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Le Rêve de l’Ombre Évanescente

Dans ce poème poignant, nous plongeons dans l’esprit d’un jeune poète dont l’âme est hantée par les souvenirs d’un village oublié. À travers un voyage rempli de nostalgie et de mélancolie, l’auteur explore le lien complexe entre le passé et le présent, visant à dévoiler la beauté éphémère des rêves et des illusions.

Le Rêve de l’Ombre Évanescente

Dans le crépuscule d’un village oublié,
où le vent murmure aux ruelles désertées,
naquit l’écho d’un destin qui chancelle,
d’un jeune poète aux rêves irréels.

Sous l’ombre d’un ciel aux nuages indécis,
se drapait son être d’une douleur sourde,
maudit dès l’aurore de sa tendre enfance,
promesse enchaînée à la nostalgie d’un passé
qu’il ne pouvait qu’imaginer.

Là, dans ces murs de pierre, silencieux témoins,
son cœur battait, passion déchirante et errante,
dans l’envolée d’illusions qui jamais ne prenaient leur vol.
Les ruelles étroites, aux pavés vieillis par l’oubli,
gardaient en leur sein la trace impalpable d’une époque douce,
où l’enfance coulait en fleuves de rires perdus,
mais aussi de secrets amers, à jamais scellés par la fatalité.

Jeune poète, dont le verbe était une offrande incandescente,
aux mots aussi légers que la brise de l’été,
savait dès lors que sa muse, cette ombre fuyante,
le conduisait inéluctablement vers des abîmes insondables.
Il soupirait au clair de lune, sur le pont d’un souvenir brisé,
cherchant en vain à retrouver le goût du temps d’antan,
où chaque moment vibrait d’une magie ineffable.

La maladie du destin, tel un voile de ténèbres, s’était posé
sur son âme, et l’avait marquée d’une étrange malédiction :
le poids d’un passé irrévocablement perdu.
Ce village, humble écrin d’un mystère entêtant,
abritait des histoires que le silence n’osait révéler,
murmures d’un temps où la vie ressemblait à une symphonie
dont chaque note vibrante faisait frissonner l’éternité.

Parmi les ombres dansantes d’une nuit onirique,
le jeune poète errait, la tête pleine d’images fantasmagoriques,
cherchant à recoller les fragments de son histoire interrompue.
Les souvenirs se présentaient à lui, illusoires et discrets,
comme des reflets dans l’eau d’une fontaine oubliée,
qui s’effaçaient dès que son regard se posait sur l’éphémère.

« Ô temps, disait-il, toi qui ne recules jamais,
pourquoi m’as-tu condamné à errer dans l’ombre de mes illusions ?
Mon cœur, en quête de l’étreinte d’un passé révolu,
ne trouve de repos que dans le mystère d’un autre monde. »
Ses paroles, portées par le souffle du vent,
se mêlaient aux bruits feutrés du village,
faisant frissonner les murs et les vieilles pierres.

Aux confins de l’obscurité, un soir,
il rencontra une énigmatique âme,
née des rêves les plus secrets du village,
d’une beauté mélancolique et fugace.
Elle lui parla d’un temps où tout était possible,
où les étoiles guettaient le passage du destin,
et où tout cœur pouvait, l’espace d’un rêve, renaître.

« Viens, » murmurait-elle, d’une voix éthérée,
« suivons la voie lumineuse de nos regrets,
pour retrouver les vestiges de nos vies d’antan. »
Le jeune poète, éperdu et avide de vérité,
se laissa envoûter par cette présence douce-amère,
espérant voir renaître l’ombre d’un temps révolu,
capable de guérir les plaies béantes de son âme blessée.

Ainsi commença le voyage incertain,
un périple dans lequel la frontière entre rêve et réalité
devenait aussi fragile qu’un fil d’argent sous la rosée du matin.
Chaque pas l’engageait plus avant dans le labyrinthe des souvenirs,
où les échos du passé chantaient en un ton obsédant,
et où s’entremêlaient l’espoir d’un renouveau et
le désespoir de l’impossibilité de revenir en arrière.

Au détour d’un sentier, sous le regard silencieux des cyprès,
il aperçut l’antique demeure, vestige majestueux du temps jadis,
dont les volets clos semblaient renfermer des confidences
sur les amours et les drames d’antan.
Là, dans l’intimité feutrée des salles délabrées,
son esprit s’immergea dans des tableaux mutins,
revivant des instants de bonheur qui le hantaient en silence.

