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Le Rêve Dérobé

Dans ‘Le Rêve Dérobé’, le poète nous plonge dans l’obscurité d’une nuit orageuse, où les souvenirs d’un amour évanoui se mêlent à l’intensité des émotions. À travers des métaphores puissantes et des images évocatrices, ce poème explore la douleur du désir inassouvi et la nostalgie qui hante un cœur meurtri.

Ombres et Échos d’un Désir Éteint

Dans la pénombre d’une nuit orageuse, alors que le vent hurlait à travers la ville endormie et que la pluie battait contre une fenêtre entrouverte, se dessinait le drame silencieux d’un cœur en exil. À cette heure tardive, sous l’éclat intermittent des éclairs, se tenait, appuyé contre le vieux mur, un Amoureux désespéré, âme tourmentée par la nostalgie et le regret, perdu dans le tumulte d’un désir qui s’était éteint tel un feu mourant dans l’orage.

I.
La fenêtre entrouverte, témoin muet d’un destin incertain, laissait pénétrer une bouffée d’air glacial mêlée aux effluves d’une pluie battante. Sur le seuil de la nuit, la scène se déployait comme une fresque tragique : une ombre solitaire, une silhouette courbée, se découpait contre la lumière éphémère des lampadaires. L’Amoureux désespéré, le regard voilé et l’âme en lambeaux, contemplait l’obscurité avec une mélancolie infinie. Il se souvenait d’un temps où chaque goutte de pluie semblait murmurer la douceur d’une passion naissante, avant que le destin cruel ne vienne briser l’harmonie d’un rêve inassouvi.

II.
Dans un murmure confiné et presque inaudible, il se mit à parler à la nuit, comme s’il espérait trouver auprès d’elle une oreille attentive.
— Ô nuit, dit-il d’une voix rauque, toi qui sais tout des secrets de l’âme humaine, écoute l’écho d’un désir perdu, l’agonie d’un amour qui s’est évanoui dans l’orage.
Le vent sembla répondre, chuchotant des syllabes oubliées, tandis que les éclairs éclaboussaient l’horizon d’un éclat foudroyant, rappelant la fureur d’un destin inéluctable.

III.
L’orage portait en lui la mémoire de jours heureux et la douleur des regrets. Chaque grêle qui frappait le pavé rappelait, tel un écho lointain, la caresse autrefois passionnée, la tendresse d’un regard partagé. Mais aujourd’hui, dans l’obscurité humide de cette nuit tourmentée, ces souvenirs se muvaient en fantômes fugaces, tourbillonnant comme des feuilles mortes au gré d’un air mélancolique.
Il se souvenait alors des instants volés, de la chaleur d’une étreinte qui, jadis, avait fait vibrer ses sens, et de la promesse d’un amour éternel qui, hélas, n’avait su résister aux affres du temps et de l’indifférence. Le cœur lourd, il se murmurait intérieurement : « Où es-tu, douceur passée, qui consumais mon âme d’un feu inextinguible ? »

IV.
Sur le rebord de la fenêtre, la pluie glissait, tel un voile de larmes, sur l’ancienne plaque d’émail gravée de souvenirs. Chaque goutte semblait porter le sceau d’un adieu, l’empreinte d’un serment brisé. Dans ce décor de clair-obscur, la scène se faisait théâtre d’una tristesse insondable, où la nature elle-même semblait pleurer l’effacement d’un désir chèrement vécu.
L’Amoureux désespéré, perdu entre les ombres et les éclats célestes, revivait tour à tour les instants de bonheur et l’amertume des séparations. Son âme était comme un navire à la dérive, ballotté par les vagues d’un océan de douleur, sans rive où jeter l’ancre de l’espoir.

V.
Les éclairs, discrets météores sur la toile du ciel, illuminaient parfois son visage empreint de nostalgie. Sous l’éblouissement, ses yeux paraissaient abriter l’infini d’une tristesse indicible, et ses lèvres, entrouvertes, chantaient la complainte d’un destin inéluctable. L’orage, compagnon implacable, résonnait tel le cœur d’un monde en désarroi, tandis que la tempête de ses pensées se mêlait aux rafales et aux grondements du firmament.
« Ma passion éteinte, murmurait-il à haute voix, n’étais-tu qu’un mirage, un rêve éphémère que l’orage a balayé ? » Ce cri, lancé à la nuit, était à la fois une supplique et une révolte contre l’inexorable effacement d’un instant d’éternité.

