Le Renard et le Bouc
Dans la forêt dense où murmure le vent,
Où la lumière danse entre les branches pendantes,
Se narre une fable, d'époques lointaines, lente,
Sur la vie, ses épreuves, où chaque choix est pesant.
Un renard rusé, pelage comme flamme vive,
Se retrouve, par malheur, au fond d'un puits profond.
Nul échappatoire visible, l'écho seul répond,
Aux cris du renard, la liberté, captive.
Peu après, un bouc, aux longues barbes blanches,
Attiré par sa soif, s'approche du précipice.
"Quelles sont ces eaux, en ce lieu, qu'on y glisse?"
Dit-il au renard, espérant sans méfiance.
"Viens, l'eau est pure et abondante, viens boire,"
Le renard lui répond, son plan déjà en tête.
Le bouc, naïf, descend, ne voyant pas la bête,
Qu'un piège, peut-être, se cache dans le noir.
L'eau fut douce, mais le bouc vite comprit,
Que de ce puits ancien, il ne s'échapperait pas seul.
Le renard, avec malice, lui propose un pacte de recours,
"Sur ton dos, je monterai, et puis je t'aiderai à fuir."
Le bouc accepte, espoir dans l'âme, foi aveugle en l'ami,
Le renard, agile, bondit sur le dos, atteint le bord.
Mais au lieu d'aider son sauveur, par ses mots, son accord,
Il laisse le bouc, l'abandonne, sa liberté, son prix.
"Apprends, dit-il, avant de partir, fugace,
Que toute action dans ce monde a son poids,
N'agis pas sans penser, ni suivre n'importe quelle voix,"
Et le renard s'enfuit, laissant le bouc à sa disgrâce.
Ah, les chemins de notre vie sont emplis de choix,
Certains nous mènent vers la lumière, d'autres à l'abandon.
Chaque rencontre, chaque décision, porte en elle une leçon,
Sur la sagesse, l'amitié, la confiance, sur ce que l'on croit.
Puis-je éveiller votre cœur et votre intellect, vous inviter,
A méditer sur les valeurs que tisse notre existence.
Le renard et le bouc, plus qu'une simple coincidence,
Nous parlent de vie, d'erreurs, de l'art d'être et de rêver.
N'oublions jamais, dans cette quête incessante de vérité,
Que chacun de nos actes, paroles, pensées,
Forge le monde de demain, teinte notre réalité,
Et que dans l'amour, l'aide, réside notre immortalité.
Ainsi va le monde, tissé de silences et de paroles,
Où chaque histoire, chaque être, détient sa propre symphonie,
Dans la grande partition de la vie, jouons notre mélodie,
Et que dans ce bel et grand univers, notre écho roule.
Car le renard et le bouc, bien plus que simple anecdote,
Sont le miroir de nos âmes, dans leur quête, leurs fautes.
Apprenons, chérissons, et surtout, avant que ne s'éteignent nos côtes,
Vivons pleinement, pour que de nos vies, l'éclat jamais ne s’efface.