Le poème ‘Le Réveil’ d’Albert Mérat, écrit à la fin du 19ᵉ siècle, nous transporte dans un paysage où la nature se réveille avec la lumière du matin. À travers ses vers riches en images, il dépeint le contraste entre la beauté du monde naturel et l’indifférence de l’homme. Ce poème reste pertinent aujourd’hui, rappelant notre déconnexion potentielle avec la magie du quotidien.
Le soleil s’est levé du milieu des collines
Comme le premier-né divin des nuits d’été,
Déchirant, dans un vol de flammes emporté,
Du matin frissonnant les frêles mousselines.
Les champs, l’eau, les forêts graves & sibyllines,
La terre jusqu’au ciel tressaille de clarté.
Le chœur universel des bêtes a chanté,
Voix dans l’air, voix des bois, sauvages & câlines.
L’homme seul, raisonneur pensif dès le réveil,
Regarde cette joie, en son retour vermeil,
Éternellement rose, aimable & coutumière ;
Et comme elle n’a pas été faite pour lui,
Sans folles actions de grâces, sans ennui,
D’un œil indifférent accepte la lumière.
En somme, ‘Le Réveil’ d’Albert Mérat nous pousse à réfléchir sur notre rapport à la nature et à la beauté qui nous entoure, bien trop souvent ignorée. N’hésitez pas à explorer d’autres œuvres de cet auteur ou à partager vos réflexions sur ce poème touchant.