VI.
Au fil des heures, la douleur se mua en un dialogue silencieux avec l’ombre. L’Amoureux désespéré se voyait tour à tour héros et victime de sa propre légende amoureuse, celui qui avait osé aimer intensément, mais qui désormais errait tel un spectre dans les limbes d’un passé révolu. Ses pensées vagabondes se faisaient le miroir déformé d’un destin qui ne connaissait d’autre issue que la mélancolie et le regret.
Ses monologues intérieurs étaient ponctués de recriminations et d’une douce amertume, d’un désir vain de revenir en arrière, de réécrire les pages amoureuses désormais déchirées. Il se voyait dans un monde où, jadis, une main aimante avait su combler l’ombre de ses doutes, où l’espoir avait trouvé un écho dans le regard d’un être cher. Mais ce monde était désormais réduit à l’évanescence d’un souvenir, noyé dans la fureur incontrôlée de l’orage.

VII.
La nature, dans son implacable cycle, semblait se jouer de lui. Au dehors, les arbres ployaient sous la force du vent, leurs branches déployant une danse macabre, telle une représentation funéraire pour l’âme en peine. Les feuilles tourbillonnaient dans un ballet d’ombre et de lumière, rappelant à l’Amoureux la fragilité de la vie, la fugacité des moments heureux. Chaque geste de la nature portait en lui la quintessence d’un poème triste, où le désir s’était éteint dans la tourmente.

VIII.
Au cœur de ces instants électriques, il se revit lui-même, jeune et ardent, baigné dans les lueurs d’un espoir insouciant, quand l’amour, flamboyant et puissant, semblait offrir une éventualité d’éternité. Mais le temps, implacable sculpteur de destinées, avait lentement fissuré ce rêve. Les ombres d’hier s’étaient glissées en plein jour, emportant avec elles la splendeur d’un bonheur qui n’avait su se figer dans l’immuable.
« Ô destinée cruelle ! » s’exclamait-il en une phrase lancinante, « Pourquoi condamner un cœur sincère aux affres du regret ? » Sa voix se perdait dans le grondement du tonnerre, et la réponse du ciel se faisait silencieuse, comme si l’univers lui-même retenait son souffle devant la vacuité de l’amour perdu.

IX.
Dans le reflet irisé de la vitre, il entrevoyait l’image pâle d’un amour disparu, presque spectrale. La fenêtre entrouverte devenait une métaphore de sa propre vulnérabilité : un passage fragile entre le monde extérieur et l’abîme de ses émotions. Chaque rafale qui entrait dans la pièce portait avec elle les vestiges d’une passion inassouvie, laissant sur son cœur la trace amère de regrets irréparables. La pluie, en martelant la vitre, rappellait le souvenir d’un chagrin que le temps n’avait pu effacer, et qui, loin d’être emporté, s’était enfoncé dans la matière même de son existence.

X.
Dans le silence pesant de la nuit, il repensa aux mots échangés, aux serments murmurés à l’ombre des promesses fanées. Dans le tumulte de l’orage, se mêlaient les réminiscences d’un instant suspendu, d’une attente insatisfaite, où chaque battement de cœur semblait narrer l’histoire d’un amour voué à la désolation. Il se rappela la voix feutrée d’un être aimé, résonnant dans sa mémoire comme une complainte douce et infinie :
— Ne crains rien, mon tendre adoré, car, sous ce ciel tourmenté, nos âmes ne sauraient que se confondre dans l’éternité du regret.
Ces paroles, à la fois caressantes et déchirantes, se muèrent en une contrepartie fantomatique du désespoir actuel, lui rappelant que les promesses faites sous le signe des étoiles ne sauraient subsister face aux ravages de l’orage.

XI.
Ainsi, alors que la nuit poursuivait sa course effrénée et que l’orage étendait ses ailes furieuses, l’Amoureux désespéré se trouva face à l’ultime paradoxe de sa condition : celui d’un être capable de ressentir avec une intensité inouïe, mais dont l’âme demeurait prisonnière du regret d’un désir qui, jadis, avait été aussi précieux que l’or. La fenêtre entrouverte, comme un œil vigilant, observait les lamentations du cœur blessé, offrant un miroir à la vacuité qui le consumait.
« Comment vivre, se disait-il, lorsque chaque battement d’horloge résonne comme le glas d’une passion disparue ? » Son esprit se perdait dans un labyrinthe de souvenirs, où chaque recoin évoquait la douceur d’un sourire évanoui et la chaleur d’une main qui désormais n’était plus que l’ombre d’un rêve.

