fr sont libres de droits et 100% uniques "sauf catégorie poésie classique" .

Vous pouvez les utiliser pour vos projets, écoles, affichages, etc., en mentionnant simplement notre site.

⚠️ Les poèmes soumis par nos lecteurs qui souhaitent en limiter l'usage auront une mention spécifique à la fin. En l’absence de cette mention, considérez-les comme libres de droits pour votre usage personnel ou professionnel.

Profitez-en !

Partagez votre talent avec nous ! ✨ Envoyez vos poèmes et histoires via ou utilisez ce formulaire.
Tous les styles sont bienvenus, tant que vous évitez les sujets sensibles. À vos plumes !

Le Murmure des Années

Dans ‘Le Murmure des Années’, le poète nous invite à contempler le poids des souvenirs et les échos du passé, à travers les pensées d’un vieillard assis sur un banc, témoin silencieux de l’histoire. Ce poème évoque la mélancolie d’un temps révolu, tout en célébrant la beauté fugace de la vie.

Les Murmures d’un Temps Évanoui

Sur le vieux banc de chêne, dans le parc aux allées d’automne,
Où le vent fredonne encore des airs de nostalgie,
Un vieillard, l’Observateur silencieux du temps, s’assoit en solitaire,
Tandis que les feuilles dorées tombent en une danse mélancolique,
Mélange doux-amer de souvenirs qu’il porte en son cœur épuisé.

Là, dans l’orée d’un après-midi qui s’étire en une lente agonie,
Le vieillard laisse son regard se perdre dans l’infini,
Et chaque feuille qui se détache devient le témoin muet
D’un passé révolu, d’une vie où l’ombre et la lumière s’emmêlent.
« Ah ! que le temps s’enfuit, murmure-t-il, en écho à sa douleur,
Portant avec lui l’insaisissable parfum des jours qui ne reviendront plus… »

En ce lieu chargé d’histoires et d’énigmes,
Le seigneur de la mémoire contemple l’envol d’un souvenir lointain.
Il se souvient de son enfance, où l’insouciance et la candeur
Accusaient le pas face à l’immensité d’un monde en devenir.
« Je fus jadis, pense-t-il, un rêveur fou, porté par le vent,
Ignorant encore les rigueurs de l’existence,
Confiant dans l’éternelle bonté d’un destin en devenir. »

Alors que l’ombre du soir mêle avec la lumière mourante,
Le vieillard se revit, jeune et plein d’un espoir naïf,
Parcourant ces mêmes allées, les yeux embués d’un désir ardent,
Pour saisir l’instant suspendu, l’élan d’une vie vive et vibrante.
Ses pas résonnèrent dans les échos d’un temps jadis glorieux,
Où l’amitié, la passion et l’aventure se confondaient en un tout.
Maintenant, il n’est plus qu’un écho discret, dans le souffle du vent,
Le témoin silencieux d’un théâtre où le destin s’inscrit en filigrane.

Les arbres centenaires, gardiens de tant de mémoires,
Se dressent comme d’antiques sentinelles face à l’inexorable passage du temps.
« Oh, comment le présent se dissout en une plume dans l’eau,
Telle une encre éphémère tracée sur la page de l’existence,
Et chaque instant, chaque soupir, se retire en un murmure muet… »
Ainsi se perdent les échos d’une vie riche d’émotions,
Où la joie se mêlait à la douleur dans un ballet subtil,
Et la mélancolie s’impose, douce et implacable, en rappel constant
De tous ces instants jadis fugaces, désormais perdus dans l’oubli.

Seule demeure la silhouette du vieillard, telle une statue figée,
Méditant sur l’ampleur de sa destinée et sur l’inéluctable fatalité.
Il se raconte en monologues intérieurs, en dialogues sans écho,
Où ses pensées vagabondes se confondent avec le souffle du vent.
Une voix intérieure lui murmure : « Te souviens-tu, ô âme errante,
De ces jours de lumière où ton cœur battait à l’unisson de l’univers ?
Ces instants magiques, ces heures enivrantes où l’innocence était reine,
Maintenant balayés par la froideur d’un destin implacable… »
Ainsi, le vieillard se trouve en son propre entretien,
Entre le passé rayonnant et le présent morne et silencieux.