Ce lieu, théâtre d’un passé irrémédiable,
semblait lui offrir l’illusion d’une possible rédemption,
d’un retour précieux à ses heures d’innocence disparue.
Mais tout n’était qu’évanescence et mirage,
car les murs eux-mêmes portaient les stigmates
d’une mémoire trop douloureuse pour être libérée.

« Mon cœur, » disait-il entre deux soupirs,
« que puis-je attendre de toi, ô passé,
si ce retour en arrière n’est qu’un jeu cruel des ombres ?
Laisse-moi goûter, ne serait-ce qu’un instant fugace,
aux douceurs oubliées qui faisaient vibrer mon âme,
avant que le destin ne m’entraîne dans ce tumulte. »
Ses mots se perdirent dans l’immensité du silence,
emportés par la mélancolie d’un rêve sauvage
dont la fin se dessinait avec la rigueur du désespoir.

Les jours s’écoulaient, et la présence énigmatique
oubliait peu à peu ses apparitions spectrales,
laissant le jeune poète seul face à l’ultime mystère
de sa malédiction, de ce fardeau qui le privait
de l’étincelle d’un passé vivace et lumineux.
Le vent hurlait dans les arbres,
comme pour relayer le vacarme de son âme en souffrance,
et chaque crépuscule avivait la torpeur d’un destin irréversible.

Alors que la nuit étendait son voile sur le village,
le poète, en extase face aux étoiles,
fit le serment de retrouver, coûte que coûte,
l’éphémère lueur de ses souvenirs égarés.
La musique des pierres, le frémir des feuilles,
tous semblaient conspirer pour lui murmurer
l’existence d’un chemin secret,
piste oubliée menant aux vestiges d’un temps jadis sublimé.

Parmi les ombres mouvantes, il découvrit un sentier
caché sous la voûte d’un chêne millénaire,
où le murmure d’un ruisseau se faisait l’écho
des leçons d’un passé qu’il aspirait à embrasser.
Il s’y perdit, guidé par des phares invisibles,
éclairés par les feux vacillants de ses espérances,
comme une quête sacrée pour ressusciter son histoire.

Jamais il ne put ignorer cette sirène d’un autre monde,
car en elle se mêlaient le charme d’un rêve irréalisable
et la douleur extrême des instants perdus,
le tout scellé dans un pacte muet avec le destin.
Les heures s’étiraient, et les jours se fanaient,
tissant dans le fil du temps une trame inéluctable
où se devinait l’ultime désolation qui l’attendait.

Là, dans un entrelacs de reflets lunaires et d’ombres,
il croisa le regard de son propre souvenir,
reflet intangible de lui-même, prisonnier de la nostalgie,
un écho d’une jeunesse évanouie.
Ce double spectral, à l’âme fêlée,
lui souffla que le retour vers le passé
n’était qu’une chimère construite par l’illusion,
que la clef de la rédemption résidait
dans l’acceptation de la fatalité dansante des heures.

« Comprends, mon enfant de la destinée, »
lui murmurait la voix du souvenir,
« le temps s’écoule tel un fleuve implacable,
et tenter de le retenir n’est qu’un affront
aux lois éternelles de la vie.
Le passé n’est plus qu’un doux mirage,
un sanctuaire que nul ne peut reconquérir. »

Le poète se sentit pétrifié, ensorcelé par cette vérité amère,
mais l’espoir, tel un germe obstiné, persistait en lui.
Il retourna, en vain, aux lieux qu’il aimait jadis,
espérant trouver quelque trace de cette époque superbe,
là où jadis le vent chantait la légende d’un amour pur
et où les cœurs battaient en une seule cadence.
Hélas, le temps avait effacé toutes les empreintes,
ne laissant derrière lui qu’un vide insondable
et le souvenir d’un bonheur désormais inaccessible.

Dans son dernier élan, le cœur serré dans l’étreinte du destin,
il se réfugia dans la solitude glaciale d’une crypte oubliée,
au fond d’un jardin secret où la flore semblait pleurer
la fin inéluctable des jours qui s’éteignaient.
La lune, complice de ses tourments, éclairait
les vestiges d’une existence promise à l’abîme,
tandis que les fleurs nocturnes, en deuil des âmes perdues,
offraient leur parfum funèbre en un adieu silencieux.