XII.
Le fracas de la pluie et le rugissement du tonnerre se firent alors compagnes de ses pensées, tissant autour de lui une toile délicate mais implacable, dans laquelle se mêlaient l’amour et la perte, la beauté et la souffrance. Dans ce décor orageux, la nature semblait elle-même pleurer l’effritement d’un amour sincère, tel un poème d’un désir perdu dans l’orage, dont l’émotion se déclinait en une symphonie de regrets incommensurables. La scène se faisait le théâtre d’un drame antique, où l’homme, malgré ses aspirations les plus nobles, se heurterait inéluctablement aux contradictions de la condition humaine.
Ses pensées s’emballaient, se dilataient, et, en un ultime sursaut d’émotion, il vociféra contre le destin :
— Ô vie cruelle, pourquoi m’ôter la lumière de ce rêve, pourquoi condamner mon cœur à errer dans l’ombre de l’oubli ?
Mais le tonnerre, en un écho gémissant, ne répondit qu’en une litanie muette, laissant l’Amoureux désespéré seul face à l’immensité d’un chagrin sans retour.

XIII.
Chaque instant semblait l’enfoncer davantage dans la solitude, le précipitant dans un abîme déjà bien vaste, celui de la nostalgie et du regret. Il songeait à sa vie antérieure, à l’insouciance d’un temps où l’amour avait été une source inépuisable d’espérance, et se rappelait avec amertume que ces jours désormais disparus ne pourraient jamais renaître. La fenêtre entrouverte, par sa vulnérabilité apparente, symbolisait la porte dérobée vers un passé inaccessible, un passé empli de rêves qui se brisaient, comme du verre sous le poids d’un destin implacable.
Les éclairs illuminaient par intermittence ces visions du passé, comme des flashs de mémoire dans le vaste théâtre de l’âme. Il revoyait la scène de leur première rencontre, ce moment suspendu où le temps semblait s’arrêter pour faire éclore la plus belle des espérances. Leurs regards s’étaient croisés dans le fracas bienveillant de la vie, et, pendant quelques instants lumineux, l’univers avait conspiré pour unir deux destins. Mais, hélas, le courant inexorable de la fatalité avait trahi cette idylle éphémère, laissant le cœur de l’Amoureux brisé, incomplet, et condamné à errer entre l’espérance et le regret.

XIV.
Le décor se teintait peu à peu d’une tristesse inexorable tandis que l’orage persistait, implacable, sur le champ de bataille de ses sentiments. Chaque rafale, chaque grondement de tonnerre accentuait la douleur d’un amour avorté, d’un désir qui ne se concrétisait qu’en une chimère vouée à l’oubli. La pluie, fine et insistante, semblait vouloir laver les traces de son existence, comme si l’effacement du passé était la dernière offrande que le destin pouvait consentir. Pourtant, rien ne vint effacer les stigmates indélébiles de sa passion délétère.
Dans un murmure presque inaudible, il se confiait aux ombres mouvantes :
— Est-ce là le sort de celui qui ose aimer trop ardemment ? Est-ce le tribut à payer pour avoir cru en la magie d’un instant ? Mon cœur, jadis vibrionnant d’espérance, n’est plus qu’un écho lointain d’un bonheur révolu.
Les mots se perdaient dans l’immensité de la nuit, tandis que l’orage poursuivait sa sinistre mélodie, enveloppant l’âme meurtrie d’un voile de douleur irréversible.

XV.
La scène, empreinte de cette beauté lugubre, invitait à une méditation sur la nature éphémère de toute chose. La fenêtre entrouverte, par son ouverture minime, rappelait que la vie, malgré toute sa splendeur, demeure toujours à la merci des intempéries du destin. L’Amoureux désespéré, face à cette constatation implacable, ne pouvait que s’incliner devant l’inéluctable passage du temps, qui, tel un fleuve impétueux, emporte avec lui les fragments de nos rêves et de nos passions.
Dans ce décor orageux, la réalité se faisait cruelle et implacable. Il se revoyait, dans un ultime moment de lucidité, comme un funambule sur le fil ténu de l’existence, suspendu entre le désir ardent et la froide désillusion. La nuit, complice silencieuse de ses tourments, semblait lui chuchoter que le grand livre du destin se ferme inexorablement sur les pages d’un amour défunt.