Au loin, sur la pelouse parsemée de feuilles, une silhouette s’immisce,
Comme l’ombre douce d’un compagnon jadis oublié.
Un jeune promeneur, les yeux curieux, s’approche du vieil homme,
Comme attiré par l’aura mystérieuse qui enveloppe ses pensées vagabondes.
D’un geste lent, le jeune de meunier s’assoit à ses côtés,
Curieux de recueillir les fables d’un temps qui semble s’être égaré.
« Monsieur, lui dit-il d’une voix teintée d’espoir,
Pourriez-vous me conter l’histoire des jours où la vie chantait en vers ? »
Et le vieillard, esquissant un sourire aux contours de la nostalgie,
Commence à narrer son existence, tissée de rêves et de réalités amères.

« Écoute, jeune ami, et laisse mon récit t’emporter,
Vers ces contrées lointaines où jadis brillaient les étoiles.
Je fus un temps un cœur battant au rythme de l’aventure,
Arpentant le monde, l’âme affamée de découvertes et de promesses.
Parfois le destin, dans sa rigueur implacable, se fit complice
Des erreurs et des faux pas qui jalonnèrent mon errance.
Il y eut des instants de grâce, où chaque sourire, chaque larme,
Fut un hommage vibrant à cette lutte incessante contre l’oubli. »
Les mots se posent alors sur l’air comme des pétales de roses fanées,
Et le parc devient le théâtre d’un récit où le passé se dévoile
En une succession d’instants figés, immortalisés dans la mémoire sensible du vieillard.

Dans la pénombre naissante de l’après-midi,
Le son lointain d’un violoncelle se mêle aux chants des feuilles,
Réveillant des réminiscences de bals fastueux et de promenades d’antan,
Où l’âme, légère, s’élevait au-dessus des contraintes terrestres.
« Ah, mon cher ami, dit-il en caressant de ses doigts tremblants le dossier du banc,
N’as-tu jamais ressenti cette douce mélancolie qui effleure l’âme,
Ce frisson fugace où se confondent l’extase du souvenir
Et l’amertume des instants perdus à jamais ? »
Le regard du jeune se remplit de questionnements, et le silence se fait complice
De cette confession intime, entre deux âmes suspendues dans le temps.

Le vieillard poursuit, se laissant aller aux détours de son récit,
Narrant avec élégance la rencontre de deux amitiés sincères,
La chaleur d’une présence fidèle qui a su réchauffer ses hivers les plus rigoureux,
Le réconfort d’un regard, d’un mot partagé dans l’obscurité des jours solitaires.
Chaque mot, chaque phrase, s’élève comme une prière silencieuse
Pour saluer la beauté éphémère d’une existence marquée par le passage du temps.
« Mais vois-tu, mon jeune ami, me dit-il en se penchant vers l’oreille attentive,
C’est dans le creux des souvenirs que se cachent les vérités de l’existence,
C’est entre les lignes d’un passé révolu que l’on découvre
Les mystères insondables de la condition humaine… »
S’exclame-t-il alors, la voix vibrante d’une émotion contenue,
Alors que l’espace d’un moment, le parc se fait l’écrin de toute une vie.

La conversation se mêle à la fugacité d’une symphonie,
Où les silhouettes se fondent en une mosaïque de lumière et d’ombre.
Le vieillard, désormais emporté dans une rêverie infinie,
Revoit tour à tour les visages aimés, les lieux chéris, les instants sublimes.
Il évoque la clarté d’un matin de printemps, après un hiver de désolation,
La promesse d’un renouveau, la douceur des instants partagés sous le ciel azuré,
Puis la réalité s’impose, implacable, telle la morsure des gustes automnaux,
Rappelant que toute beauté se meurt, et que toute vie tend vers une fin inévitable.
« Le temps est un fleuve impétueux, murmure-t-il, qui emporte avec lui tout ce qu’il touche,
Et nous, petits rameurs sur ce vaste courant, ne pouvons que laisser glisser
Les souvenirs, ces trésors fragiles, sur les flots de notre propre humanité. »
Ainsi, entre regrets et résignation, il laisse régner un doux-amer parfum
D’un passé glorieux, désormais englouti par les brumes du temps.

Les heures s’égrènent, légères comme le vol d’un papillon,
Et le jeune, touché par la profondeur de ces confidences,
S’aventure dans ce labyrinthe d’émotions, entre émerveillement et tristesse,
Tentant de saisir, dans le fil ténu de la parole du vieillard,
L’essence même de l’existence : la nostalgie d’un temps révolu,
La quête insatiable d’un souvenir qui saurait apaiser la soif de sens.
« Peut-on vraiment retenir le temps, lui demande-t-il alors,
Ou bien doit-on s’abandonner à cette course effrénée
Vers l’inconnu, où chaque instant se fait écho d’un passé lointain ? »
Ainsi la discussion se mua en un dialogue intérieur,
Où la cadence des mots se fit le reflet des battements d’un cœur fatigué.