« Ô ma vie, » disait-il dans l’ultime soupir d’un crépuscule,
« pourquoi ce cruel sort m’est-il infligé,
afin de m’éloigner de l’étreinte du passé,
ce royaume de rêves où mon cœur se confiait ?
La douleur de ce retour impossible me déchire,
mais c’est seule l’amertume de l’oubli qui pourrait me payer
le tribut de toutes ces heures envolées. »

Les larmes, perles d’un chagrin inconsolable,
s’égrenaient sur son visage, marquant l’inscription
d’un adieu aux promesses d’un temps révolu,
un adieu murmuré aux fantômes du passé,
qui, comme des témoins muets, s’évaporaient
dans la brume persistante d’un destin inéluctable.

Et tandis que l’aube naissante peignait de ses doigts d’argent
les contours d’un monde irréversible,
le jeune poète, désormais seul face à l’immensité
des regrets et des espoirs brisés,
s’achemina vers l’horizon,
l’âme en lambeaux, étreinte par le poids insoutenable
d’un mystère pour lequel il avait tout sacrifié.

Sur le chemin, les vieilles pierres, témoins impassibles,
gardaient l’écho de ses pas incertains,
de ses chants désespérés
et de la cruauté d’un destin qui refusait
le prix du pardon sur le rivage du passé.
Ainsi, dans cette errance inflexible, il comprit
que le retour à l’innocence n’était qu’une chimère,
une lueur éphémère dans le vaste océan du temps,
où la rédemption ne pouvait se forger qu’à travers l’acceptation du présent
et l’abandon d’un rêve désormais impossible.

La fin arriva comme une vague déchaînée,
balayant avec force les derniers espoirs
accumulés dans son cœur meurtri.
Dans un ultime sursaut, il laissa derrière lui
les vestiges d’une enfance consumée par le regret,
avançant, tel un funambule sur le fil du destin,
vers l’abîme insondable de l’irrémédiable.

Les ombres se fondirent autour de lui,
dans une étreinte macabre, presque bienveillante,
lui murmurant que le temps, impitoyable et constant,
ne pouvait être inversé, ni contenu dans une étreinte fragile.
« Va, » semblait dire le vent,
« laisse derrière toi ce passé glorieux
pour embrasser le présent, même si celui-ci
te semble une éternelle nuit sans étoiles. »

Mais le jeune poète, brisé par l’insurrection des mondes intérieurs,
n’entendait que le chant funèbre du retour illusoire,
la mélodie ensorceleuse d’un passé perdu qu’il espérait ardemment retrouver.
Les larmes se mêlèrent à l’encre de ses écrits,
dessinant sur la peau de la nuit
des arabesques d’un chagrin absolu,
témoignages silencieux d’un combat contre l’inéluctable.

Dans la solitude de sa retraite,
au cœur d’un cimetière oublié des heures joyeuses,
il rencontra enfin l’ultime vérité :
la nostalgie, aussi vive soit-elle,
ne pouvait couvrir l’infini fossé
entre un rêve révolu et la dure réalité du temps qui avance.
Le dernier battement de son cœur résonna
comme une strophe inachevée,
un adieu à l’espoir qui ne trouverait jamais
le chemin du retour,
même dans les bras d’un souvenir irréparable.

Et c’est ainsi que, dans un soupir éteint,
son existence se fondit dans l’obscurité éternelle,
laissant derrière lui le mystère
d’un destin brisé et d’un amour impossible,
un écho vibrant dans le silence du village
où jadis les rêves se mêlaient aux légendes
pour créer une symphonie éphémère,
hélas, condamnée à disparaître à jamais.

Les derniers rayons d’un soleil mourant
vinrent caresser ses traces fatiguées,
tandis que le vent, en fidèle messager,
emportait dans le lointain
le cri silencieux d’un retour impossible,
marquant ainsi l’inéluctable fin
de l’aventure d’un cœur épris du passé,
révélant que parfois, le plus grand des mystères
réside dans l’incapacité de retrouver ce qui fut,
même lorsque l’on se débat avec l’immensité de sa douleur.

Dans le murmure éternel du crépuscule,
le village lui-même semblait pleurer
la perte irréversible d’un être
dont la vie fut un poème tragique
gravé dans la mémoire du temps,
un trésor éphémère d’émotions intenses,
qui, tel un fantôme lumineux,
continuera de hanter les âmes sensibles,
portant le fardeau d’un mystère insondable,
laissant en héritage aux vivants
le goût amer d’un retour jamais accessible.

À la fin de ce voyage émotionnel, le lecteur est invité à réfléchir sur la délicatesse du temps et le fardeau des souvenirs. Peut-être que la véritable liberté réside non pas dans la quête de ce qui était, mais dans l’acceptation de ce qui est, et dans la manière dont nous choisissons de vivre chaque instant en dépit des ombres du passé.
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Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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