XVI.
Le souffle de la pluie, régulier et persistant, résonnait tel le battement d’un cœur à l’agonie, et chaque goutte, en s’écrasant sur le sol dur, semblait murmurer l’inéluctable vérité : rien ne peut retenir la fugacité du bonheur. Au milieu de ce tumulte d’eau et de lumière, l’Amoureux, désormais résigné à l’inévitable, déclara à lui-même dans un ultime monologue intérieur, chargé de cette douleur indicible :
— Si l’amour est la quintessence de l’existence, alors ma vie n’est qu’un interminable crépuscule, une errance dans la pénombre, où chaque espoir s’efface devant l’inexorable marée du regret.
Ce cri intérieur, porteur d’un désespoir sans nom, se mêlait aux soupirs du vent, retrouvant ainsi l’écho de toutes les âmes brisées, de tous les cœurs tourmentés par la perte d’un désir trop ardent pour survivre à l’orage du temps.

XVII.
La scène se fit alors d’une intensité insoutenable, où chaque élément – la fenêtre, l’orage, la pluie, et l’âme en peine – se confondait en une lamentation universelle. Le poème d’un désir perdu dans l’orage se déployait devant lui avec une clarté cruelle : il n’y avait point de salut, point de remède aux blessures infligées par un amour qui n’avait su résister aux assauts du destin. La fenêtre entrouverte, tel un miroir brisé, renvoyait à l’Amoureux désespéré l’image de sa propre déchéance, le reflet d’un être consumé par ses regrets.
Il se voyait, dans l’intensité de ce moment, comme victime d’un sort inéluctable, condamné à porter en lui le fardeau d’un passé irréparable, dont la beauté tragique ne pouvait se défaire des ombres du reniement. Par-delà la furie de l’orage, ses rêveries se muaient en une voix d’adieu, une dernière prière au silence de la nuit.

XVIII.
Et alors, dans cette ultime heure où la nature elle-même semblait pleurer la fin d’un rêve, l’Amoureux désespéré ferma les yeux, laissant les flots de la mélancolie l’emporter. Le regard perdu dans le vide, il sentit la froideur de la réalité l’envelopper, rappelant à chaque pulsation le vide intérieur laissé par une passion qui s’était éteinte sous le joug des regrets. Sa voix, désormais bien plus qu’un murmure, s’adressa au firmament, comme pour sceller son destin funeste :
— Adieu à l’espoir, adieu aux illusions d’un bonheur renaissant ! Que le souvenir de ce désir, consumé par l’orage, s’efface dans l’oubli pour ne laisser que la trace amère d’une existence vouée à la solitude éternelle.
Ces mots, porteurs d’un désespoir incommensurable, se dissolvaient dans le vacarme de l’orage, se perdant à jamais dans l’immensité de la nuit.

XIX.
L’instant s’étira alors dans une éternité de douleur, où même les étoiles, habituellement témoins silencieux des passions humaines, se faisaient timides devant l’abîme de son chagrin. La nature, en une ultime symphonie mélancolique, poursuivit son œuvre funeste, emportant avec elle les vestiges d’un amour jadis vibrant, désormais réduit à l’état de cendres chagrinées. La fenêtre entrouverte, loin d’être un simple orifice, était devenue le cadavre d’un rêve, le lieu où reposait l’âme brisée d’un Amoureux, dont les espoirs s’étaient évaporés comme la brume au lever de l’aube.
Le silence, lourd de sens et de douleur, se fit alors complice de la tragédie. Au cœur de cette nuit implacable, le destin semblait écrit en lettres de plomb, et le regret, tel un fardeau inexorable, enveloppait l’être tout entier. L’orage, dans sa grandeur indifférente, emportait dans ses flots impétueux toutes les vestales d’un passé révolu, laissant derrière lui un vide immense, un gouffre insondable où se noie chaque souvenir.