Le vent se leva doucement, emportant avec lui quelques feuilles,
Qui se mirent à virevolter en une chorégraphie mystique
Illuminant le parc d’un tableau mouvant et incertain.
« Regardez, jeune ami, disait le vieillard d’un ton empreint de tendresse,
Ces feuilles, elles sont comme nos souvenirs, fragiles et évanescents,
Qu’on attrape du bout des doigts avant qu’elles ne disparaissent
Dans l’immensité du temps qui inexorablement nous échappe toujours. »
Le cœur du jeune se serra devant cette métaphore émouvante,
Et il comprit alors que chaque instant, si fugace soit-il,
Constituait la trame d’un destin riche d’enseignements,
Même si la fin restait toujours un murmure incertain, une énigme suspendue dans l’air.

Dans le recueillement du soir, alors que le ciel s’embrase d’un rouge profond,
Le vieillard se leva avec lenteur, tel un navire quittant le port du passé.
Il déposa un dernier regard sur ce parc d’automne, théâtre de ses rêves et de ses regrets,
Sentant que, malgré le poids des années, le moindre souvenir continuait de vibrer
Comme la dernière note d’une symphonie qui s’éloigne, inachevée, sans fin.
« Je pars, murmura-t-il à l’oreille du vent,
Mais je reviendrai, toujours, pour recueillir les cris silencieux du temps,
Pour effleurer à nouveau ces instants précieux, ces rêves envolés,
Car c’est dans la douceur des souvenirs que se niche l’essence de la vie. »
Et le jeune, témoin de cette parole, resta là,
Le cœur empli d’une mélancolie douce, d’un désir ardent de comprendre
Les secrets que recèle le passage inéluctable du temps.

Sur le banc désert, seul désormais, le vieillard allongea les yeux
Vers l’horizon infiniment mouvant, où la nuit venait humblement
Dessiner la frontière fragile entre l’ombre et la lumière.
Les cloches de l’après-midi avaient compté les heures d’un destin éthéré,
Et chaque écho semblait les mots d’un poète anonyme,
Gravant à jamais la trace indélébile de cette existence éphémère.
Dans son esprit, se mêlaient les voix d’autres époques, d’autres destins,
Comme un chœur antique entonnant la complainte d’une vie à la dérive.
« Ô temps, cruel et précieux, » semblait dire l’âme du vieillard
À travers le silence de sa méditation, « emporte-moi, non,
Ne prends pas la lumière de ces jours qui s’effacent, ne scelle pas
L’ultime phrase d’une histoire sans conclusion définitive… »

Les reflets d’un crépuscule aux nuances d’or et de pourpre
S’inscrivaient dans le regard du vieillard, miroir d’un passé inaltérable,
Tandis qu’il voyait les vestiges d’une jeunesse infime se révéler
Dans la symphonie des arbres, dans le murmure du vent sur la pelouse.
Il se sentait, alors, à la croisée des chemins, entre la fin d’un chapitre
Et l’aube d’un mystère encore à écrire, dans la trame infinie du temps.
Le parterre des souvenirs s’ouvrait devant lui, empli de larmes et de rires,
De douleurs et de joies que seul l’âme éprouvée pouvait comprendre,
Comme l’éphémère refugie d’un être qui, dans sa solitude, s’élevait
Vers les cimes d’un idéal insaisissable, d’une vie à la frontière
Du tangible et du rêve.

Et c’est ainsi, sur ce banc aux contours immuables,
Que l’Observateur silencieux du temps demeura,
Non plus seulement un spectateur, mais l’artisan discret
D’un récit intime, où chaque souffle, chaque soupir, portait
La trace ineffable d’un amour impossible à’oublier.
Ses pas, désormais guidés par la sagesse des années, le menèrent
Vers d’autres sentiers, d’autres rencontres, d’autres labyrinthes
Où se déployait l’infini ballet des souvenirs et des espoirs.
Le parc, fidèle complice de sa mélancolie, l’enveloppait de ses branches
Comme les bras d’une amante muette, et le vieillard, le regard perdu,
Tissait encore, en silence, les vers d’une histoire inconclusive.

