Quand l’orage cruel vient obscurcir tes cieux,
Et que la nuit descend, pesante, sur tes yeux,
Sache que nul écueil, ni gouffre, ni détresse,
Ne brisera jamais mon humble forteresse.
Je suis le port tranquille où s’endort le vaisseau,
Le roc inébranlable au milieu du chaos.
Si le monde s’effondre et si l’espoir chancelle,
Je serai de ta nuit la seule sentinelle.
Tu peux verser tes pleurs, je recevrai l’ondée,
Comme une terre avide et longtemps inondée.
Mon cœur est un rempart contre l’adversité,
Tissé de patience et de fidélité.
Alors ne crains plus rien, mon amour, mon écho,
Même si le destin nous impose son fardeau.
Tant que battra mon sein, tu auras un asile,
Une île de douceur, lumineuse et tranquille.