XX.
Dans ce dernier chapitre de son existence, l’Amoureux désespéré se rendit compte que son destin était scellé dans l’ombre et la mélancolie. Sa lutte contre l’inexorable marée du regret avait été vaine, et désormais il ne lui restait plus qu’à contempler l’inéluctable déclin de son âme dans cette nuit d’orage. Le souvenir d’un désir perdu, aussi fragile que la lueur d’une bougie vacillante, s’estompa dans l’obscurité, emportant avec lui la dernière étincelle de vie.
Dans un ultime murmure, se confondant avec la complainte du vent et le fracas de la pluie, il déclara :
— Que ce soir, sous le joug d’un destin cruel, s’éteigne à jamais la lumière de mes rêves… Que le regret soit mon unique complice, et que les orages de la vie me rappellent incessamment ce que fut jadis la splendeur d’un amour vain.
Ce cri, déchirant le silence de la nuit, résonna comme une sentence implacable, marquant à jamais la fin d’une ère, le précipice d’un rêve consumé par la fatalité.

XXI.
Alors que les heures s’égrenaient dans un ballet de désolation, le décor se mua en une toile tristement belle, où l’orage continuait de jouer son rôle de démolisseur d’illusions. La fenêtre entrouverte restait là, témoin muet de la tragédie, laissant pénétrer un souffle d’hiver, aussi glacé que les souvenirs qui hantaient l’esprit de celui qui avait osé aimer. Chaque goutte de pluie, en se brisant contre la vitre, semblait raconter l’histoire d’un désir qui, dans l’instant éternel de l’orage, s’était vu irrémédiablement effacé.
Le paysage se faisait l’écho d’un cœur en détresse, chaque ombre porteuse d’un regret, chaque éclair rappelant la fragilité d’un bonheur jadis irrésistible. La nuit, en sa majesté cruelle, réunissait l’ensemble de ces émotions dans un tableau saisissant, un poème vivant où la beauté et la douleur ne faisaient plus qu’un.

XXII.
Finalement, dans le tumulte de cette nuit où les larmes du ciel se mêlaient aux regrets d’un être égaré, l’Amoureux désespéré se retrouva seul, abandonné par la lumière et seul avec ses pensées. Les souvenirs, tels des spectres hantant les corridors d’un passé révolu, se dressaient en murailles infranchissables entre lui et l’éternelle paix. Dans ce moment ultime, lorsqu’il comprit que tout espoir avait disparu dans le néant de l’orage, le désespoir s’imposa comme la seule réalité.
La pluie, maintenant froide et implacable, semblait laver le visage de cet homme brisé, emportant avec elle les vestiges d’un rêve inaccessible. Son dernier souffle se confondit avec la morne mélodie du tonnerre, et, dans un soupir de tristesse absolue, il se résigna à la fatalité d’un destin marqué par le regret.
— Adieu, amour, adieu à mon existence, murmura-t-il, tandis que l’ombre de sa silhouette se fondait dans la nuit. Car même les plus ardents désirs succombent devant l’indifférence de l’univers, et seuls restent les échos d’un passé révolu, fragiles vestiges d’un bonheur jadis rêvé.

XXIII.
Ainsi se refermait le chapitre final de cette tragédie intime, dans une scène où la fenêtre entrouverte, brisée par la violence de l’orage, témoignait de la fin d’un amour qui s’était consumé dans les flammes du regret. Le poème d’un désir perdu dans l’orage s’achevait sur ce décor lugubre, laissant en héritage l’amertume insaisissable d’une existence vouée à errer, à jamais en quête d’une lumière révolue.
La nuit, aussi noire que la douleur qui habitait l’âme de l’Amoureux, fermait ses paupières sur le monde, et dans cet entrelacs de ténèbres et de mémoire, la tristesse régnait en souveraine incontestée. Le destin, lui, semblait se jouir de cette tragédie silencieuse, rappelant à tous ceux qui osaient aimer que parfois, le prix du désir trop fort n’est que la mélancolie éternelle.
Et tandis que la tempête continuait de rugir, emportant avec elle les vestiges d’un rêve inexistant, le cœur de l’Amoureux désespéré s’éteignit en silence, laissant derrière lui le souvenir d’une passion déchue, d’un regret irrémédiable – une fin tristement écrite sur les pages d’un destin inéluctable.

À la fin de cette odyssée émotionnelle, ‘Le Rêve Dérobé’ nous rappelle que chaque amour, même s’il s’éteint, laisse une empreinte indélébile dans notre âme. La mélancolie et le regret, bien qu’ardents, font partie intégrante de notre humanité, et nous invitent à réfléchir sur la fragilité des rêves et la beauté éphémère des moments passés.
Amour| Nostalgie| Désir| Regret| Orage| Poème Sur Lamour Perdu| Fin Triste| Condition Humaine
Auteur: Jean J. pour unpoeme.fr

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