L’histoire de ce vieillard, entre ombres et lumières, demeurera
Comme un testament oublié, une invitation à la rêverie,
À s’abandonner dans le flot du temps sans chercher la quiétude
D’une fin préétablie, car la vie, en sa nature mouvante,
Se veut une succession de passages incertains, toujours ouverts.
Sur ce banc, l’âme se nourrit d’un doux-amer mélange de souvenirs,
D’une nostalgie vibrante qui, tel un écho persistant,
Résonne dans le silence de chaque recoin d’automne.
Tels les fragments d’un poème inachevé, les instants se succèdent
Sans jamais trouver l’épilogue définitif, laissant l’observateur
Dans l’interrogation infinie de ce qu’est réellement le temps.

Ainsi, le vieillard se détacha enfin du banc,
Laissant derrière lui le trace indélébile de ses pensées et de ses regrets,
Et s’éloigna parmi les ombres caressantes du crépuscule,
Empruntant un sentier qui se perdait dans l’obscurité naissante.
Les mots de ses confidences, portés par le vent, se dispersèrent
Dans l’immensité du parc, comme des étoiles éphémères de nostalgie,
Et l’histoire de son existence, racontée en silence et en vers,
Reste suspendue, indéfinie, dans le souffle fragile de l’air automnal.
Le jeune, témoin de cette communion silencieuse, garda en son cœur
La marque ineffaçable de cette rencontre, ce pont entre deux âmes,
Où le passé et le présent s’entrelacent dans une danse subtile,
Où l’écho de chaque mot résonne comme une promesse inachevée
D’un destin toujours à écrire, entre regrets et espérances.

Dans la pénombre enveloppante du soir, le parc se fait le gardien
De secrets diffus, d’histoires d’un autre temps, d’un passé révolu
Qui, pourtant, trouve encore sa place dans chaque murmure du vent.
Le vieillard, dans sa marche silencieuse, disparaît peu à peu
Dans l’obscurité d’un chemin sans fin, laissant derrière lui
La douce énigme d’un discours interrompu, d’un récit suspendu.
« Peut-être, murmura-t-il dans l’intimité infinie de son dernier souffle,
Le temps lui-même viendra un jour recouvrer ses trésors,
Et alors, auprès d’un nouveau banc, d’un nouvel observateur silencieux,
Se renouvellera ce dialogue muet entre la vie et le souvenir… »
Ces mots, portés par les étoiles naissantes d’une nuit d’automne,
Se fondent dans le mystère d’un destin incertain, où le chapitre
Final reste à jamais ouvert, attendant d’être poursuivi par l’imagination
De ceux qui, comme le vieillard, savent contempler la beauté du temps qui passe.

Ainsi se termine le récit d’un être simple, mais riche d’une vie entière,
Où chaque instant, aussi fugace soit-il, trouve sa raison d’être
Dans l’éternelle mélodie d’un passé ancré dans l’âme humaine.
Le parc d’automne, lieu de mémoire et de nostalgie, demeure le témoin
D’une rencontre, d’un échange silencieux entre le moi d’hier et celui de demain.
L’Observateur silencieux du temps, dans son errance sereine,
Nous rappelle que l’existence est un poème inachevé,
Un chemin parsemé de doutes, de regrets, mais aussi de lueurs
D’espoir qui ne demandent qu’à être reconstruites, jour après jour.
Et c’est ainsi, dans l’humeur douce-amère des souvenirs,
Que se perpétue l’héritage d’un temps jadis, offrant à chacun
La liberté d’imaginer la suite d’un récit sans conclusion,
Où la vie se mêle à la mémoire, et l’espoir se conjugue avec l’éternité.

L’écho des murmures du vieillard nous rappelle que chaque instant vécu est précieux et que les souvenirs, bien qu’éphémères, sont les véritables trésors de notre existence. En méditant sur le temps qui passe, nous apprenons à apprécier la beauté des instants présents, même les plus fugaces, et à embrasser la nostalgie comme une sage compagne de notre voyage.
Nostalgie| Temps| Souvenirs| Mélancolie| Vie| Poème Sur Le Passage Du Temps| Fin Ouverte| Mémoire
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

💖 Soutenez notre travail ! 💖

Si nos poèmes et histoires ont touché votre cœur et apporté un peu de lumière à votre journée, nous vous invitons à soutenir notre projet, chaque don, même modeste, nous aide à continuer à créer et partager ces moments de douceur, de réflexion et d'émotion avec vous.
Ensemble, nous pouvons faire grandir cet espace dédié à la poésie et aux histoires, pour qu’il reste accessible à tous.

Merci de tout cœur pour votre générosité et votre soutien précieux. 🌟

➡️ Faites un don ici

Laisser un commentaire

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici